THE BEATITUDES FAMILY

The Community of the Beatitudes is composed of:

  • A BROTHERS’ BRANCH
  • A SISTERS’ BRANCH
  • AND A BRANCH OF LAY MEMBERS, MARRIED AND SINGLE

The fellowship also expands with “covenant members” to form the Beatitudes family .

BROTHERS

CONSECRATED & PRIESTS

CONSECRATED

SISTERS

MARRIED AND CELIBATE

LAY MEMBERS

the MEMBRES

OF ALLIANCE

REALITIES

OF ALLIANCE

they

TESTIFY

also discover

Je souhaite recevoir vos newsletters

    *Vous pouvez vous désabonner à tout moment en bas de chaque email (lire la politique de confidentialité).

    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    LES RÉALITÉS D'ALLIANCE

    Il existe aussi des réalités d’alliance de la Communauté des Béatitudes. Parmi elles, en France, les Fraternités Saint Camille de Lellis sont des lieux d’accueil et d’écoute. Les membres des Fraternités ont ressenti une vocation particulière d’accompagnement et de prière et se sont formés à cela, en lien avec la Communauté des Béatitudes. Ils proposent à des personnes en difficulté un accompagnement et une écoute de compassion.

    témoignage de

    Jaime et Laurence

    Nous sommes mariés et avons trois enfants de 15 à 9 ans. Nous sommes d’origine française, italienne et espagnole ! Nous sommes actuellement en mission à la Réunion. Entrés à la Communauté en 1995 et 1996, comme célibataires tous les deux, et après notre rencontre, nous nous sommes fiancés et mariés à la Communauté.

    En 2002 nous avons voulu prendre le temps de construire notre famille et après treize années, nous avons réintégré la Communauté. Les différentes modalités de vie communautaire sont bien adaptées à notre vie familiale et nous pouvons pleinement y servir le Seigneur.

    Nous vivons dans une maison qui se trouve à sept minutes à pied du foyer des frères. Cette proximité géographique est capitale pour nous et nous permet de participer aux offices et à la vie fraternelle de manière très souple par rapport à notre organisation familiale. Le foyer communautaire demeure le lieu de la communion (vie de prière, temps fraternels et missionnaires). La communion des états de vie est un véritable défi à relever aujourd’hui et demain pour évangéliser et annoncer la bonne nouvelle du Christ.

    Nous sommes, pour Jaime, professeur d’espagnol, et pour Laurence, formatrice et consultante en communication. Notre vie professionnelle nous permet de subvenir aux besoins de notre famille, mais est aussi une mission, celle de témoigner de notre foi par des gestes, des actes et des paroles simples.

    La vie avec le Seigneur est une aventure extraordinaire !

    Jaime et Laurence

    témoignage de

    Sr Eva de Jésus

    Je suis autrichienne et cela fait vingt-deux ans déjà que je suis entrée à la Communauté des Béatitudes.

    Avant de suivre l’appel de Jésus, j’étais étudiante en droit en vue de rentrer dans une école diplomatique. Le Seigneur s’est bien servi de mon attirance pour les différents pays et cultures, pour faire de moi son ambassadrice… au Pérou, en proclamant son amour comme missionnaire.

    Comment est-ce arrivé ? Mon chemin vers la vie consacrée a commencé avec une messe célébrée par la Communauté des Béatitudes à Lisieux. Touchée par la beauté de la liturgie, par la joie des consacrés qui chantaient et dansaient devant Dieu, j’ai tout de suite su que Jésus m’invitait aussi à participer à cette joie.

    Une sœur consacrée m’a donné une brochure de la mission de la Communauté au Pérou. Il faut dire que je cherchais déjà depuis un bon moment un lieu pour faire une expérience missionnaire. C’est là que mon aventure avec Jésus a commencé !

    Après une expérience comme « volontaire », j’ai décidé de rentrer dans la Communauté au Pérou. Après plusieurs séjours dans divers pays au service de l’évangélisation, je suis de retour au Pérou. Je ne peux qu’admirer la fidélité de Dieu, son amour qui me porte et la joie d’avoir donné ma vie à Jésus.

    Je peux voir chaque jour les merveilles que Dieu fait dans la vie des pauvres qui crient vers lui. Jésus est présent : Il console les affligés, Il rend fort les faibles, Il guérit les cœurs brisés, Il donne espérance où il y a découragement. Ma joie, c’est d’être son petit instrument, témoin de sa miséricorde et de la joie qu’il y a de donner sa vie à Jésus !

    Sœur Eva de Jésus

    testimony of

    Sr. Eva de Jesus

    I’m Austrian and have been in the Community of the Beatitudes for 22 years. Before following the Lord’s calling I was a law student intending to train as a diplomate. The Lord made good use of my attraction for different countries and cultures by calling me as His ambassador to… Peru, to proclaim His love as a missionary.

