Les membres d’alliance

Dans la Famille Béatitudes, autour de la Communauté, des jeunes, des couples, des célibataires, des diacres et des prêtres diocésains peuvent vivre de la spiritualité de la Communauté dans leur vie quotidienne en prenant un engagement comme « membres d’alliance ». Il y a plusieurs types d’engagement et de modalités d’appartenance à la Famille Béatitudes.

LES DISCIPLES

DE L'AGNEAU

Pour les jeunes de 18 à 30 ans, l’engagement possible est celui de Disciples de l’Agneau. Ce sont des jeunes qui, ayant fait une expérience personnelle de conversion, choisissent le Christ comme unique Seigneur et Maître de leur vie. Ils se retrouvent ensemble régulièrement dans un foyer et témoignent de leur appartenance aux Disciples de l’Agneau par leur foi et par leur engagement concret dans l’Église et dans la société.

LES AMIS

DE L'AGNEAU

« Ils suivent l’Agneau partout où il va. »  (Ap 14, 6)

Les Amis de l’Agneau sont des baptisés ou des clercs de tous âges qui veulent vivre la spiritualité des Béatitudes. Faisant un engagement annuel, ils expriment leur désir de mener une vie de prière régulière basée sur la liturgie communautaire et s’engagent à participer activement à la vie et à la mission de la Communauté. Nous vous invitons à prendre contact avec la maison de la Communauté la plus proche de chez vous.

LES FRATERNITÉS

DE CLERCS SÉCULIERS

Les membres de ces fraternités sont des prêtres diocésains ou religieux qui souhaitent vivre de la spiritualité de la Communauté dans leur lieu de mission. Ils se retrouvent en fraternité locale avec des prêtres de la Communauté pour vivre des temps fraternels et des missions communes.

ILS

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      Sr Thérèse de la Sainte Face

      témoignage de

      Sr Thérèse de la Sainte Face

       

      Je m’appelle Sœur Thérèse de la Ste Face (en référence au visage du Christ, pour les non-initiés). Je suis française originaire de la Guadeloupe (les Antilles),  à la Communauté depuis vingt ans. Jésus est venu me cueillir sur les bancs de l’université à Paris où j’étudiais les mathématiques.

      Depuis l’enfance, j’ai reçu une éducation religieuse de base. Quand j’ai quitté mon île pour des études en France métropolitaine, j’entrais dans une autonomie à tout point de vue et la dimension de la foi n’y a pas échappé : quelle chrétienne étais-je ? Qui était le Christ pour moi ? Quelle place donnais-je à l’Eucharistie dans ma vie ? Etait-ce pour moi simplement une tradition à perpétuer ?

      C’est en plein questionnement que j’ai rencontré un groupe de prière qui a été le canal d’une expérience spirituelle déterminante. J’ai découvert un Dieu vivant et qui n’est pas du tout loin de ce que je vis. Je peux partager deux points de cette expérience : devant Jésus dans l’hostie exposée, j’ai goûté l’amour infini de Dieu pour moi, j’avais rencontré Quelqu’un qui m’aimait et de manière unique. Puis dans un deuxième temps, à travers la prière de quelques membres du groupe de prière, j’ai revu toute ma vie en un instant et j’ai pris conscience de la fidélité de Dieu dans divers moments de ma vie. J’ai touché quelque chose de Dieu, quelque chose de grand et de beau que rien ni personne ne pouvait me ravir. Non seulement j’avais la certitude de l’existence de Dieu, mais je savais de l’intérieur qu’Il était en moi et avec moi.

      Devant un tel Amour, a resurgi dans mon cœur l’appel à la vie religieuse (que je situe à l’âge de 12 ans) : ce désir de donner toute ma vie à Dieu pour L’aimer et faire connaitre Son Amour.

