GEWEIHTE BRÜDER UND PRIESTER

Weihe

Die Brüder antworten auf den Ruf Christi und wollen Ihm folgen, indem sie sich mit ihrem ganzen Wesen für die Heiligkeit einsetzen, weil sie überzeugt sind, dass die echte Quelle des Lebens sich in Christus findet. So beginnen sie einen ständigen Prozess der Verwandlung, um alles, was dunkel ist, hinter sich zu lassen und immer mehr nach dem göttlichen Licht zu streben, sie wollen das  erfahren, was der Psalmist beschreibt: „In deinem Licht schauen wir das Licht“ (Ps 36,10).

Betrachtung

Für die Brüder verwirklicht sich diese Suche nach einem Leben in Fülle vor allem in der Betrachtung des göttlichen Lichts: durch die Feier der Heiligen Eucharistie, das innere Gebet, die Anbetung des Allerheiligsten, das Stundengebet, die Lectio Divina und die Marienverehrung durch die tägliche Weihe an Maria sowie das Rosenkranzgebet.

COMMUNIO

Die Betrachtung Gottes führt zu einer frohen und strahlenden brüderlichen Communio, in der einer den anderen höher als sich selbst einschätzt (vgl. Phil 2, 3). Geprägt durch die Internationalität, wollen die Brüder, von denen einige Priester sind, in ihrem Zweig sowie mit den Schwestern und Laien der Gemeinschaft eine wahre geschwisterliche Communio leben.

MISSION

Die gemeinsame Mission macht deutlich, dass die Finsternis vorüber geht und schon das wahre Licht leuchtet (vgl. 1. Joh. 2, 8). Tatsächlich erlebt jeder Bruder, dass er, indem er dort ist, wohin der Herr ihn ruft, die Nächstenliebe durch das Werk der Gnade in der Welt verbreitet. Die konkreten Apostolate sind sehr unterschiedlich:  Leiter von Lagern für Kinder oder Jugendliche, Universitätsprofessor, Pfarrer, Rektor von Heiligtümern, Prediger von Exerzitien und Besinnungstagen, Religionslehrer usw.

Die Brüder

geben Zeugnis

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    témoignage de

    Fr. Olivier-Marie

    Originaire de St Germain-en-Laye, je suis le quatrième d’une fratrie de cinq enfants.

    De famille catholique pratiquante, j’ai vécu mon enfance et ma jeunesse dans une famille unie et aimante. Les activités qui me passionnaient étaient en particulier le scoutisme et le sport, surtout la voile en Bretagne. J’ai grandi paisiblement, sans gros soucis ni grandes questions, soutenu par quelques bons tuteurs : la famille, les amis et le scoutisme. Ma foi était toutefois superficielle, reçue comme un élément de mon éducation, parmi d’autres.

    A 21 ans, je suis parti trois ans à l’étranger pour finir mes études et travailler. Ce séjour, loin des miens, fut un déracinement, et s’est révélé difficile, et donc une étape forcée de maturation sur le plan personnel et spirituel. Et Dieu s’est bien servi de cela comme d’un tremplin.

    De retour en France, une parole inspirée, la rencontre providentielle avec un prêtre, un engagement caritatif auprès d’enfants handicapés… ont été autant de jalons de mon retour à Dieu. Jusqu’à l’étape décisive : ma participation à une retraite à la Communauté des Béatitudes.

    Au cours de ces quelques jours, j’ai vécu un retournement, un bouleversement intérieur, ce que l’on appelle une conversion. Ce qui ne me semblait jusque-là ni possible ni souhaitable est devenu pour moi, chemin de vie et de bonheur. Je recevais clairement l’appel à devenir prêtre. Cet appel avait retenti à la Communauté des Béatitudes avec une évidence étonnante. J’ai quitté Paris pour vivre une, puis deux années à la Communauté. Pour moi c’était clair : c’était là, car Dieu m’avait retrouvé et appelé là. J’y suis depuis seize ans et prêtre depuis maintenant six ans.

    Depuis le jour où cette certitude sereine m’a habité, je mesure que mon bonheur dépend de mon abandon total à Dieu. L’intuition reçue lors de cette courte retraite, il y a longtemps maintenant, se confirme à chaque instant : Dieu est fidèle et source d’une joie profonde.

    Quand Dieu appelle, c’est pour la Vie !

    Frère Olivier-Marie

    Zeugnis

    br. Olivier-Marie

    Ursprünglich komme ich aus St. Germain-en Laye und ich bin der vierte von fünf Kindern einer katholischen praktizierenden Familie. So durfte ich meine Kindheit und Jugend in einem harmonischen und von der Liebe geprägten Elternhaus erleben. Ich war begeistert bei den Pfadfindern und liebte den Sport, vor allem das Segeln in der Bretagne. So wuchs ich behütet auf: ohne große Sorgen oder große Fragen, unterstützt durch meine Familie, meine Freunde und die Pfadfinder. Mein Glaube war jedoch oberflächlich, einfach einer von vielen Bausteinen meiner Erziehung. Als ich 21 Jahre alt war, bin ich für drei Jahre ins Ausland gegangen, um mein Studium zu beenden und zu arbeiten. Dieser Aufenthalt, weit weg von meiner Familie, war wie eine Entwurzelung, die schwerer war als ich vermutet hatte. So wurde es zu einer Etape, die mich zwangsläufig menschlich und geistlich reifen lies und die Gott wie ein Trampolin benutzte.

    Zurück in Frankreich wurden mehrere kleine Ereignisse kleine Schritte zurück zu Gott: der Satz einer Person, der mich mitten ins Herz traf, eine von Gott gefügte Begegnung mit einem Priester und mein caritatives Engagement bei behinderten Kindern. All das führte mich schliesslich zum entscheidenden Wendepunkt: ich machte Exerzitien bei der Gemeinschaft der Seligpreisungen. Während dieser Tage habe ich eine innere Umwandlung und Erschütterung erlebt, was man eine Bekehrung nennt. Das was mir bis dahin weder möglich noch wünschenswert erschien, ist für mich ein Weg des Lebens und des Glückes geworden. Ich habe ganz klar den Ruf empfangen, Priester zu werden. Ich war verblüfft wie klar dieser Ruf war, den ich bei der Gemeinschaft der Seligpreisungen empfangen hatte. So habe ich Paris verlassen, um 1-2 Jahre in der Gemeinschaft zu leben. Für mich war klar, dass dies der Ort sei, denn Gott hatte mich dort wiedergefunden und gerufen. Ich bin nun seit 16 Jahren in der Gemeinschaft und inzwischen auch seit 6 Jahren Priester. Seit dem Tag, wo Gott mir diese Klarheit geschenkt hat hängt mein Glück allein von meiner Ganzhingabe an Gott ab. Diese erste Intuition, die ich während dieser kurzen Exerzitien empfangen habe, liegt jetzt lange Zeit zurück, aber sie bestätigt sich jeden Tag: Gott ist treu und die Quelle einer tiefen Freude.

    Wenn Gott ruft, dann ist es für das Leben!

    témoignage de

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    Je m’appelle frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie. Je suis né en Suisse allemande en 1986. Après mon lycée, j’ai étudié la géographie et la géologie à Zurich. C’est lors d’un pèlerinage en 2006 que j’ai connu la Communauté des Béatitudes. Attiré par la qualité de la vie fraternelle et par la beauté de la liturgie, j’ai rejoint, à l’âge de 21 ans, la maison de la Communauté à Zug (Suisse allemande). J’ai pu y terminer mes études.

    Et pourtant je n’en prenais pas le chemin !

    Après avoir vécu une belle enfance, très tôt, dès l’âge de 12 ans, j’ai commencé à mener une vie de plaisir et de liberté absolue, des fêtes et soirées à répétition. L’alcool, les dérives… et pourtant, je croyais avoir trouvé le grand bonheur.

    A 16 ans, mon « bonheur » s’est écroulé. En une seconde ! Un grave accident de scooter avec mon frère aîné. Nous nous sommes endormis en roulant, entrant en collision avec une voiture qui venait en sens inverse. Nous étions tous les deux gravement blessés. Allongé sur le sol, je ne pouvais plus bouger. C’était long avant que les secours arrivent. Ma vie ? quoi ? toutes ces fêtes, ces soirées, ces plaisirs… et maintenant ? Pour la première fois je cherchais du sens. N’y a-t-il pas quelque chose de plus ?

    Pendant mon hospitalisation de cinq semaines, j’ai cherché et cherché des réponses. C’est plus tard, et contrairement à toutes mes attentes, que je les ai trouvées au sein de l’Eglise catholique. En participant à une messe, quand le prêtre a élevé l’hostie, j’ai su intimement que Jésus était là, et qu’Il m’aimait.