    How did it come about ? My path toward consecrated life started with a Mass celebrated by the Community of the Beatitudes in Lisieux. Touched by the beauty of the liturgy, by the joy of its consecrated members singing and dancing before God, I immediately knew that Jesus was inviting me to join in that joy.

    A consecrated sister gave me a booklet on the Community’s mission in Peru. It must be said that I had been looking for quite some time for a location to experience a missionary activity. That is when my adventure with Jesus started.

    After working as a « volunteer » I decided to join the Community in Peru. Having worked on several evangelization projects in different countries, I am now back in Peru. I can only admire God’s faithfulness, His love for me which sustains me and the joy of having given my life to Jesus.

    I can see every day the marvels God achieves in the lives of the poor who cry out to Him. Jesus is present : He consoles the afflicted, He strengthens the weak, He heals the broken-hearted, where there is despondency He gives hope. My joy is to be His little instrument, a witness of His mercy and of the joy experienced when giving one’s life to Jesus !

    Sr. Eva of Jesus

    témoignage de

    Valérie

    Originaire de Paris, je suis entrée à la Communauté il y a une vingtaine d’années. Je finissais mes études en Lettres modernes et en Histoire à la Sorbonne.

     

    J’avais tout pour être heureuse mais je cherchais désespérément un sens à ma vie. J’avais juste oublié l’essentiel : Dieu.

    La Sainte Vierge est venue me chercher dans toutes mes impasses et a commencé à me conduire pas à pas pour me faire revenir à l’Eglise et me permettre de découvrir la Communauté. Inscrite à un camp de jeunes au Liban pendant l’été 1997, ce fut une expérience décisive suivie rapidement d’une année Nazareth (un temps pour Dieu proposé aux jeunes pour discerner leur vocation).

    J’ai senti clairement un appel aux Béatitudes car, aspirant à l’union à Dieu à l’école du Carmel, j’étais très attirée par la spiritualité mariale et la beauté de la liturgie. J’y ai découvert la joie de la vie fraternelle et l’accueil des pauvres, une vie simple et sobre comme remède au matérialisme, le tout cimenté par la prière liturgique et l’adoration eucharistique. Bref, tout me semblait familier et attirant. Une évidence s’est vite imposée à moi : après deux années de recherche, j’avais enfin trouvé ma famille spirituelle.

    Aujourd’hui, je vis mon appel communautaire au sein de la Branche laïque en ayant fait un vœu de célibat pour le Royaume. Cet appel me permet de vivre ma consécration et d’être pleinement épouse du Christ dans un discret témoignage, tout en exerçant un métier que j’aime.

    Je travaille en effet aux Editions des Béatitudes à Nouan-le-Fuzelier. Un cadeau vraiment providentiel car, à la fin de mes études littéraires, je me destinais justement aux métiers de l’édition… Le Seigneur m’a redonné cela après m’avoir demandé de tout quitter pour Le suivre. C’est une grande joie de pouvoir vivre l’intégralité de la vie communautaire tout en exerçant sur place un métier sur mesure ! Ce travail est aussi l’occasion de pouvoir participer à une œuvre d’évangélisation par le media du livre qui m’a toujours passionnée.

    Enfin, une autre chose qui me tient à cœur : la musique et le chant en particulier. J’ai la joie de faire partie de l’équipe des chantres pour animer les offices et les messes au service de la Communauté et des retraitants qui la visitent. Aider les autres à prier grâce à la musique, c’est tellement beau !

    Tout mon cheminement pourrait se résumer en une phrase : « Approchez-vous de Lui et Il s’approchera de vous. » (Jc 4,8) C’est par le Cœur de Marie que j’ai pu entrer dans l’intimité du Cœur de Jésus. Deo gratias !

    Valérie

    Bart et Veerle

    témoignage de

    Bart et Veerle

    Nous nous sommes mariés en 1993, et avons trois enfants. Belges néerlandophones, nous habitons en Flandres (Belgique).

    C’est comme « touristes », en visitant l’abbaye Saint-Martin-du-Canigou, que nous avons fait la rencontre de la Communauté des Béatitudes. La joie, la beauté de la liturgie et la communion des états de vie nous ont tout de suite interpellés.

    Dans notre quête spirituelle, nous avons beaucoup cherché ! Et c’est dans la Communauté que nous avons vraiment rencontré le Christ ! Whaou ! Quel changement dans notre vie. Nous avons découvert la diversité de la prière et de la spiritualité : vêpres byzantines, entrée en shabbat, danses d’Israël, renouveau charismatique, spiritualité carmélitaine. Et avec l’internationalité, la Communauté a formidablement élargi notre regard sur le monde.