      Durant le temps de discernement qui suivit, je rencontrai à la faculté, de façon providentielle, une personne qui se rendait à la Communauté des Béatitudes pour une retraite. C’est ainsi que je décidai de m’y rendre aussi pour essayer de comprendre la volonté de Dieu.

      J’ai été frappée par la liturgie, la ferveur de la louange de cette communauté, la qualité de la vie fraternelle, la beauté de Dieu qui émanait dans cette simplicité de vie, ainsi que l’ouverture à l’évangélisation. J’ai donc choisi la Communauté car il me semblait que le grand désir que j’avais de me donner à Dieu pouvait se concrétiser dans ce choix de vie où contemplation et mission s’entremêlaient de manière forte. Et je n’ai pas été déçue !

      Pour moi, la vie religieuse est un moyen pour aimer pleinement. Une voie qui montre que Dieu existe et que cela vaut la peine de Lui consacrer toute sa vie. Chaque jour, j’apprends à me laisser faire et éclairer par Dieu, à être de mieux en mieux disponible pour Le faire connaitre et  aimer.

      « Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit » (Jn 3, 8). Suivre le Christ c’est une aventure : se laisser sans cesse surprendre par Dieu et rester ouvert à la nouveauté de l’Esprit…

      Sœur Thérèse de la Sainte Face

      témoignage de

      Père Balazs

      Je suis originaire de Hongrie. J’ai été ordonné en 2004. Après mon ordination, j’ai étudié la théologie biblique (le Nouveau Testament) à Munich. J’ai été au service de plusieurs paroisses et j’ai également enseigné la théologie biblique. Depuis septembre 2018, je suis responsable des séminaristes du diocèse de Veszprém et j’enseigne au collège. Je suis de plus devenu aumônier de l’université : mon rôle est de réunir, accompagner et évangéliser les étudiants.

      Je connais la Communauté des Béatitudes depuis vingt ans. Dès le début, j’y ai expérimenté un véritable esprit familial : je m’y suis tout de suite senti chez moi ! Ma vocation est d’être prêtre diocésain, mais la Communauté est pour moi un vrai foyer, dans lequel je peux retourner pour puiser de la force en me plongeant dans la spiritualité communautaire. Je peux ensuite transmettre cette spiritualité aux personnes qui m’entourent.

      Quand a été lancée la Fraternité des Clercs des Béatitudes en Hongrie, j’ai tout de suite saisi l’occasion de m’engager. C’était le 20 mai 2015. Depuis je réalise de plus en plus combien je reçois des charismes de la Communauté et je ne pourrais plus imaginer ma vie personnelle et sacerdotale sans elle.

      Père Balazs

      témoignage de

      Hajni et Tobias

      Je m’appelle Hajni, j’ai 23 ans, suis hongroise et mariée depuis deux ans. Je viens de terminer mes études pour devenir institutrice en maternelle. J’ai connu la Communauté à l’âge de 13 ans à l’occasion d’un camp de jeunes à Homokkomarom (Camp Mont-Thabor)

      C’est dans ce camp que j’ai rencontré pour la première fois mon mari, Tobias. Il a 27 ans et est informaticien. Tobias connaît la Communauté depuis son enfance parce qu’il a participé à plusieurs programmes communautaires avec ses parents depuis les années 90. Il se sent vraiment chez lui aux Béatitudes. Nous habitons à Piliscsaba, ville proche de Budapest. Actuellement nous attendons notre premier bébé. Nous aimons beaucoup randonner ensemble et nous participons à la vie quotidienne de notre paroisse.

      Nous avons participé à la formation des Disciples de l’Agneau. La Communauté est devenue pour nous un lieu de ressourcement et un soutien dans la prière. Elle est aussi le lieu où nous pouvons exercer des apostolats : je chante dans la chorale pendant les camps de jeunes et mon mari aide pour les aspects plus techniques de l’organisation.