    Incroyable ! Tout avait changé. Le sens de ma vie était maintenant JÉSUS ! Quelques années plus tard je décidai de Lui consacrer toute ma vie. C’est dans la Communauté des Béatitudes que j’ai prononcé mes vœux perpétuels, disant : « Seigneur Jésus, je renonce à moi-même pour ne m’attacher qu’à Toi, l’unique Trésor et la seule espérance de mon séjour sur la terre aussi longtemps que je vivrai. »

    Le 15 septembre dernier j’ai été ordonné diacre. Avec la tâche confiée par la Communauté de porter le souci de la pastorale jeune. Pour eux, être un « serviteur de la charité » et les conduire vers Jésus. Leur souhaitant de découvrir que seul Jésus peut combler nos désirs profonds, « Il est le Chemin, la Vérité et la Vie ! » (Jn 14, 6)

    « Me voici Seigneur, sans retard, sans réserve, sans retour, par amour ! » (Saint Michel Garicoïts)

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    Zeugnis von

    Br. Andreas

    Ich heisse Bruder Andreas vom Unbefleckten Herzen Mariens. Ich bin 1986 in der Deutschschweiz geboren. Nach der Matura studierte ich Geographie und Geologie in Zürich. Während einer Wallfahrt im Jahre 2006 traf ich die Gemeinschaft der Seligpreisungen. Angezogen von der Tiefe des brüderlichen Lebens und der Schönheit der Liturgie, bin ich im Alter von 21 Jahren in das Gemeinschaftshaus von Zug (Deutschschweiz) eingezogen. Gleichzeitig aber musste ich noch mein Studium abschliessen. Nach dem Studienabschluss bin ich dann als volles Mitglied am 1. November 2009 in die Gemeinschaft eingetreten. Wie konnte es soweit kommen?

    Denke ich über meine Kindheit nach, kommen mir sehr viele schöne Erinnerungen. Und doch begann ich schon sehr früh, ab dem Alter von 12 Jahren, ein Leben voller Ausgelassenheit und absoluter Freiheiten zu führen: Partys und Festabende reihten sich aneinander. Es floss viel Alkohol und mein Zustand war manchmal so, dass ich erst am nächsten Tag die Spuren meiner Dummheiten vom Vorabend wahrnehmen konnte… Irgendwie war ich aber überzeugt, dass ich in diesem Partyleben das grosse Glück meines Lebens gefunden hätte.

    Mit 16 Jahren allerdings brach dieses „Glück“ zusammen. In nur einer Sekunde nahm mein Leben einen komplett anderen Wandel! Ich hatte einen schweren Rollerunfall mit meinem älteren Bruder. Nach einer durchfeierten Nacht, wollten wir am Morgen nach Hause fahren. Während der Fahrt schliefen wir ein und kollidierten frontal mit einem Auto, das in die entgegengesetzte Richtung fuhr. Wir wurden beide schwer verletzt. Ich lag auf dem Boden und konnte mich nicht mehr bewegen. Es dauerte lange, bis Hilfe kam. Mein Leben? War das schon alles? All diese Partys, Ausgelassenheiten, Übertreibungen… und jetzt? Zum ersten Mal suchte ich nach dem Sinn meines Lebens. Gibt es nicht noch mehr?

    Während meines fünfwöchigen Krankenhausaufenthaltes habe ich unaufhörlich nach Antworten gesucht, besonders die Antwort auf die Frage nach dem Sinn des Lebens. Erst später, und entgegen all meinen Erwartungen, fand ich diese Antwort in der katholischen Kirche. Ich nahm an einer heiligen Messe teil. Als der Priester zur Wandlung die Hostie erhob, wusste ich mit einer absoluten Sicherheit, dass Jesus gegenwärtig ist in diesem Stück Brot und dass er mich liebt.

    Unglaublich! Für mich hat dieser Moment alles verändert. Ich wusste seither, dass JESUS der Sinn meines Lebens sein wird! Ich war damals 16 Jahre alt. Ein paar Jahre später beschloss ich, mein ganzes Leben Gott zu weihen. In der Gemeinschaft der Seligpreisungen habe ich meine ewigen Gelübde ausgesprochen und gesagt: „Herr Jesus, ich entsage mir selbst, und will mich nur an Dich binden, den einzigen Schatz und die einzige Hoffnung meines Seins auf Erden, solange ich lebe“.

    Am 13. Juli 2019 wurde ich zum Priester geweiht. Die Gemeinschaft hat mir die Jugendarbeit als meine Mission anvertraut. Für mich heisst das, den Jugendlichen ein „Diener der Liebe“ zu sein und ihnen allen den Weg zu Jesus aufzuzeigen. Dabei hoffe ich, dass sie in Ihm den entdecken, der allein unsere tiefsten Wünsche erfüllen kann: „Er ist der Weg, die Wahrheit und das Leben!“ (Joh 14,6)

    Bruder Andreas vom Unbefleckten Herzen Mariens

    témoignage de

    Fr. Etienne

    D’une famille nombreuse où on priait une dizaine de chapelet tous les soirs, j’ai perçu l’Amour absolu de Dieu à 12 ans autour d’un feu scout : je voyais les humains si microscopiques sous la voie lactée, et chaque Ave Maria était comme une flèche d’Amour divin. J’ai saisi qu’il n’y aurait personne d’aussi grand et beau que Dieu à qui donner ma vie.

    Comme à l’école ça allait bien, j’ai mis cela de côté. Je cherchais beaucoup d’argent, faisais beaucoup de voyages et de sports, mais sans jamais pouvoir trouver l’absolu.
    J’ai fait HEC. Puis je suis devenu directeur des opérations d’une compagnie de safaris. J’y pratiquais de l’alpinisme au Kilimandjaro et de la plongée sous-marine. Mais de nouveau la Bonté inouïe de Dieu est venue me visiter… sur le toit d’une Land Rover ! Je me trouvais au milieu de la grande migration des bêtes sauvages en Tanzanie : le Créateur de ces merveilles devait vraiment être encore plus extraordinaire. J’ai commencé à vraiment lire la Bible et aller à la messe chaque jour à la mission.

    A l’époque, j’ai vu les tentes de centaines de milliers de Rwandais rescapés du génocide, sans personne pour se lever et les secourir. J’ai fait un volontariat dans les Commandos Marine en passant la sélection comme officier de réserve. Mais en lisant la vie de Mère Teresa, j’ai vu que l’action la plus efficace de toutes pour le bien de ce monde, c’était la prière et la charité.

    Je suis entré à la Communauté des Béatitudes en 1998, et pour deux raisons principales  :

    – j’y ai vu réunis tous les états de vie en train de louer et adorer le Bon Dieu, dans une profonde joie. Tout cela constituait à mes yeux comme une anticipation du Ciel ;
    – j’y ai vu des frères et sœurs partageant tous un grand désir de sainteté, et cherchant, chacun avec ses faiblesses, à vivre d’abord la radicalité de la charité.

    On m’a ensuite envoyé selon les besoins en mission sur les cinq continents. Ordonné prêtre : la célébration de la Messe est devenue mon Ciel quotidien. J’ai eu la chance de passer un doctorat biblique sur la version araméenne ancienne des Évangiles pour annoncer Jésus en s’appuyant davantage sur l’autorité du texte même, et participer aux travaux catholiques de retraduction.

    Actuellement, je suis curé dans la mission du port de Lima (Pérou). Jésus touche les cœurs, il vaut plus que tout la peine d’être suivi, et Lui seul ne déçoit jamais:

    Ep 3, 19 : « L’amour du Christ surpasse tout ce qu’on peut connaître ». Le reste ça peut être bien, mais à côté, ce n’est pas grand-chose.

    Fr. Etienne

    ZEUGNIS VON

    Br. Etienne

    Als Kind einer großen Familie, in der jeden Abend ein Dutzend Rosenkränze gebetet wurden, habe ich mit 12 Jahren an einem Pfadfinderfeuer die absolute Liebe Gottes wahrgenommen: Ich sah die Menschen so mikroskopisch klein unter der Milchstraße, und jedes Ave Maria war wie ein Pfeil der göttlichen Liebe. Ich begriff, dass es niemanden geben würde, der so groß und schön war wie Gott, dem ich mein Leben schenken konnte.

    Da es in der Schule gut lief, legte ich es beiseite. Ich suchte viel Geld, unternahm viele Reisen und trieb viel Sport, aber ich konnte nie das Absolute finden.
    Ich studierte an der HEC. Dann wurde ich Betriebsleiter einer Safari-Firma. Dort betrieb ich Bergsteigen am Kilimandscharo und Tauchen. Doch wieder besuchte mich die unerhörte Güte Gottes – auf dem Dach eines Land Rovers! Ich befand mich mitten in der großen Wanderung der wilden Tiere in Tansania: Der Schöpfer dieser Wunder muss wirklich noch außergewöhnlicher gewesen sein. Ich fing an, wirklich in der Bibel zu lesen und jeden Tag in die Missionsstation zur Messe zu gehen.