    Dans la Communauté des Béatitudes nous aimons cet équilibre entre la vie contemplative et la vie active et missionnaire. A la fois la prière intérieure, l’adoration, le silence, mais aussi la louange et la prière charismatique.

    Quelle belle unité !

    Bart et Veerle

    témoignage de

    Sr Claire d'Assise

    Je suis d’origine anglaise, et de nationalité néo-zélandaise.

    J’avais seize mois lorsque nous avons quitté l’Angleterre pour la Nouvelle-Zélande, pays pour lequel mon père a eu un coup de cœur lors de ses voyages maritimes.

    Jeune, j’avais des aspirations plutôt artistiques, avec une attirance pour les beaux-arts. Ce rêve n’a pas pu être réalisé pour différentes raisons. J’ai fait plusieurs formations qui m’ont permis de travailler, tout en cherchant ma vocation. A l’époque je m’orientais déjà vers la vie consacrée… mais où ?

    Il fallait attendre l’heure de Dieu ! Cette attente, un peu douloureuse, a été un apprentissage nécessaire pour ne pas faire demi-tour devant les silences de Dieu. Après six ans de recherche, la réponse est venue. On faisait circuler dans un groupe de prière une vidéo sur une « nouvelle communauté » en France. Un couple allemand/néo-zélandais, qui fréquentait « cette communauté » en Allemagne, voulait la faire connaître en NZ. Voilà que je découvrais des jeunes vivant une vie de prière intense, et avec en plus, la présence d’artistes consacrées ! Je découvrais ainsi la « Communauté des Béatitudes ».

    Il fallait quelque chose d’un peu particulier, un je ne sais quoi d’assez fort pour convaincre une âme plutôt timide à tout quitter ; famille, travail, pays, culture, langue, pour suivre l’appel de son cœur et partir au large, vers l’inconnu.

    Aujourd’hui c’est la gratitude qui habite mon cœur. En Lui j’ai appris une vie nouvelle, ample, libre ; la vie du Royaume. Je suis devenue citoyenne de ce Royaume, cherchant le chemin de mon cœur pour y habiter encore plus profondément et pour le communiquer autour de moi.

    Je donnerai ce conseil : ne pas cesser d’écouter les aspirations de notre cœur : ce sont les désirs que Dieu met en nous, et Il peut tout, car Il est avec nous et pour nous !

    Sœur Claire d’Assise

    testimony of

    Sr. Clare of Assisi

    I’m a New-Zealander of English origin. I was sixteen months old when we left England for New Zealand, a country my father fell in love with in the course of his maritime journeys.

    In my youth my aspirations were more of an artistic nature with an attraction to the fine arts. For different reasons this dream never came true.I went through different types of training which allowed me to work whilst seeking my vocation. At the time I was already thinking of a consecrated life… but where ?

    I had to wait for God’s hour! This time of somewhat painful waiting proved necessary to learn not to turn away when confronted with God’s silences. After a 6-year search I received the answer I was waiting for. In a prayer group a video on a ”new community” in France was making the rounds. A German/New Zealand couple in touch with “that community” in Germany desired the Community to be known in NZ I discovered young people experiencing an intense life of prayer and what’s more there were consecrated artists present ! That is how I discovered the “Community of the Beatitudes”.

    It needed something strong and somewhat out of the ordinary to convince a rather timid soul to leave everything/ family, work, country, culture and language to follow the call received in her heart and set sail toward the unknown.

    Today my heart is full of gratitude. In Him I have learned to live a new, ample, free life : the life of the Kingdom. I have become a citizen of that Kingdom searching the way in my heart that I may live ever more deeply in that Kingdom and communicate it to all around me.

    The advice I would give is to always listen to our heart’s aspirations : they are the desires God implants in us, and He can do all things for He is with us and on our side !

    Sr. Clare of Assisi

    Guillem et Esther

    témoignage de

    Guillem et Esther

    Nous sommes Guillem et Esther. Originaires de Barcelone, nous sommes rentrés à la Communauté lorsque nous étions fiancés en 1995. Esther avait fait des études d’institutrice et de pianiste et Guillem des études de journalisme. Nous avions connu la Communauté aux sessions d’été qu’elle organisait à Lourdes. Puis nous l’avons fréquentée en allant régulièrement faire des séjours dans la maison de Saint Martin du Canigou à 250 kms de chez nous.

    Esther : moi j’étais touchée par la vie de prière, la vie fraternelle et par l’eschatologie : « voir le Peuple de Dieu (frères, sœurs, familles, prêtres), vivre le Royaume au milieu de nous » : cela se sentait, se respirait, se voyait…
    Guillem : ce qui me touchait c’était la dimension de mission et d’évangélisation. On voyait que la fécondité des missions de la Communauté prenait sa source dans la vie de prière.