      C’est pour ces raisons que nous nous sommes engagés comme Amis de l’Agneau en 2017. Cet engagement donne un cadre et un élan spirituel à notre vie en nous faisant goûter la bonté de Dieu et nous donne la possibilité de vivre authentiquement notre vie chrétienne dans la gratitude et la liberté.

      Hajni et Tobias

      témoignage de

      Pauline

      Devenir Disciple de l’Agneau répondait pour moi à un besoin profond d’unité et de sens : que ma vie avec le Christ ne soit plus seulement « vivante » aux Béatitudes quand j’y étais, mais dans tout mon quotidien. C’était aussi pour moi une manière de me rapprocher de cette Communauté que j’aime beaucoup et dans laquelle j’ai trouvé de quoi nourrir ma foi.

      L’exigence de cet engagement n’est pas facile à tenir tous les jours, mais il me tire vers le haut. J’ai découvert combien il est léger de porter la croix du Christ, que nous recevons le jour de notre engagement. Les rencontres des Disciples à la Communauté sont toujours des temps de grâces où je peux puiser des forces nouvelles pour vivre ma foi au quotidien.
       
      J’entame désormais ma troisième année en tant que Disciple, et je peux affirmer que ce n’est plus moi qui porte la croix, c’est elle qui porte ma vie.
      Pauline
      Clément

      témoignage de

      Clément

      Dimanche 7 octobre, j’ai  renouvelé mon engagement de Disciple de l’Agneau. Voici pourquoi.

      Parce que Jésus-Christ est mon seul Maître. De qui d’autre me mettrai-je à la suite ? Il est celui qui fait toute ma joie, la présence constante dans mon cœur qui reste quelques soient les difficultés, les moments de joie ou de doute. Lorsque toutes mes certitudes s’envolent, lorsque mes amis me manquent, lui est fidèle et il répond toujours quand je l’appelle. Il est le roc sur lequel j’ancre mon cœur, la quille qui stabilise ma vie. Il ne m’a jamais fait défaut.

      Parce qu’en Jésus seul je trouve mon bonheur. Récemment, alors que je m’efforçais d’être vertueux (ça peut arriver), je me suis rendu compte que j’aurai beau être parfait, agir parfaitement, je ne serai pas pour autant comblé. La seule façon d’être comblé de bonheur est de vivre dans le Cœur de Jésus. Jamais je n’ai trouvé de bonheur comparable à celui que j’ai expérimenté quelques fois devant la Face du Seigneur durant l’adoration, ou durant la communion à la messe. Aucun bonheur n’égale celui de sentir la présence brûlante de Jésus dans son cœur. C’est dans le Cœur de Jésus que je m’épanouis, que je me découvre tel que le Père a voulu que je sois, que je me sens libre, connu, aimé. Cette présence qui m’habite est vivante, elle est aussi parole. A l’âge de huit ans (à force de demander), j’ai reçu la grande grâce de pouvoir entrer en dialogue avec Jésus, de discuter avec lui de façon intelligible. Aujourd’hui, douze ans après, une amitié très profonde s’est ancrée entre Jésus et moi, et de la surgit ma joie.

      Parce que je veux encore recevoir les grâces que Dieu veut me donner. Plus je reçois, et plus mon désir grandi. Plus j’aime Jésus, et plus j’ai le désir de le connaître, d’approfondir ses mystères et de demeurer dans son amour. Plus je demande, et plus je reçois. Dieu a un tel désir de se faire connaître et de se donner ! Et il suffit de demander !

      Enfin, je ne peux garder pour moi l’amour que Dieu a aussi pour les autres. Être Disciple de l’Agneau, c’est aussi être témoin visible de Jésus et de ce qu’il fait dans ma vie, pour que les autres voient quel grand amour Dieu veut leur donner.

      Clément, 20 ans

      témoignage de

      Marie

      J’ai 30 ans. Je suis mariée et mère de trois enfants de 5 ans, 3 ans et un nouveau-né. Mon mari n’est pas baptisé bien que nous nous soyons mariés à l’Eglise et que nos enfants le soient. Je suis enseignante en lycée.