    Damals sah ich die Zelte von Hunderttausenden Ruandern, die den Völkermord überlebt hatten, ohne jemanden, der aufstand und ihnen half. Ich machte einen Freiwilligendienst bei den Marinekommandos, indem ich die Auswahl als Reserveoffizier bestand. Aber als ich das Leben von Mutter Teresa las, sah ich, dass die wirksamste aller Maßnahmen für das Wohl dieser Welt das Gebet und die Nächstenliebe sind.

    Ich trat 1998 in die Gemeinschaft der Seligpreisungen ein, und zwar aus zwei Hauptgründen:

    – Ich sah dort alle Lebensstände versammelt, die in tiefer Freude den lieben Gott lobten und anbeteten. All das war für mich wie eine Vorwegnahme des Himmels;
    – Ich sah Brüder und Schwestern, die alle ein großes Verlangen nach Heiligkeit teilten und versuchten, jeder mit seinen Schwächen, zunächst die Radikalität der Nächstenliebe zu leben.

    Ich wurde dann je nach Bedarf in die Mission auf die fünf Kontinente geschickt. Zum Priester geweiht: Die Feier der Heiligen Messe wurde zu meinem täglichen Himmel. Ich hatte das Glück, meinen biblischen Doktortitel über die altaramäische Version der Evangelien zu machen, um Jesus zu verkünden, indem ich mich stärker auf die Autorität des Textes selbst stützte, und an den katholischen Arbeiten zur Rückübersetzung teilzunehmen.

    Derzeit bin ich Pfarrer in der Hafenmission von Lima (Peru). Jesus berührt die Herzen, er ist es mehr als alles andere wert, dass man ihm folgt, und er allein enttäuscht nie:

    Eph 3,19: „Die Liebe Christi übersteigt alles, was man kennen kann. Alles andere kann gut sein, aber im Vergleich dazu ist es nicht viel.

    Br. Etienne

    témoignage de

    Fr. Jean-Paul du Christ Rédempteur

    Le frère Jean-Paul a été ordonné prêtre le 26 juin 2021 à Libreville (Gabon). Médecin de formation, Fr. Jean-Paul a senti l’appel du Christ à devenir médecin des âmes… Actuellement en mission dans notre maison de Zug en Suisse allemande, il nous livre le témoignage de sa vocation en vidéo.

    zeugnis von

    Br. Jean-Paul von Christus dem Erlöser

    Br. Jean-Paul wurde am 26. Juni 2021 in Libreville (Gabun) zum Priester geweiht. Als ausgebildeter Arzt spürte Br. Jean-Paul den Ruf Christi, Arzt der Seelen zu werden… Derzeit ist er in unserem Haus in Zug in der Deutschschweiz im Einsatz und gibt uns in einem Video Zeugnis von seiner Berufung.

    témoignage de

    Fr. Nathanaël

    Parisien, je suis entré à la Communauté à l’âge de 24 ans après une maîtrise de philosophie et des études de finance.

    Je me souviens de mon premier appel qui remonte à l’âge de 7 ans. C’était alors un appel à la vie consacrée. Sans la connaître, j’avais vraiment fait mienne cette citation du Curé d’Ars : « il n’y a pas de plus grand bonheur sur terre que d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime ». Ce désir du plus grand bonheur, dans la consécration, est toujours resté au plus profond de mon cœur, même quand plus tard, j’ai pensé au mariage.

    C’est à 24 ans, comme une évidence, que j’ai tout quitté pour répondre à cet appel : famille, pays, culture, amis et petite amie, travail. Je suis rentré à la Communauté des Béatitudes en… Côte d’Ivoire, dans une mission catholique. C’est là que mon appel au sacerdoce est né, en voyant combien les gens avaient « besoin des sacrements ».

    Depuis, j’ai beaucoup voyagé : six ans en Afrique (Côte d’Ivoire, Rwanda, Gabon), Israël, Rome, Toulouse, Denver dans le Colorado… Et oui, les quatre continents ! C’est l’un des aspects de la Communauté que je préfère : l’internationalité. La Communauté m’a donné l’occasion de rencontrer le peuple de Dieu dans son universalité, et de le rencontrer en vérité, en profondeur. Comme frère et comme prêtre, on partage le plus intime de la vie des gens : leurs joies, leurs détresses, etc. On est là présent aux moments les plus heureux de leur vie (mariage, naissances, etc.) comme aux plus durs (décès…). Quelle grâce, et quelle richesse !

    Je peux témoigner que le Seigneur dit vrai lorsqu’Il promet le centuple en frères, sœurs, maisons… à ceux qui auront tout quitté pour Le suivre. Il m’a comblé bien au-delà de ce que j’aurais pu rêver. Depuis onze ans à Denver dans le Colorado, je reviens en France cette année, pour un nouveau service : celui de de notre maison et paroisse parisienne à Maisons Alfort. Après tant d’années à l’étranger, je reviens servir “mon” peuple qui en a tant besoin.

    Tu discernes un appel ? Alors je voudrais simplement te dire : si tu es baptisé, écoute ton cœur, et non tes peurs. Avance en eau profonde, Il sera fidèle.

    Frère Nathanaël

    ZEUGNIS VON

    Bruder Nathanael

    Ich komme aus Paris und trat der Gemeinschaft im Alter von 24 Jahren bei, nachdem ich einen Magister in Philosophie und ein Studium der Finanzwissenschaften abgeschlossen hatte.

    Ich erinnere mich an meinen ersten Ruf, der auf mein siebtes Lebensjahr zurückgeht. Damals war es ein Ruf zum geweihten Leben. Ohne sie zu kennen, hatte ich mir wirklich das Zitat des Pfarrers von Ars zu eigen gemacht: „Es gibt kein größeres Glück auf Erden, als Gott zu lieben und zu wissen, dass er uns liebt“. Dieser Wunsch nach dem größten Glück in der Weihe ist immer tief in meinem Herzen geblieben, auch als ich später an die Ehe dachte.

    Wie selbstverständlich habe ich mit 24 Jahren alles verlassen, um diesem Ruf zu folgen: Familie, Land, Kultur, Freunde und Freundin, Arbeit. Ich kehrte zur Gemeinschaft der Seligpreisungen in … der Elfenbeinküste zurück, in einer katholischen Mission. Dort entstand mein Ruf zum Priestertum, als ich sah, wie sehr die Menschen „die Sakramente brauchten“.

    Seitdem bin ich viel gereist: sechs Jahre in Afrika (Elfenbeinküste, Ruanda, Gabun), Israel, Rom, Toulouse, Denver in Colorado… Und ja, die vier Kontinente! Das ist einer der Aspekte der Gemeinschaft, der mir am besten gefällt: die Internationalität. Die Gemeinschaft hat mir die Möglichkeit gegeben, dem Volk Gottes in seiner Universalität zu begegnen und ihm in Wahrheit und in der Tiefe zu begegnen. Als Bruder und als Priester teilt man das Innerste des Lebens der Menschen: ihre Freuden, ihre Nöte etc. Man ist in den glücklichsten Momenten ihres Lebens (Hochzeiten, Geburten usw.) ebenso präsent wie in den schwersten (Tod…). Was für eine Gnade und was für ein Reichtum!

    Ich kann bezeugen, dass der Herr die Wahrheit sagt, wenn er denjenigen, die alles verlassen haben, um ihm zu folgen, das Hundertfache an Brüdern, Schwestern, Häusern … verspricht. Er hat mich weit über das hinaus erfüllt, was ich mir je erträumt hätte. Nach elf Jahren in Denver, Colorado, kehre ich dieses Jahr nach Frankreich zurück, um einen neuen Dienst zu übernehmen: die Leitung unseres Hauses und unserer Gemeinde in Maisons Alfort in Paris. Nach so vielen Jahren im Ausland komme ich zurück, um „meinem“ Volk zu dienen, das es so sehr braucht.

    Erkennst du eine Berufung? Dann möchte ich dir einfach sagen: Wenn du getauft bist, höre auf dein Herz und nicht auf deine Ängste. Gehe in tiefes Wasser, Er wird treu sein.