    Nous portions tous les deux un désir de consacrer notre couple à Dieu et au service de son Royaume. Le Seigneur nous a montré la Communauté et son charisme comme la réponse à ce désir profond qui nous habitait.

    Esther : cette évidence m’est apparue en premier. J’ai attendu et prié que le moment vienne pour Guillem.
    Guillem : pendant une Semaine Sainte à la Communauté à l’abbaye Saint-Martin, en faisant du jardinage, j’ai ressenti moi aussi cet appel !

    Nous avons passé neuf ans en vie communautaire résidentielle, pendant lesquelles nous avons poursuivi nos études par de la psychopédagogie pour Esther et de la théologie pour Guillem. Et en 2004, nous avons été envoyés pour fonder la Communauté en Espagne dans le diocèse de Segorbe-Castellon. C’est là qu’après dix ans de mariage, le Seigneur nous a bénis avec l’arrivée de notre fille, cadeau de la Vierge Marie. Cela nous a préparés à l’apostolat que nous vivons aujourd’hui auprès des jeunes mamans célibataires en difficulté.

    Aujourd’hui, nous travaillons tous les deux comme institutrice et au service de la communication du diocèse. Nous proposons aussi des veillées de prière, des retraites et des sessions toute l’année.

    Nous vivons une réalité missionnaire qui est nourrie par une vie d’amitié avec Dieu, par la prière, les sacrements, la conversion continuelle.

    Quand on est en mission, le Seigneur nous fait vivre une pauvreté à tous les niveaux. Cela n’est pas toujours facile, mais nous expérimentons que plus on est pauvre, plus on est riche, et plus grandit en nous la certitude que le Seigneur Seul agit dans les cœurs au milieu du monde.

    Guillem et Esther

    témoignage de

    Jean-Claude et Martine

    Nous sommes, Jean-Claude, diacre permanent, et Martine, parmi les tous premiers membres de la Communauté.

    Nous étions tous les deux étudiants à la faculté de médecine de Nancy et voici que nos chemins se sont croisés en 1970 dans le cadre de l’aumônerie protestante réformée que fréquentait aussi le fondateur de la Communauté et quelques autres anciens. Nous nous posions bien des questions sur Dieu, sur la Vérité, sur notre avenir…

    En juillet 1974, à la fin de nos études, nous nous sommes mariés Peu auparavant le Renouveau charismatique était passé par là et suite au témoignage de nos amis Gérard Croissant et de son épouse Jo, nous avions reçu l’effusion du Saint Esprit, ce qui orienta radicalement notre vie. Nous comprîmes que Jésus était une personne, vivante et agissante, qui nous appelait à sa suite à marcher dans la sainteté. La solution pour y arriver, c’était la vie communautaire car, même si chacun a son chemin, on ne peut y arriver seul. La vie communautaire permettait de s’organiser et de se stimuler afin que Dieu soit toujours le premier servi.

    Répondant, dans un acte de foi, à l’appel du Seigneur, nous nous sommes lancés tête baissée dans ce projet fou et inédit et avons intégré la première maison de la Communauté à Cordes en septembre 1975, cela fait 44 ans. Après quelques mois, nous sommes partis, sans rien, fonder la Communauté en Israël, et vivre proches du peuple élu dont nous apprenons tant de choses.

    De retour en France, nous avons participé à diverses nouvelles fondations et assumé des responsabilités variées : pastorale des jeunes, adolescents puis adultes, services administratifs et juridiques, formation, soutien aux œuvres de compassion de la communauté ainsi que diverses tâches de gouvernement qui nous ont bien occupés !

    Que retenir de ce parcours ? Nous avons connu des hauts et des bas, des temps bénis et des temps de désert, des périodes de communion et d’autres de dissensions… Mais après 44 ans, la certitude qui nous habite et qui demeure intacte, c’est que la Communauté est un don de Dieu, elle n’est pas une œuvre humaine, et ce que Dieu donne, Il ne le reprend pas. Si nous, nous sommes inconstants, notre Dieu est fidèle, nous pouvons compter sur Lui ! C’est là notre force qui nourrit notre espérance.

    Jean-Claude et Martine Michel

    témoignage de

    Sr Claudia de l'Agneau de Dieu

    Je m’appelle Sr Claudia de l’Agneau de Dieu. J’ai grandi non loin de Saint Gall en Suisse. Avant d’entrer en 2010 à la Communauté des Béatitudes à Zug, j’ai fait des études de théologie.

    A l’âge de dix-sept ans j’ai eu la chance de faire une rencontre personnelle avec Dieu. J’ai alors ressenti une joie et une paix que je n’avais jamais connues avant !