      J’ai fait mon premier engagement en tant qu’Amie de l’Agneau de la maison de Nouan-le-Fuzelier en février 2014. Depuis, je l’ai renouvelé chaque année.

      C’est en 2005 que j’ai rencontré la Communauté des Béatitudes et le coup de foudre a été immédiat. Musicienne, j’ai tout de suite été séduite par les chants et la beauté de la liturgie. Au fil du temps, je me suis vraiment rapprochée de la Communauté et lorsqu’en 2007 la responsable du foyer que je fréquentais m’a parlé de cet engagement d’Ami de l’Agneau, cela m’a tout de suite parlé. Cet engagement correspondait exactement au lien que je voulais conserver avec la Communauté. Finalement, il en a été tout autrement et après un éloignement géographique et spirituel pendant quelques temps, j’ai retrouvé le chemin de la Communauté en 2011 à l’occasion des JMJ de Madrid. Et rapidement, l’appel à devenir Amie de l’Agneau s’est fait à nouveau sentir. Il m’est apparu essentiel à mon équilibre spirituel. Je me suis rendu compte que j’ai besoin de la Communauté pour me ramener toujours à Jésus et que c’était important pour moi d’avoir un rôle, une place pour la Communauté.

      Au quotidien, cet engagement m’apporte un soutien sans faille, l’assurance d’avoir des frères et sœurs qui me portent dans leur prière et le plaisir de se retrouver vraiment en famille lors des weekends au foyer. J’ai aussi la joie d’avoir pu « exporter » les Soirées Pétales de roses dans ma paroisse : du coup chaque année en octobre, deux membres de la Communauté viennent animer avec moi cette veillée qui s’enracine maintenant depuis cinq ans dans la culture paroissiale !

      Marie

      témoignage de

      Terez

      Je suis hongroise, j’ai 23 ans et je fais actuellement des études à Budapest pour devenir institutrice.

      L’année dernière, j’ai participé pour la deuxième fois au Festival Thabor, camp de jeunes de la Communauté des Béatitudes à Homokkomarom en Hongrie.  Ce camp a été très béni : je me suis sentie très près de Dieu et j’ai reçu beaucoup de grâces. Ma petite sœur était déjà Disciple de l’Agneau et m’avait souvent parlé de la formation, de l’ambiance, de ses expériences et des temps passés avec Dieu, si bien qu’à la fin de l’été, j’ai décidé d’appartenir moi aussi à la Communauté : je voulais retourner à Homokkomarom, je voulais être Disciple de l’Agneau !

      Je connaissais déjà la spiritualité et les prières de la Communauté des Béatitudes par mes parents qui sont eux aussi membres de la Communauté. C’est pourquoi je m’y sens vraiment chez moi.

      Je suis actuellement en deuxième année de formation. Depuis que j’appartiens à la Communauté, j’ai forgé de nombreuses relations précieuses, et j’ai reçu énormément de Dieu. J’ai découvert des perspectives nouvelles qui m’aident dans ma relation avec Dieu. Cela a renforcé ma foi et m’a appris à devenir une chrétienne plus adulte et plus consciente de sa foi. J’ai également pu faire l’expérience du bonheur d’être ensemble, en Communauté, avec les sœurs et avec les autres !

      Mon engagement a été quelque chose de très intense. Je suis heureuse d’avoir pu dire un « oui » conscient à Dieu. Cet engagement me donne beaucoup de force et me soutient sur ma route pour que je puisse m’approcher toujours plus du Bon Dieu ! Persévérer au quotidien est parfois un vrai combat, mais l’engagement est un point sûr auquel je peux toujours revenir. De plus, je ne suis pas seule et cela me fortifie : on fait cet engagement ensemble, on est en communion et on peut se fortifier les uns les autres à travers nos expériences et nos combats quotidiens.

      Terez