    Bruder Nathanael

    Frère Alphonse-Marie

    témoignage de

    Fr. Alphonse-Marie

    Originaire du Vietnam, je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants. J’ai grandi dans la foi grâce à des parents très pratiquants. J’ai bien pu suivre les parcours catéchétiques de ma paroisse mais je n’ai jamais pensé devenir prêtre ou religieux.  C’est seulement à l’âge de 22 ans, après mon bac, que je me suis posé la question de la vocation ! Pas très porté vers les études, j’ai raté les concours d’entrée dans les universités. Du coup l’année suivante, je suis resté dans ma famille pour aider mes parents dans le travail aux champs. J’avais l’occasion de venir à la messe tous les jours, participer à la chorale, faire la catéchèse aux enfants et j’accompagnais même mon curé dans ses déplacements.

    Un jour, après le chapelet du soir, une dame catéchiste est venue vers moi pour me dire : « mon fils, veux-tu devenir religieux ?». Tellement surpris par cette question, je ne savais pas quoi lui répondre. Hésitant, je lui répondit : « je n’y ai jamais pensé ». Elle me rétorqua : « alors va prier, et moi aussi, je vais prier pour toi ». Elle me confia deux lectures : L‘Histoire d’une âme de sainte Thérèse de Lisieux et la vie de saint Damien qui s’est occupé des lépreux sur l’île de Molokai.

    J’ai commencé à prier et à lire ces deux histoires. J’avais la chance aussi d’avoir un accompagnateur spirituel. Trois mois après, je voulais devenir religieux pour ressembler à  Ste Thérèse et St Damien pour son service des pauvres. Le sacerdoce n’était pas encore au centre de mon questionnement. Il faut savoir qu’au Vietnam, pour devenir prêtre il faut avoir des diplômes universitaires, et ce n’était pas du tout mon truc.

    Pendant cette période, tous les matins je me levais très tôt pour participer à la messe de… 4h30 ! J’aimais beaucoup la messe, surtout les homélies. Comme mon curé était âgé, il lui arrivait de ne pas prêcher. Quand ça arrivait, je n’étais pas content. Un jour, alors que cela se reproduisait, j’ai prié le Seigneur : « Seigneur, si tu fais de moi un prêtre, je prêcherai à sa place ». C’est tout simplement comme cela que j’ai eu le désir de devenir prêtre. Et cette prière a été exaucée… 20 ans plus tard !

    Avec ce désir de devenir religieux et prêtre, c’est une de mes cousines qui m’a fait rencontrer la Communauté des Béatitudes au Vietnam. Tout de suite, j’ai vu des frères et des sœurs ensemble et surtout tellement joyeux.  C’est cette communion des états de vie qui m’a attiré. „Seigneur, c’est là que je veux vivre“. Et voilà, j’y suis depuis ce 27 décembre 1999. Et maintenant prêtre, voilà exaucée cette prière faite il y a 20 ans, de prêcher pour les prêtres qui ne peuvent plus prêcher.

    « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ! » Alors pourquoi pas toi ? Crois seulement !

    Frère Alphonse-Marie

    Frère Alphonse-Marie

    Zeugnis von

    Bruder Alphonse-Marie

    Ich komme ursprünglich aus Vietnam und bin das älteste Kind einer Familie mit vier Kindern. Dank meiner sehr praktizierenden Eltern bin ich im Glauben aufgewachsen. Ich habe zwar an den katechetischen Kursen meiner Gemeinde teilgenommen, aber ich habe nie daran gedacht, Priester oder Ordensmann zu werden.  Erst im Alter von 22 Jahren, nach meinem Abitur, habe ich mir die Frage nach meiner Berufung gestellt! Da ich nicht sehr studienorientiert war, fiel ich bei den Aufnahmeprüfungen für die Universitäten durch. Deshalb blieb ich im nächsten Jahr bei meiner Familie und half meinen Eltern bei der Feldarbeit. Ich konnte jeden Tag zur Messe gehen, im Chor mitsingen, den Kindern Katechese geben und begleitete sogar meinen Pfarrer auf seinen Reisen.

    Eines Tages kam nach dem abendlichen Rosenkranz eine Katechetin auf mich zu und sagte: „Mein Sohn, willst du Ordensmann werden?“. So überrascht von dieser Frage, wusste ich nicht, was ich ihr antworten sollte. Zögernd antwortete ich ihr: „Ich habe noch nie darüber nachgedacht“. Sie erwiderte: „Dann geh beten, und ich werde auch für dich beten“. Sie vertraute mir zwei Lektüren an: Die Geschichte einer Seele der heiligen Therese von Lisieux und das Leben des heiligen Damian, der sich um die Leprakranken auf der Insel Molokai gekümmert hatte.

    Ich begann zu beten und diese beiden Geschichten zu lesen. Ich hatte auch das Glück, einen geistlichen Begleiter zu haben. Drei Monate später wollte ich Ordensmann werden, um der heiligen Theresa und dem heiligen Damian wegen seines Dienstes an den Armen zu ähneln. Das Priestertum stand noch nicht im Mittelpunkt meines Fragens. Man muss wissen, dass man in Vietnam einen Universitätsabschluss haben muss, um Priester zu werden, und das war überhaupt nicht mein Ding.

    Während dieser Zeit stand ich jeden Morgen sehr früh auf, um an der Messe um… 4h30 ! Ich mochte die Messe sehr, vor allem die Predigten. Da mein Pfarrer schon älter war, kam es manchmal vor, dass er nicht predigte. Wenn das passierte, war ich nicht glücklich. Eines Tages, als das immer wieder vorkam, betete ich zum Herrn: „Herr, wenn du mich zum Priester machst, werde ich an seiner Stelle predigen“. So kam es, dass ich den Wunsch hatte, Priester zu werden. Und dieses Gebet wurde erhört … 20 Jahre später!

    Mit diesem Wunsch, Ordensmann und Priester zu werden, war es eine meiner Cousinen, die mich mit der Gemeinschaft der Seligpreisungen in Vietnam bekannt machte. Sofort sah ich Brüder und Schwestern, die zusammen und vor allem so fröhlich waren.  Es war diese Gemeinschaft der Lebenszustände, die mich anzog. „Herr, dort will ich leben“. Und so bin ich seit jenem 27. Dezember 1999 dort. Und jetzt, da ich Priester bin, wird das Gebet, das ich vor 20 Jahren gesprochen habe, erfüllt, für die Priester zu predigen, die nicht mehr predigen können.

    „Wenn du glaubst, wirst du die Herrlichkeit Gottes sehen!“ Warum also nicht auch du? Glaube einfach!

    Bruder Alphonse-Marie

    témoignage de

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    Je m’appelle frère Anthony de la Transfiguration. Je viens de Boulder, USA, au pied des Montagnes Rocheuses. Alors que j’étais au séminaire diocésain, le Seigneur m’a appelé à entrer dans la Communauté des Béatitudes.

    Au séminaire, on nous a appris qu’au centre du Sacerdoce, il y a la vie liturgique. Or ce n’était pas cela qui m’avait attiré à devenir prêtre, et j’avais alors beaucoup à découvrir. Notre formation nous guidait vers les hauteurs de l’Eucharistie, en passant par les montées de la louange, l’art sacré et le chant.

    A la Communauté, j’ai été ébloui par la beauté de la liturgie, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai, finalement, discerné de continuer mon chemin vers le Sacerdoce. La Liturgie est un devoir et une œuvre, mais elle est d’autant plus une participation à la louange du Ciel ! Trois fois par jour, la cloche me coupe du travail. Je passe des soucis et contraintes du « monde » à une ambiance de paix et de beauté. Je me retrouve au milieu de frères et sœurs aussi bien que des anges et des saints. Là, je puise à la communion avec le Seigneur et avec les autres qui me fortifient pour demeurer en Lui au milieu de l’action du jour, que ce soit des œuvres du ministère ou des tâches pratiques.

    « Les frères et sœurs de la Communauté veilleront à être un seul corps et une seule âme, manifestant ainsi dans la liturgie l’unité du peuple de Dieu. En elle, ils puiseront les forces vives pour l’exercice de la charité ».  

    Depuis l’ordination, mon activité apostolique vise à semer les vocations, surtout chez les jeunes américains. Il s’agit d’aller chez les jeunes, de leur témoigner de la joie de tout donner. Je trouve souvent l’occasion de les faire goûter à la beauté de la liturgie. En mission sur les cités universitaires, souvent on les offre une belle célébration d’un office ou de l’Eucharistie. Je trouve chez les étudiants et jeunes adultes un recouvrement du sacré et du respect. Mais c’est souvent un pas de l’avant pour eux que de découvrir l’émerveillement à la Présence de Dieu, et aussi de s’ouvrir pour que le Seigneur puisse demeurer en eux.