    Après cette découverte de l’amour de Dieu pour moi j’ai voulu me mettre au service du Seigneur et passer du temps avec Lui dans la prière. Je le cherchais entre autres en m’investissant dans l’organisation des JMJ en Suisse. Louer Dieu en jouant du piano avec d’autres jeunes dans un groupe de louange me procurait toujours beaucoup de joie.

    Durant mes études, une question me travaillait continuellement: « Suis-je appelée à fonder une famille et à me mettre au service d’une paroisse ou bien suis-je appelée à la vie consacrée ? » J’appréciais la beauté du mariage et j’aimais beaucoup les enfants. Mais au fond, l’attirance pour la vie consacrée était la plus forte. J’ai alors demandé au Seigneur des signes concrets pour recevoir une lumière.

    Pour mieux connaître le quotidien d’un monastère j’ai vécu un an chez les Filles de la Croix à Rome. Touchée par la lecture de la Parole de Dieu et le témoignage des sœurs, mon désir de consacrer ma vie au Seigneur grandissait toujours plus en moi. Mais dans quelle communauté aller ? J’en visitais plusieurs à Rome, mais il y en avait tellement … de toutes sortes et de toutes les couleurs ! Alors, comment faire ? Mon accompagnateur spirituel me conseilla de noter tous les éléments importants survenus dans ma vie et ma prière personnelle. À ma plus grande surprise et avec beaucoup de joie j’ai réalisé que tout ce que j’avais écrit dans ma liste correspondait au charisme de la Communauté des Béatitudes : la beauté de la liturgie, l’adoration quotidienne du Saint-Sacrement, la vie fraternelle entre les sœurs, les frères et les membres laïcs, ainsi que la fidélité à l’Église universelle !

    Aujourd’hui, à 32 ans, je suis sœur à la communauté en Suisse et j’ai prononcé les vœux définitifs le 8 décembre 2018. Je suis très heureuse d’appartenir totalement au Seigneur. À Zug nous sommes une quinzaine de frères, sœurs et laïcs. Un des apostolats principaux du foyer est la nouvelle évangélisation auprès et avec les jeunes, dans lequel je suis impliquée. Toutefois notre première mission est la prière.

    Confiante, je remets mon avenir dans les mains du Seigneur. Il est tellement bon ! Jusqu’à présent il a dépassé toutes mes attentes. Chaque jour nouveau est l’occasion pour moi de découvrir son amour délicat, jusque dans les plus petits détails du quotidien.

    La vie avec Lui  vaut vraiment la peine !

    Sœur Claudia de l’Agneau

    TESTIMONY OF

    Sister Claudia of the Lamb

    My name is Sr Claudia of the Lamb of God. I grew up not far from St. Gallen in Switzerland. Before joining the Community of the Beatitudes in Zug in 2010, I studied theology.

    At the age of seventeen I had the chance to have a personal encounter with God. I felt a joy and peace that I had never known before!

    After this discovery of God’s love for me I wanted to put myself at the service of the Lord and spend time with Him in prayer. One of the ways I sought to do this was by getting involved in the organisation of the WYD in Switzerland. Praising God by playing the piano with other young people in a worship group always gave me great joy.

    During my studies, I was constantly asked the question: “Am I called to start a family and serve in a parish or am I called to the consecrated life? I appreciated the beauty of marriage and I loved children. But deep down, the attraction for the consecrated life was the strongest. So I asked the Lord for concrete signs to receive a light.

    In order to get to know the daily life of a monastery better, I spent a year with the Daughters of the Cross in Rome. Touched by the reading of the Word of God and the witness of the sisters, my desire to consecrate my life to the Lord grew more and more. But which community to go to? I visited several in Rome, but there were so many … of all kinds and of all colours! So, what to do? My spiritual guide advised me to write down all the important things that had happened in my life and my personal prayer. To my great surprise and joy, I realised that everything I had written in my list corresponded to the charism of the Community of the Beatitudes: the beauty of the liturgy, the daily adoration of the Blessed Sacrament, the fraternal life between the sisters, brothers and lay members, as well as the fidelity to the universal Church!

    Today, at the age of 32, I am a sister in the community in Switzerland and I took final vows on 8 December 2018. I am very happy to belong totally to the Lord. In Zug we are about 15 brothers, sisters and lay people. One of the main apostolates of the house is the new evangelisation among and with young people, in which I am involved. However, our first mission is prayer.

    Confidently, I place my future in the hands of the Lord. He is so good! So far He has exceeded all my expectations. Each new day is an opportunity for me to discover His gentle love, even in the smallest details of everyday life.

    Life with Him is really worth it!

    Sister Claudia of the Lamb

    témoignage de

    Fr. Etienne

    D’une famille nombreuse où on priait une dizaine de chapelet tous les soirs, j’ai perçu l’Amour absolu de Dieu à 12 ans autour d’un feu scout : je voyais les humains si microscopiques sous la voie lactée, et chaque Ave Maria était comme une flèche d’Amour divin. J’ai saisi qu’il n’y aurait personne d’aussi grand et beau que Dieu à qui donner ma vie.

    Comme à l’école ça allait bien, j’ai mis cela de côté. Je cherchais beaucoup d’argent, faisais beaucoup de voyages et de sports, mais sans jamais pouvoir trouver l’absolu.
    J’ai fait HEC. Puis je suis devenu directeur des opérations d’une compagnie de safaris. J’y pratiquais de l’alpinisme au Kilimandjaro et de la plongée sous-marine. Mais de nouveau la Bonté inouïe de Dieu est venue me visiter… sur le toit d’une Land Rover ! Je me trouvais au milieu de la grande migration des bêtes sauvages en Tanzanie : le Créateur de ces merveilles devait vraiment être encore plus extraordinaire. J’ai commencé à vraiment lire la Bible et aller à la messe chaque jour à la mission.

    A l’époque, j’ai vu les tentes de centaines de milliers de Rwandais rescapés du génocide, sans personne pour se lever et les secourir. J’ai fait un volontariat dans les Commandos Marine en passant la sélection comme officier de réserve. Mais en lisant la vie de Mère Teresa, j’ai vu que l’action la plus efficace de toutes pour le bien de ce monde, c’était la prière et la charité.

    Je suis entré à la Communauté des Béatitudes en 1998, et pour deux raisons principales  :

    – j’y ai vu réunis tous les états de vie en train de louer et adorer le Bon Dieu, dans une profonde joie. Tout cela constituait à mes yeux comme une anticipation du Ciel ;
    – j’y ai vu des frères et sœurs partageant tous un grand désir de sainteté, et cherchant, chacun avec ses faiblesses, à vivre d’abord la radicalité de la charité.

    On m’a ensuite envoyé selon les besoins en mission sur les cinq continents. Ordonné prêtre : la célébration de la Messe est devenue mon Ciel quotidien. J’ai eu la chance de passer un doctorat biblique sur la version araméenne ancienne des Évangiles pour annoncer Jésus en s’appuyant davantage sur l’autorité du texte même, et participer aux travaux catholiques de retraduction.

    Actuellement, je suis curé dans la mission du port de Lima (Pérou). Jésus touche les cœurs, il vaut plus que tout la peine d’être suivi, et Lui seul ne déçoit jamais:

    Ep 3, 19 : « L’amour du Christ surpasse tout ce qu’on peut connaître ». Le reste ça peut être bien, mais à côté, ce n’est pas grand-chose.

    Fr. Etienne

    TESTIMONY OF

    Fr. Etienne

    From a large family where we prayed a dozen rosaries every night, I perceived the absolute Love of God at the age of 12 around a scout fire: I saw humans so microscopic under the Milky Way, and each Hail Mary was like an arrow of divine Love. I understood that there would be no one as great and beautiful as God to give my life to.

    As school was going well, I put it aside. I looked for a lot of money, did a lot of travelling and sports, but I could never find the absolute.
    I went to HEC. Then I became the operations manager of a safari company. There I did mountaineering in Kilimanjaro and scuba diving. But again God’s incredible goodness came to me… on the roof of a Land Rover! I was in the middle of the great migration of wild animals in Tanzania: the Creator of these wonders must really be even more extraordinary. I started to really read the Bible and go to mass every day at the mission.

    At that time I saw the tents of hundreds of thousands of Rwandan genocide survivors, with no one to stand up and help them. I volunteered in the Marine Commandos and passed the selection as a reserve officer. But reading the life of Mother Teresa, I saw that the most effective action of all for the good of this world was prayer and charity.

    I joined the Community of the Beatitudes in 1998, and for two main reasons:

    – I saw all the states of life gathered there, praising and adoring the Good God, in a profound joy. To me, all this was like an anticipation of Heaven;
    – I saw brothers and sisters all sharing a great desire for holiness, and seeking, each with his or her weaknesses, to live first of all the radicality of charity.

    I was then sent as needed on mission to the five continents. Ordained a priest: the celebration of Mass became my daily Heaven. I had the chance to do a biblical doctorate on the ancient Aramaic version of the Gospels in order to proclaim Jesus by relying more on the authority of the text itself, and to participate in the Catholic work of re-translation.

    At present I am a parish priest in the mission of the port of Lima (Peru). Jesus touches hearts, He is worth following more than anything else, and He alone never disappoints:

    Eph 3:19: “The love of Christ surpasses all that can be known”. The rest may be good, but next to it, it is not much.

    Bro. Etienne

    témoignage de

    Joumana

    Je suis Joumana du Liban. J’ai rejoint la Communauté il y a quatorze ans déjà, à l’âge de 25 ans. Avant cela, j’étais prof de philosophie pour des classes de terminales, et assistante de production dans des programmes culturels télévisés.