    Je les invite à prendre du temps pour Dieu, dans une retraite ou un séjour à la Communauté à l’étranger, surtout en Israël où je suis affecté actuellement. Nous sommes entourés dans ce pays de la liturgie des différentes communautés religieuses (rite oriental, judaïsme…), sans parler des muezzins qui appellent les musulmans à leurs prières. Cela stimule les jeunes à chercher pour leur vie aussi un rythme de prière.

    Que l’on soit chez nous à Emmaüs pour des semaines de service, ou en sortie pour une semaine de camping en Galilée, chaque jour est centré sur l’Eucharistie, les Laudes, les Vêpres, et un examen de conscience suivi de la bénédiction avant le coucher. C’est un goût de la vie religieuse et de la vie communautaire pour ceux qui ouvrent leur cœur. Pour tous, cette habitude de la prière quotidienne permet de se garder dans la Présence de Dieu.

    Ces expériences avec les jeunes renouvellent ma vie spirituelle et mon écoute à la radicalité de l’Évangile. A quarante ans, est-ce que je commence à perdre l’élan ? Eh bien, garder la Liturgie au centre, c’est anticiper le Ciel, ainsi il n’y aura jamais aucune raison d’aller à la retraite !

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    ZEUGNIS VON

    Br. Anthony von der Verklärung

    Mein Name ist Bruder Anthony von der Verklärung. Ich komme aus Boulder, USA, am Fuße der Rocky Mountains. Als ich im Diözesanseminar war, rief mich der Herr dazu auf, in die Gemeinschaft der Seligpreisungen einzutreten.

    Im Seminar wurde uns beigebracht, dass das Zentrum des Priestertums das liturgische Leben ist. Das war es aber nicht, was mich zum Priesterberuf hingezogen hatte, und so gab es für mich viel zu entdecken. Unsere Ausbildung führte uns in die Höhen der Eucharistie, über die Steigungen des Lobpreises, der sakralen Kunst und des Gesangs.

    In der Gemeinschaft wurde ich von der Schönheit der Liturgie geblendet, und das war einer der Gründe, warum ich mich schließlich entschied, meinen Weg zum Priestertum fortzusetzen. Die Liturgie ist eine Pflicht und ein Werk, aber sie ist umso mehr eine Teilnahme am Lob des Himmels! Dreimal am Tag unterbricht mich die Glocke von der Arbeit. Ich gehe von den Sorgen und Zwängen der „Welt“ in eine Atmosphäre des Friedens und der Schönheit über. Ich befinde mich inmitten von Brüdern und Schwestern sowie von Engeln und Heiligen. Dort schöpfe ich aus der Gemeinschaft mit dem Herrn und mit anderen, die mich stärken, um inmitten des Tagesgeschehens, seien es Werke des Amtes oder praktische Aufgaben, in Ihm zu bleiben.

    „Die Brüder und Schwestern der Gemeinschaft werden darauf achten, dass sie ein Leib und eine Seele sind, und so in der Liturgie die Einheit des Volkes Gottes zum Ausdruck bringen. Aus ihr werden sie die lebendigen Kräfte für die Ausübung der Liebe schöpfen“.

    Seit der Priesterweihe zielt meine apostolische Tätigkeit darauf ab, Berufungen zu säen, vor allem unter jungen Amerikanern. Es geht darum, zu den Jugendlichen zu gehen und ihnen die Freude zu bezeugen, alles zu geben. Ich finde oft die Gelegenheit, sie die Schönheit der Liturgie erleben zu lassen. Bei Missionen in Universitätsstädten wird ihnen oft eine schöne Feier eines Gottesdienstes oder der Eucharistie geboten. Ich finde bei den Studenten und jungen Erwachsenen eine Wiedergewinnung des Heiligen und des Respekts. Aber es ist oft ein Schritt nach vorne für sie, das Staunen über die Gegenwart Gottes zu entdecken und sich zu öffnen, damit der Herr in ihnen wohnen kann.

    Ich lade sie ein, sich Zeit für Gott zu nehmen, in Exerzitien oder bei einem Aufenthalt in der Gemeinschaft im Ausland, vor allem in Israel, wo ich derzeit eingesetzt bin. Wir sind in diesem Land von der Liturgie der verschiedenen Religionsgemeinschaften (orientalischer Ritus, Judentum…) umgeben, ganz zu schweigen von den Muezzins, die die Muslime zu ihren Gebeten rufen. Das regt junge Menschen dazu an, auch für ihr Leben einen Gebetsrhythmus zu suchen.

    Ob man nun bei uns in Emmaus für Wochen des Dienstes ist oder auf einem Ausflug für eine Woche Camping in Galiläa, jeder Tag ist auf die Eucharistie, die Laudes, die Vesper und eine Gewissenserforschung, gefolgt vom Segen vor dem Schlafengehen, ausgerichtet. Dies ist ein Geschmack des religiösen Lebens und des Gemeinschaftslebens für diejenigen, die ihr Herz öffnen. Für alle ermöglicht diese Gewohnheit des täglichen Gebets, sich in der Gegenwart Gottes zu halten.

     

    Diese Erfahrungen mit jungen Menschen erneuern mein geistliches Leben und mein Hören auf die Radikalität des Evangeliums. Beginne ich mit vierzig Jahren, den Schwung zu verlieren? Nun, die Liturgie im Zentrum zu halten, bedeutet, den Himmel vorwegzunehmen, so wird es nie einen Grund geben, in den Ruhestand zu gehen!

    Br. Anthony von der Verklärung

    témoignage de

    Fr. Giuseppe Maria

    Je suis originaire de Sicile. Là-bas, dès l’enfance, mon cœur était habité par un désir fou de bonheur mais, en grandissant…  je ne le cherchais plus en Dieu ! J’avais mis mon cœur dans les études et mes objectifs de carrière artistique. L’influence de la pensée individualiste avait refroidi en moi l’élan de la gratuité. Mes relations avec les autres devenaient intéressées. Mes peintures devenaient sombres d’égoïsme. Quelquefois, j’avais l’impression d’oublier « quelque chose » d’essentiel.

    A l’âge de 24 ans j’ai fait une expérience très forte durant laquelle j’ai expérimenté la grandeur de l’Amour de Dieu. J’ai su que j’avais trouvé la perle précieuse de ma vie et sans douter de la valeur de son appel, je me suis mis à l’écoute. Dans mon cœur il y avait un très fort désir de me consacrer au Seigneur et de devenir prêtre.

    Ma rencontre avec la Communauté des Béatitudes, je l’ai faite pendant une soirée de prière du Renouveau Charismatique à Palerme. La « beauté surnaturelle » qui passait par les chants, la liturgie, les prières et la joie fraternelle m’ont bouleversé. Après quelques mois, c’est dans mon village que la Communauté est venue pour animer une mission d’évangélisation. Pendant une semaine, quelle joie de me trouver au milieu de ces frères et sœurs, leur bonheur, leur lumière. A force de les fréquenter, j’ai fait le pas : je suis entré dans la maison de la Communauté à Erice, en Sicile.

    En mai 2017 j’ai été ordonné prêtre et suis au service du Foyer de Noto près du sanctuaire de Notre Dame « Echelle du Paradis ».

    J’ai toujours cet appel à cœur : le service de l’édification du Royaume de Dieu par la recherche continuelle de l’union au Christ et la communion fraternelle. Dieu veut le salut et le bonheur de tous. Alors si tu as un grand désir de bonheur, de vivre pleinement ta vie comme une très belle « aventure d’amour », mets-toi à la suite du Christ et laisse-toi conduire par l’Esprit Saint sur le chemin des béatitudes. N’aie pas peur !

    « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui fera cela » (1 Th 5, 24)

    Frère Giuseppe Maria

    ZEUGNIS VON

    Bruder Giuseppe Maria

    Ich komme ursprünglich aus Sizilien. Dort war mein Herz schon als Kind von einer wahnsinnigen Sehnsucht nach Glück erfüllt, aber als ich älter wurde … suchte ich es nicht mehr in Gott! Ich hatte mein Herz in das Studium und meine Ziele einer künstlerischen Karriere gesteckt. Der Einfluss des individualistischen Denkens hatte in mir den Impuls der Unentgeltlichkeit abgekühlt. Meine Beziehungen zu anderen wurden immer interessierter. Meine Bilder wurden dunkel vor Egoismus. Manchmal hatte ich das Gefühl, „etwas“ Wesentliches vergessen zu haben.

    Im Alter von 24 Jahren hatte ich ein sehr starkes Erlebnis, bei dem ich die Größe der Liebe Gottes erfahren habe. Ich wusste, dass ich die kostbare Perle meines Lebens gefunden hatte, und ohne an dem Wert seiner Berufung zu zweifeln, hörte ich ihm zu. In meinem Herzen gab es einen sehr starken Wunsch, mich dem Herrn zu weihen und Priester zu werden.

    Meine Begegnung mit der Gemeinschaft der Seligpreisungen hatte ich während eines Gebetsabends der Charismatischen Erneuerung in Palermo. Die „übernatürliche Schönheit“, die durch die Gesänge, die Liturgie, die Gebete und die brüderliche Freude vermittelt wurde, hat mich überwältigt. Nach einigen Monaten kam die Gemeinschaft in mein Dorf, um eine Evangelisierungsmission zu leiten. Eine Woche lang war es eine große Freude, mich inmitten dieser Brüder und Schwestern, ihres Glücks und ihres Lichts zu befinden. Als ich immer häufiger mit ihnen zu tun hatte, wagte ich den Schritt: Ich trat in das Haus der Gemeinschaft in Erice, Sizilien, ein.

    Im Mai 2017 wurde ich zum Priester geweiht und diene im Foyer von Noto in der Nähe des Heiligtums Unserer Lieben Frau „Leiter des Paradieses“.

    Mir liegt immer noch diese Berufung am Herzen: der Dienst am Aufbau des Reiches Gottes durch das ständige Streben nach der Vereinigung mit Christus und der brüderlichen Gemeinschaft. Gott will das Heil und das Glück aller Menschen. Wenn du also eine große Sehnsucht nach Glück hast, dein Leben voll und ganz als ein sehr schönes „Abenteuer der Liebe“ zu leben, dann begib dich in die Nachfolge Christi und lass dich vom Heiligen Geist auf den Weg der Seligpreisungen führen. Hab keine Angst!

    „Er ist treu, der euch ruft; er wird auch das tun“ (1 Thess 5,24).

    Bruder Giuseppe Maria

    témoignage de

    Fr. Isaïe

    Je suis originaire de la région parisienne (Meaux), où j’ai vécu jusqu’à 15 ans. Ma famille était catholique et pratiquante. Bien que ‘turbulent’ pendant mon adolescence, je suis entré au petit séminaire jusqu’au bac, chez les Spiritains, dans le sud. Ces années furent pour moi une grâce, avec une ouverture extraordinaire sur la mission, et la fréquentation d’un monastère proche, m’a ouvert à la vie contemplative. En bref, ce fut l’occasion d’une ‘nouvelle’ conversion et la confirmation d’un appel. Au terme toutefois, mon cœur balançait entre l’entrée au monastère et l’une de ces ‘communautés nouvelles’ qui faisaient leurs premiers pas. Après deux ans de philosophie à la Catho de Paris, puis deux années comme coopérant en République islamique de Mauritanie, je me suis retrouvé pour un séjour d’une semaine, à la toute nouvelle maison de la Communauté de Pont-Saint-Esprit, grâce à des amis. Dieu est ‘relation’ et Il parle par des médiations diverses et formidables !

    Après la tempête intérieure de la décision, et le conseil fort inspiré d’un vieux moine, j’ai écrit à Pont et trois mois plus tard, je débarquais. C’était en 1979, il y a cette année 40 ans (déjà) ! Du séjour en juillet, je suis entré en octobre. Ce qui d’emblée m’a rejoint profondément, dans cette communauté, c’est l’amour des frères et sœurs pour le Seigneur et la charité mutuelle vécue, comme en une famille.

    La dimension juive ou de l’Orient chrétien, s’accordaient bien aussi à mes pôles d’intérêt. Quant à la vie mixte, cela m’allait bien. Sept mois après mon entrée, j’ai rejoint Jérusalem pour une année d’étude, puis suis descendu à Rome pendant trois ans pour poursuivre les études de théologie. Après, ce fut une litanie de destinations diverses du Liban (pendant la guerre), au Maroc, quelques années en France, puis le Gabon, le Rwanda, la Sicile…

    Voilà 33 ans j’étais ordonné prêtre : vicaire puis plus tard curé, dans le diocèse d’Albi, et pasteur en diverses pays ; Depuis sept ans maintenant, je me trouve donc dans l’Océan Indien, aujourd’hui curé de Terre Sainte (St Pierre) dans le sud de La Réunion ; Je m’y sens vraiment bien. Je vis, avec mes frères et sœurs sur notre foyer spirituel des Béatitudes de l’Eau vive, la prière, l’accueil, et les temps forts spirituels. La vie fraternelle est un cadeau précieux. L’universel m’attire, et La Réunion l’incarne en un microcosme humain, culturel et religieux extraordinaire : Je fais partie du Groupe de dialogue interreligieux (Hindous, Musulmans, Bahaïs… religions chinoises) depuis le début de mon arrivée, et suis délégué diocésain pour l’œuvre d’Orient pour soutenir les Chrétiens d’Orient.

    Dieu est vraiment fidèle. L’Eglise nous ouvre sur l’universel et la Communauté me permet de vivre cette dimension, à la fois apostolique et contemplative. Je rends grâce à Dieu, pour ces 40 années de belle aventure !

    Père Isaïe

    ZEUGNIS VON

    Pater Jesaja

    Ich komme aus der Nähe von Paris (Meaux), wo ich lebte, bis ich 15 Jahre alt war. Meine Familie war katholisch und praktizierend. Obwohl ich als Jugendlicher „turbulent“ war, trat ich bis zum Abitur in ein kleines Seminar ein, das bei den Spiritanern im Süden stattfand. Diese Jahre waren für mich eine Gnade, mit einer außergewöhnlichen Offenheit für die Mission, und der Besuch eines nahegelegenen Klosters öffnete mich für das kontemplative Leben. Kurz gesagt, es war die Gelegenheit einer „neuen“ Bekehrung und die Bestätigung einer Berufung. Am Ende schwankte mein Herz jedoch zwischen dem Eintritt in ein Kloster und einer dieser „neuen Gemeinschaften“, die gerade ihre ersten Schritte machten. Nach zwei Jahren Philosophie an der Katho in Paris und zwei Jahren als Entwicklungshelfer in der Islamischen Republik Mauretanien fand ich mich dank Freunden für einen einwöchigen Aufenthalt im neu errichteten Haus der Gemeinschaft in Pont-Saint-Esprit wieder. Gott ist ‚Beziehung‘ und er spricht durch verschiedene und großartige Vermittlungen!

    Nach dem inneren Sturm der Entscheidung und dem inspirierenden Rat eines alten Mönchs schrieb ich nach Pont und drei Monate später ging ich an Land. Das war 1979, dieses Jahr sind es (schon) 40 Jahre! Vom Aufenthalt im Juli reiste ich im Oktober ein. Was mich in dieser Gemeinschaft von Anfang an tief berührte, war die Liebe der Brüder und Schwestern zum Herrn und die gelebte gegenseitige Nächstenliebe, wie in einer Familie.

    Auch die jüdische Dimension und der christliche Osten passten gut zu meinen Interessen. Das gemischte Leben passte gut zu mir. Sieben Monate nach meinem Eintritt reiste ich für ein Studienjahr nach Jerusalem und ging dann für drei Jahre nach Rom, um das Theologiestudium fortzusetzen. Danach folgte eine Litanei verschiedener Reiseziele, vom Libanon (während des Krieges) bis nach Marokko, einige Jahre in Frankreich, dann Gabun, Ruanda, Sizilien….

    Vor 33 Jahren wurde ich zum Priester geweiht: Vikar, später Pfarrer in der Diözese Albi und Pastor in verschiedenen Ländern. Seit sieben Jahren befinde ich mich nun im Indischen Ozean, heute als Pfarrer von Terre Sainte (St. Pierre) im Süden von La Réunion; ich fühle mich dort wirklich wohl. Ich lebe mit meinen Brüdern und Schwestern in unserem geistlichen Zuhause der Seligpreisungen von Eau vive das Gebet, die Gastfreundschaft und die geistlichen Höhepunkte. Das geschwisterliche Leben ist ein wertvolles Geschenk. Das Universelle zieht mich an, und La Réunion verkörpert es in einem außergewöhnlichen menschlichen, kulturellen und religiösen Mikrokosmos: Ich bin seit Beginn meiner Ankunft Mitglied der Gruppe für interreligiösen Dialog (Hindus, Muslime, Bahai… chinesische Religionen) und bin Diözesandelegierter für das Orient-Werk, um die Christen im Orient zu unterstützen.

    Gott ist wirklich treu. Die Kirche öffnet uns für das Universelle und die Gemeinschaft ermöglicht es mir, diese Dimension zu leben, sowohl apostolisch als auch kontemplativ. Ich danke Gott für diese 40 Jahre voller Abenteuer!

    Pater Jesaja

    témoignage de

    Fr. Jean-Marie

    Je suis de Suisse romande. Avant de rentrer à la Communauté, j’étais jeune mécanicien-autos, dans un garage qui préparait des véhicules pour le Paris-Dakar.