    Ayant vécu des phases de remise en question de ma foi d’une part, aimant beaucoup la vie et rêvant de projets d’études avancés et de mariage d’autre part, j’étais loin de penser qu’un jour je « tomberais amoureuse de Dieu » et que cet amour m’appellerait à tout abandonner, et à tout donner.

    En pleine recherche de « la vérité », je lance à 20 ans un défi dans l’absolu : « si la philosophie me prouve que Dieu existe, je croirais, sinon, c’en est fini pour la foi ». Me prenant à la lettre, Dieu s’approcha de moi dans un premier temps à travers la philosophie… Ayant été invitée un samedi soir aux vêpres à la Communauté par un frère qui étudiait avec moi, le Dieu des philosophes acheva de découvrir son visage plein d’amour et de toucher mon cœur par la beauté qui émanait du lieu, des visages, des chants… et des prières spontanées : ce soir-là j’ai compris que son nom est « Seigneur », et qu’il est « la Vérité ».

    A 24 ans, la visite des reliques de Thérèse au Liban remit sur mon chemin la Communauté, et je découvris avec joie le programme tout neuf des retraites qu’elle venait de mettre en place. De retraite en retraite la folie d’un appel retentissait en moi et faisait tomber tous les autres désirs déjà présents. La force de ma résistance égalait celle de mon attirance vers cet amour que nul autre n’égalait, et jour après jour je me laissais envahir par ce désir unique : « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». Tout dans la Communauté parlait à mon cœur ! Alors j’ai dit oui, et je ne l’ai jamais regretté.

     « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »… pas de plus grand bonheur non plus, car « qui est en Dieu, ne manque de rien » !

    Joumana

    Julie

    testimony of

    Julie

    De nationalité libanaise, je vis dans la maison communautaire de Gharzouz, au Liban, depuis deux ans. Je suis architecte d’intérieur depuis 2012. J’ai ressenti un fort appel de Dieu il y a plusieurs années, et après un long discernement, j’ai réalisé que cet appel reposait sur plusieurs points : une vie de prière intense et un désir d’union avec Dieu, une vie fraternelle (c’est-à-dire en communauté) avec la communion de tous les états de vie (mixtes), un rayonnement missionnaire et un don total de moi-même tout en restant en contact avec le monde. 

    Mais dans quelle communauté ?
    Un jour, un ami m’a proposé d’aider les frères et sœurs de la maison Gharzouz dans une de leurs missions (l’organisation de journées spirituelles pour les écoles pendant le Carême). C’est à ce moment-là que j’ai vraiment fait connaissance avec la Communauté de près. Petit à petit, j’ai réalisé qu’elle correspondait à ce que je voulais et j’ai décidé de rejoindre la Communauté. 

    Je vis ma vocation dans tout ce que je fais :

    • dans une vie de prière avec l’eucharistie et l’adoration quotidiennes, avec les différents services divins (ainsi que le triduum pascal) qui renforcent ma relation avec Dieu, approfondissant toujours plus ma confiance en Lui.
    • enfin, dans les missions d’évangélisation, qui m’apprennent à devenir un vrai disciple : la joie de faire goûter aux autres le Royaume des Cieux et d’intercéder pour le monde qui a besoin de beaucoup de prière.

    Oh je n’oublie pas les petits combats de chaque jour qui m’enracinent dans ma vocation pour m’ouvrir les portes de la sainteté.

    “Une âme unie à Jésus est un sourire vivant qui le rayonne et le donne” (Sainte Elisabeth de la Trinité).

    Julie

    Julie

    testimony of

    Julie

    A Lebanese national, I have been living in the Community house of Gharzouz, in Lebanon, for two years. I am an interior designer since 2012.

    I felt a strong calling from God several years ago, and after a long discernment, I realized that this calling rested on several points : a life of intense prayer and a desire for union with God, a fraternal life (that is to say, in a community) with the communion of all states of life (mixed), a missionary outreach and a total gift of myself while remaining in touch with the world. But in which community ?

    One day, a friend suggested that I help the brothers and sisters of the Gharzouz house in one of their missions (the organization of spiritual days for schools during Lent). This is when I really got to meet the Community up close. Little by little I realized that it corresponded to what I wanted and I decided to join the Community.

    I live my calling in everything I do :

    • in a life of prayer with daily Eucharist and adoration, with the various Divine Services (as well as the Easter Triduum) that strengthen my relationship with God, deepening more and more my trust in Him.
    • finally, in evangelization missions, which teach me to become a true disciple : the joy of making others taste the Kingdom of Heaven and interceding for the world that needs much prayer.