    C’est lors d’un pèlerinage pour les vocations en 1983 que j’ai entendu très clairement dans mon cœur, l’appel de Jésus à devenir prêtre. J’allais avoir vingt ans. La parole de Jésus brûlait mon âme. Durant cette journée de prière nous méditions un texte du Pape Jean-Paul II, qui s’exprimait en ces termes « Bien chers jeunes, je voudrais vous adresser un appel tout particulier : réfléchissez. Comprenez que je vous parle de choses très importantes. Il s’agit de consacrer sa vie entière au service de Dieu et de l’Eglise… Ouvrez votre cœur à la rencontre joyeuse avec le Christ ressuscité ! Permettez à la force de l’Esprit Saint d’agir en vous et de vous inspirer les justes choix pour votre vie… C’est peut-être toi que le Seigneur appelle… ». Sur ces paroles du pape, ma vocation a germé. Durant plus de quatre ans et demi j’ai lutté. Ma profession me plaisait énormément et je n’arrivais pas à me décider. C’est après un pèlerinage à Medjugorje que j’ai pu m’abandonner au projet que Le Seigneur avait sur moi.

    Je me suis trouvé de passage à Ars, sans savoir que la Communauté des Béatitudes y organisait un rassemblement. Le choc ! Les liturgies festives me remplissaient d’une joie incroyable. Une sœur qui m’invite à assurer un tour d’adoration en pleine nuit ! Cette demande m’honorait. Quand je me suis trouvé face à Jésus-Eucharistie, j’avais le sentiment d’être réellement à ma place. „Une communauté qui adore voilà ce qu’il me faut“. Après ce coup de foudre, j’ai approfondi cette „rencontre“ en visitant la maison de Pont-Saint-Esprit. Tout simplement…

    Aujourd’hui, prêtre depuis 22 ans, je vis mon ministère sacerdotal en paroisse au service de la nouvelle évangélisation, entouré et aidé de mes frères et sœurs des Béatitudes. J’accorde une large place au service de la jeunesse. Notre maison paroissiale à Lausanne accueille un petit foyer d’étudiants. Avec eux, nous faisons du scoutisme et toutes sortes d’activités : camp en montagne, camp de ski, pèlerinage, JMJ, voyage humanitaire…

    Jésus nous appelle à des grands défis. Il compte aussi sur toi. Laisse ton empreinte dans ce monde. Il a besoin de la fraîcheur de tes jeunes années. „Viens suis-moi. Ensemble nous bâtirons la civilisation de l’Amour.“

    Frère Jean-Marie

    ZEUGNIS VON

    Bruder Jean-Marie

    Ich komme aus der französischsprachigen Schweiz. Bevor ich in die Gemeinschaft eintrat, arbeitete ich als junger Automechaniker in einer Werkstatt, die Fahrzeuge für die Rallye Paris-Dakar vorbereitete.

    Während einer Pilgerreise für Berufungen im Jahr 1983 hörte ich in meinem Herzen sehr deutlich den Ruf Jesu, Priester zu werden. Ich war gerade 20 Jahre alt. Das Wort Jesu brannte in meiner Seele. Während dieses Gebetstages dachten wir über einen Text von Papst Johannes Paul II. nach, der wie folgt lautete: „Liebe Jugendliche, ich möchte einen ganz besonderen Appell an euch richten: Denkt nach. Versteht, dass ich zu euch über sehr wichtige Dinge spreche. Es geht darum, sein ganzes Leben dem Dienst an Gott und der Kirche zu widmen… Öffnet euer Herz für die freudige Begegnung mit dem auferstandenen Christus! Erlauben Sie der Kraft des Heiligen Geistes, in Ihnen zu wirken und Sie zu den richtigen Entscheidungen für Ihr Leben zu inspirieren… Vielleicht bist du es, den der Herr ruft…“. Nach diesen Worten des Papstes keimte meine Berufung auf. Mehr als viereinhalb Jahre lang kämpfte ich. Mein Beruf gefiel mir sehr gut, aber ich konnte mich nicht entscheiden. Erst nach einer Pilgerfahrt nach Medjugorje konnte ich mich dem Plan, den der Herr für mich hatte, hingeben.

    Ich befand mich auf der Durchreise in Ars, ohne zu wissen, dass die Gemeinschaft der Seligpreisungen dort ein Treffen organisierte. Der Schock war groß! Die festlichen Liturgien erfüllten mich mit einer unglaublichen Freude. Eine Schwester, die mich einlädt, mitten in der Nacht eine Anbetungsrunde zu halten! Diese Bitte ehrte mich. Wenn ich mich vor dem eucharistischen Jesus befand, hatte ich das Gefühl, wirklich am richtigen Platz zu sein. „Eine Gemeinschaft, die anbetet, das ist es, was ich brauche“. Nach dieser Liebe auf den ersten Blick vertiefte ich diese „Begegnung“, indem ich das Haus in Pont-Saint-Esprit besuchte. Ganz einfach …

    Heute, seit 22 Jahren Priester, lebe ich meinen priesterlichen Dienst in der Pfarrei im Dienst der Neuevangelisierung, umgeben und unterstützt von meinen Brüdern und Schwestern der Seligpreisungen. Ich räume dem Dienst an der Jugend einen breiten Raum ein. Unser Gemeindehaus in Lausanne beherbergt ein kleines Studentenwohnheim. Mit ihnen machen wir Pfadfinderarbeit und alle möglichen Aktivitäten: Berglager, Skilager, Pilgerreise, Weltjugendtag, humanitäre Reise…

    Jesus ruft uns zu großen Herausforderungen auf. Er zählt auch auf dich. Hinterlasse deine Spuren in dieser Welt. Er braucht die Frische deiner jungen Jahre. „Komm mit mir mit. Gemeinsam werden wir die Zivilisation der Liebe aufbauen.“

    Bruder Jean-Marie

    témoignage de

    Fr. Pierre-Marie

    Né à la fin de la guerre 39-45, dans une famille chrétienne, j’ai toujours désiré être missionnaire. Au petit séminaire, j’ai rencontré un Père blanc (missionnaire d’Afrique). Ce qui m’a attiré vers eux, c’est qu’« ils priaient et mangeaient ensemble », disaient déjà les martyrs de l’Ouganda : la mission en vie communautaire, pour témoigner du « voyez comme ils s’aiment ». J’ai été ordonné prêtre en 1974 et envoyé en mission dans le désert du Sahara. Au moment où la mission était mise en cause, j’ai fait l’expérience de l’Esprit Saint. Alors, avec d’autres Pères Blancs, nous avons fondé une petite fraternité de moines-missionnaires. Ce fut le début d’une expérience enthousiasmante : de nouveaux convertis, venus de l’islam, rencontraient le Christ, tandis que certains musulmans se retrouvaient autour de fr. Christian de Chergé et l’un de nous à Tibhirine, dans le lien de la Paix. Cette expérience n’a pu se poursuivre en Algérie, ni même comme Père Blanc. L’évêque qui nous accueilla, le Bx Mgr Pierre Claverie, nous accompagna alors jusqu’au Lion de Juda et l’Agneau immolé.

    Nous y sommes restés, car nous y avons trouvé la prière, la vie liturgique, une vie communautaire dans la simplicité et l’abandon. Et nous fûmes les deux premiers prêtres à rejoindre la Communauté ayant déjà une véritable expérience missionnaire.

    Aussi, la Communauté m’envoya, dès 1983, fonder au Liban, en pleine guerre, et par la suite dans bien d’autres pays et sur d’autres continents. Mon ministère est surtout marqué par la prédication à travers des retraites et de grandes évangélisations, la rencontre du monde musulman et l’accompagnement des convertis.

    Efforce-toi de saisir Celui qui t’a saisi (cf. Ph 3,12-14). « Ne ralentis pas ton élan, reste dans la ferveur de l’Esprit, sers le Seigneur » (cf. Rm, 12,11).

    Frère Pierre-Marie

    ZEUGNIS VON

    Bruder Pierre-Marie

    Ich wurde am Ende des Krieges 39-45 in einer christlichen Familie geboren und hatte immer den Wunsch, Missionar zu werden. Im Kleinen Seminar lernte ich einen Weißen Vater (Afrikamissionar) kennen. Was mich zu ihnen hingezogen hat, war, dass „sie gemeinsam beteten und aßen“, wie schon die Märtyrer aus Uganda sagten: Mission im Gemeinschaftsleben, um das „Seht, wie sie sich lieben“ zu bezeugen. Ich wurde 1974 zum Priester geweiht und auf eine Mission in die Wüste Sahara geschickt. In dem Moment, als die Mission in Frage gestellt wurde, erlebte ich den Heiligen Geist. Daraufhin gründeten wir mit anderen Weißen Vätern eine kleine Bruderschaft von Mönchsmissionaren. Dies war der Beginn einer begeisternden Erfahrung: Neubekehrte, die aus dem Islam kamen, begegneten Christus, während einige Muslime um Br. Christian de Chergé und einer von uns in Tibhirine in der Verbindung des Friedens. Diese Erfahrung konnte in Algerien nicht fortgesetzt werden, auch nicht als Weißer Vater. Der Bischof, der uns aufnahm, Bischof Pierre Claverie, begleitete uns dann bis zum Löwen von Juda und dem geopferten Lamm.