    Oh I don‘t forget the little struggles of every day that root me in my calling to open the doors of holiness to me.

    A soul united to Jesus is a living smile that radiates Him and gives Him” (St Elizabeth of the Trinity).

    Julie

    témoignage de

    Fr. Johannes-Maria

    Je suis né et j’ai grandi à Berlin en Allemagne.

    Il y a maintenant 25 ans que je suis entré à la Communauté des Béatitudes. Pourtant rien ne m’y destinait. Avant cette nouvelle vie, j’avais commencé des études d’enseignement, avec des priorités bien claires : le sport et les activités physiques.

    À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à pratiquer le bicross. Ça donne de l’adrénaline pur ! Pour moi c’était plus qu’un simple passe-temps libre. C’était ma vie. Je passais tout mon temps sur le vélo, y investissant tout mon argent et toute mon énergie. La compétition était devenue pour moi source de reconnaissance. Il fallait briller.

    Mais tout cela, pour gagner un petit trophée en métal et être acclamé après la compétition. Pourtant ces moments sont éphémères.

    Bien plus tard, j’ai réalisé que je me trouvais dans une recherche permanente de performances. Tout ce qui ne servait pas cet idéal, je le méprisais. Progressivement et sans y être vraiment conscient je perdais le sens de la vie et devenait de plus en plus solitaire. Intérieurement, j’avais même perdu ma famille.

    Mais Dieu est bon ! À travers des circonstances miraculeuses, le Seigneur m’a conduit à Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine. C’est un sanctuaire marial visité par des millions de pèlerins du monde entier. J’y ai vécu une expérience forte avec le Dieu vivant.

    C’est très difficile de l’écrire en quelques mots, mais je peux simplement dire que je me suis rendu compte de mon égoïsme et de la froideur de mon cœur, en même temps que je découvrais l’amour ineffable de Dieu pour moi. Cette expérience m’a complètement changé !

    J’ai commencé une vie de prière régulière. Elle m’a permis de m’approcher de la vie ecclésiale. Puis je suis entrée à la Communauté des Béatitudes car il y avait en moi un profond désir de donner toute ma vie au Seigneur. J’y trouvé ma famille. J’y ai rencontré des frères et sœurs qui ont vécu des choses similaires avec Dieu. Je pouvais cheminer avec eux pour servir le Seigneur et servir l’Église.

    Et le temps passe vite… depuis je suis prêtre, j’essaye de rechercher les brebis perdues. Comme dans mon expérience, je souhaite leur parler de cette source profonde de bonheur que cherche chaque homme.

    Alors, n’hésite pas non plus à entrer en contact avec lui, à lui parler, à lui partager tes questions, tes soucis, tes problèmes, tes blessures. Et surtout prie-le de se manifester et de te montrer sa grande miséricorde pour toi.

    Frère Johannes Maria

     

    testimony of

    Br. Johannes Maria

    I was born and grew up in Berlin (Germany).

    It has been 25 years since I joined the Community of the Beatitudes. Yet I hadn’t planned anything in that direction. Before this new life, I had embarked on teaching studies, with clear priorities: sport and physical activities.

    At the age of 12, I started bicross. It gives one pure adrenaline! For me it was more than just a simple hobby. It was my life. I spent all my time on the bike, investing all my money and all my energy on it. Competition had become a source of recognition for me. I had to shine.

    All this, just to win a small metal trophy and be acclaimed after the competition ! Yet, how fleeting are such moments.

    Much later, I realized that I was constantly striving after performances. I despised everything that did not serve this ideal. Gradually and without being really aware of the situation, I lost the meaning of life and became more and more lonely. Internally, I had even lost my family.

    But God is good ! Through miraculous circumstances, the Lord led me to Medjugorje in Bosnia-Herzegovina. It is a Marian shrine visited by millions of pilgrims from all over the world. I experienced a strong encounter with the living God.

    It is very difficult to write about it in a few words, but I can only say that I was aware of my selfishness and the coldness of my heart, nevertheless discovering at the same time God’s ineffable love for me. This experience completely changed me !

    I began praying regularly. It allowed me to approach ecclesial life. I then joined the Community of the Beatitudes because there was a deep desire in me to give my whole life to the Lord. I found my family there. I met brothers and sisters who had experienced similar things with God. I could walk with them to serve the Lord and the Church.

    And time passes quickly… since then I have been ordained to the priesthood, I try to look for lost sheep. As in my experience, I want to tell them about this deep source of happiness that every man seeks after.

    So do not hesitate to get in touch with Him, to talk to Him, to share your questions, your worries, your problems, your wounds. And above all, pray to Him to manifest himself and show you His great mercy towards you.

    Br. Johannes Maria

    1er octobre :
    fête de sainte Thérèse de lisieux

    Soirées
    pétales de roses