    Wir blieben dort, weil wir dort das Gebet, das liturgische Leben und ein Gemeinschaftsleben in Einfachheit und Hingabe fanden. Und wir waren die ersten beiden Priester, die sich der Gemeinschaft anschlossen und bereits echte missionarische Erfahrung hatten.

    Daher schickte mich die Gemeinschaft 1983 in den Libanon, um dort mitten im Krieg zu gründen, und später in viele andere Länder und Kontinente. Mein Dienst ist vor allem geprägt von der Predigt durch Exerzitien und große Evangelisationen, der Begegnung mit der muslimischen Welt und der Begleitung von Konvertiten.

    Bemühe dich, den zu ergreifen, der dich ergriffen hat (vgl. Phil 3,12-14). „Verlangsame deinen Schwung nicht, bleibe im Eifer des Geistes, diene dem Herrn“ (vgl. Röm 12,11).

    Bruder Pierre-Marie

    témoignage de

    Fr. Johannes-Maria

    Je suis né et j’ai grandi à Berlin en Allemagne.

    Il y a maintenant 25 ans que je suis entré à la Communauté des Béatitudes. Pourtant rien ne m’y destinait. Avant cette nouvelle vie, j’avais commencé des études d’enseignement, avec des priorités bien claires : le sport et les activités physiques.

    À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à pratiquer le bicross. Ça donne de l’adrénaline pur ! Pour moi c’était plus qu’un simple passe-temps libre. C’était ma vie. Je passais tout mon temps sur le vélo, y investissant tout mon argent et toute mon énergie. La compétition était devenue pour moi source de reconnaissance. Il fallait briller.

    Mais tout cela, pour gagner un petit trophée en métal et être acclamé après la compétition. Pourtant ces moments sont éphémères.

    Bien plus tard, j’ai réalisé que je me trouvais dans une recherche permanente de performances. Tout ce qui ne servait pas cet idéal, je le méprisais. Progressivement et sans y être vraiment conscient je perdais le sens de la vie et devenait de plus en plus solitaire. Intérieurement, j’avais même perdu ma famille.

    Mais Dieu est bon ! À travers des circonstances miraculeuses, le Seigneur m’a conduit à Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine. C’est un sanctuaire marial visité par des millions de pèlerins du monde entier. J’y ai vécu une expérience forte avec le Dieu vivant.

    C’est très difficile de l’écrire en quelques mots, mais je peux simplement dire que je me suis rendu compte de mon égoïsme et de la froideur de mon cœur, en même temps que je découvrais l’amour ineffable de Dieu pour moi. Cette expérience m’a complètement changé !

    J’ai commencé une vie de prière régulière. Elle m’a permis de m’approcher de la vie ecclésiale. Puis je suis entrée à la Communauté des Béatitudes car il y avait en moi un profond désir de donner toute ma vie au Seigneur. J’y trouvé ma famille. J’y ai rencontré des frères et sœurs qui ont vécu des choses similaires avec Dieu. Je pouvais cheminer avec eux pour servir le Seigneur et servir l’Église.

    Et le temps passe vite… depuis je suis prêtre, j’essaye de rechercher les brebis perdues. Comme dans mon expérience, je souhaite leur parler de cette source profonde de bonheur que cherche chaque homme.

    Alors, n’hésite pas non plus à entrer en contact avec lui, à lui parler, à lui partager tes questions, tes soucis, tes problèmes, tes blessures. Et surtout prie-le de se manifester et de te montrer sa grande miséricorde pour toi.

    Frère Johannes Maria

     

    Zeugnis

    Br. Johannes-Maria

    Ich bin in Berlin geboren und aufgewachsen.

    Vor etwas mehr als 25 Jahren bin ich in die Gemeinschaft der Seligpreisungen eingetreten, auch wenn mich zunächst nichts in diese Richtung zu führen schien. Damals hatte ich ein Lehramtsstudium begonnen und interessierte mich für die Fächer Sport und Physik, wobei ersteres in meinem Leben eine bedeutende Rolle spielte.

     

    Mit 12 Jahren hatte ich angefangen, mit einem BMX-Rad abenteuerlich herum zu fahren und zu springen. Adrenalin pur! Diese Beschäftigung war für mich allerdings mehr als nur ein Hobby, sie füllte mein ganzes Leben aus. Vor allem die Wettkämpfe reizten mich sehr, denn sie wurden für mich eine Gelegenheit, Anerkennung zu erlangen. Hier zu glänzen, schien einem viel Ehre einzubringen. So investierte ich extrem viel Energie, Zeit und Geld, um ein bisschen Geltung in den Augen der anderen zu erlangen, doch letztlich war aller Einsatz nur für einen kleinen Pokal nach einer schmerzlich erbrachten Leistung und für eine Feier, die nur von kurzer Dauer war. Wenn ich ehrlich bin, muss ich sagen, dass meine Leidenschaft so weit ging, dass ich alles, was meinem Erfolgsstreben im Wege stand, als Konkurrenz betrachtete und zu bekämpfen suchte.

    Das führte dazu, dass ich Stück für Stück und ohne, dass es mir wirklich bewusst war, den wahren Sinn meines Lebens verlor und immer einsamer wurde. Einsam, weil ich selbst für meine Freunde und meine Familie keinen Platz im Leben sah. Erst sehr viel später habe ich rückblickend erkennen können, dass hinter all dem eigentlich die Suche nach einer großen Liebe steckte.

     

    Gott ist gut, er sucht sein verlorenes Schaf! Eines Tages führte mich Gott durch wunderbare Umstände zu einem marianischen Wallfahrtsort in Bosnien-Herzegowina, nach Medjugorje. Millionen von Pilgern aus der ganzen Welt kommen dorthin, um Gott zu suchen oder ihre Beziehung mit IHM zu vertiefen. Was ich dort erlebt habe, kann ich nur sehr schwer mit Worten beschreiben. Soviel kann ich jedoch sagen, dass mir in einem Moment klar geworden war, dass Gott existiert und dass er mich unendlich liebt! Seine Liebe hatte mich so sehr ergriffen, dass mir mein Egoismus und die Kälte meines Herzens bewusst wurden und ich bitterlich vor Reue zu weinen begann. Plötzlich, in einem Augenblick hatte mich seine Liebe zutiefst in meinem Herzen berührt und besiegt! Gott umgab mich in diesem Moment mit seiner Liebe mit einer so starken Kraft und zugleich so sanft, dass ich sie nicht ablehnen konnte und sie mich komplett veränderte: Ein Feuer begann in mir zu brennen und ich wollte nun nicht mehr für mich leben, sondern für IHN, der zu meiner neuen Leidenschaft wurde. So fing ich an, regelmäßig zu beten und die Gottesdienste in der Kirche zu besuchen. Schon bald wuchs in mir der Wunsch, mein Leben ausschließlich aus Liebe zu Gott und meinem Nächsten zu leben und Gott zeigte mir den Plan, den er für mich hatte. Ich lernte die Gemeinschaft der Seligpreisungen kennen und trat dort ein, weil in mir eine Sehnsucht aufstieg, mein Leben ganz dem Herrn zu weihen. In der Gemeinschaft der Seligpreisungen traf ich Brüder und Schwestern, die ähnliche Erfahrungen mit Gott gemacht hatten wie ich und die mir Christus als meine Geschwister zur Seite stellte, um IHM nachzufolgen und IHM zu dienen.

    Inzwischen bin ich Priester geworden und versuche nun selbst, verlorene Schafe zu suchen und zu Christus zu führen, indem ich ihnen von Jesus spreche und von seiner Liebe, die eine unendliche Quelle des Lebens und des Glückes ist, das jeder Mensch ersehnt.

    Zögere daher nicht, mit ihm in eine lebendige Beziehung einzutreten, mit ihm zu sprechen und deine Fragen, deine Sorgen und deine Probleme mit ihm zu teilen. Vor allem bitte ihn, dass er sich dir in seiner großen Barmherzigkeit offenbart und dein Leben neu macht.

    Br. Johannes Maria vom glorreichen Kreuz