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DER AUFRUF AN DIE SELIGKEITEN

INTEGRATIONSSCHRITTE

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DER RUF ZU

DEN SELIGPREISUNGEN

Meditation von P. Jacques Philippe, cb

„…bedeutet, auf den Ruf des Heiligen Geistes zu hören, der im Geist des Zweiten Vatikanischen Konzils eine kraftvolle Erweckung des Volkes Gottes…“

Unser ruf in 3 Punkten

Etappen der Eingliederung

Die Eingliederung geht schrittweise durch verschiedene Etappen, und verläuft unterschiedlich je nach dem Lebensstand, zu dem man berufen ist oder in dem man sich befindet.

So gehen Laien, ob verheiratet oder ledig, einen anderen Weg als Brüder und Schwestern, die zur Weihe in geweihten Zweigen berufen sind. Es dauert mindestens fünf bis acht Jahre, bis ein Laie sein endgültiges Versprechen macht und ein Bruder oder eine Schwester  ewige Profess für Geweihte ablegt

um einen Ruf zu den

Seligpreisungen zu unterscheiden

Möchten Sie die Gemeinschaft kennen lernen oder stellen Sie sich die Frage nach einer Berufung zur Gemeinschaft ? 

Kommt und seht ! 

Kommen Sie und leben Sie einige Tage in einem von unseren Häusern, um das Charisma der Gemeinschaft, ihre Liturgie, das geschwisterliche Leben und die Mission zu entdecken ; da können Sie eine regelmässige Begleitung erhalten, um den Willen Christi für Ihr Leben zu erkennen.

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uns

Dafür brauchen Sie nur, an das Haus in Ihrer Nähe zu schreiben und zu erklären, dass Sie die Gemeinschaft kennen lernen und eins von ihren Mitgliedern treffen wollen. Siehe die Seite : wo finden Sie uns ?

Wenn Sie schon mehrere Aufenthalte in der Gemeinschaft gemacht haben, können Sie Kontakt mit uns aufnehmen, um zu sehen, wie es weiter gehen kann. Eine Mail senden.

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    L’appel aux Béatitudes,

    c’est entendre cet appel de l’Esprit Saint, qui, dans la ligne du Concile Vatican II, suscite un puissant réveil du peuple de Dieu, et particulièrement du laïcat. Il renouvelle son Église, l’embellit comme la fiancée qui se prépare à la venue de l’Époux, et l’enrichit de dons tout à fait nouveaux, parmi lesquels celui de communautés auxquelles appartiennent des fidèles de toutes les vocations et de tous les états de vie, familles, célibataires, frères et sœurs consacrés, prêtres, diacres, etc.

    C’est être fasciné par la beauté du Royaume qui vient et par la splendeur de la Jérusalem céleste, vouloir s’engager de toute l’ardeur de son cœur à anticiper dès ici-bas cette vie du Royaume en accueillant toutes les grâces et tous les moyens de communion avec l’Invisible que l’Esprit répand dans l’Église. C’est consacrer de manière totale et définitive sa vie toute entière à l’avènement de ce Royaume.

    C’est vouloir anticiper la liturgie céleste en sa splendeur par la liturgie terrestre, grâce à la ferveur de la louange, la beauté du chant, l’art mis au service de la Gloire de Dieu, la danse qui nous fait imiter David dansant pour son Dieu devant l’Arche. C’est faire de l’Eucharistie le centre et le sommet de sa vie.

    C’est instaurer avec les autres membres de la Communauté, à l’imitation de l’Église primitive, une vie de communion fraternelle et de partage, recherchant l’unanimité des cœurs et des âmes, de sorte que personne dans le Communauté ne considère rien comme son bien propre, mais qu’entre lui et ses frères et sœurs « tout soit en commun » (Actes 4, 32).

    C’est se mettre à l’école de la tradition carmélitaine pour une pratique fidèle et persévérante de l’oraison, aspirant à cette relation nuptiale avec le Christ à laquelle tous les baptisés sont appelé, pour participer dès ici-bas à la vie trinitaire et permettre à l’amour divin de nous brûler et consumer, afin que ne se s’éteigne pas dans le cœur de l’Église cet amour qui est sa seule vie et sa seule force.

    C’est suivre la voie d’enfance de la petite Thérèse pour y apprendre le consentement joyeux à sa pauvreté et la confiance audacieuse à la miséricorde du Père.

    C’est embrasser résolument la Croix du Christ, en pratiquant la pauvreté, l’obéissance et la chasteté selon son état de vie, et en accueillant comme une grâce précieuse toutes les souffrances et les épreuves qui nous appauvrissent, nous dépouillent de nous-mêmes et nous conforment au Christ dans sa nudité.

    C’est vivre un abandon confiant à la Providence, n’entretenir aucun souci, mais compter en toutes choses, spirituelles ou matérielles, sur la fidélité de notre Père du Ciel à pourvoir à toutes nécessités.

    C’est porter un regard d’amour et d’estime sur le peuple de la première Alliance, le peuple juif, et reconnaître les privilèges irrévocables d’Israël « à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la gloire, le culte, les promesses et les pères, et de qui selon la chair est issu le Christ » (Romains 9, 4). C’est nous ouvrir à la richesse de l’héritage qui nous est transmis par lui, et prier avec ardeur pour hâter les desseins de Dieu sur Israël et l’accomplissement de son rôle unique dans l’histoire du salut. C’est croire que, dans ce lien retrouvé avec « la racine qui nous porte » (Romains 11, 18), se trouve le fondement historique et eschatologique de l’œcuménisme.

    C’est nous unir à la prière de Jésus pour que tous soient un, que son Église retrouve son unité. C’est reconnaître la richesse de chacune des Églises, et en accueillir les dons, spécialement les Églises orientales, afin que la Communauté dans son mode de vie et sa liturgie soit une anticipation prophétique de l’unité que réalise l’Esprit entre tous les membres du Corps du Christ.

    C’est reconnaître dans chaque pauvre Jésus qui nous invite à l’étreindre dans notre amour. C’est nous laisser enseigner par les pauvres, pour vivre la première béatitude.

    C’est ressentir un zèle brûlant que Dieu soit connu et aimé de tous ses enfants, que l’Évangile soit annoncé à toutes les nations. C’est élargir sans cesse les horizons de notre cœur pour répondre aux appels que l’humanité en soif de salut nous adresse. C’est être disposés à accueillir les dons de prophétie, de guérison, et les autres charismes qui accompagnent et rendent efficace l’annonce de la Parole.

    C’est se consacrer totalement à Marie dans la ligne de la spiritualité de Grignion de Monfort, aspirer à une vraie union mystique avec elle, vivre en elle pour y recevoir la plénitude de la vie divine et l’effusion du Saint Esprit.

    C’est prendre comme modèle de notre vie communautaire la Sainte Famille de Nazareth, se mettre à son école, y apprendre à vivre non pour soi mais pour l’autre, y retrouver le vrai sens des relations humaines, se faire enseigner par St Joseph sur la paternité véritable, de sorte que nos maisons soient de vraies familles et des lieux de guérison humaine, affective et spirituelle pour notre génération si blessée.

    C’est se soumettre filialement à l’Église catholique et à ses représentants, aux directives et enseignements du Saint Père, à l’autorité pastorale des évêques, rechercher au maximum la communion avec toutes les réalités d’Église avec lesquelles nous sommes en contact.

    C’est se conformer à la Règle de vie de la Communauté, à ses statuts approuvés par l’Église, mais aussi vivre la nouveauté de l’Esprit Saint en sachant que la grâce communautaire dépasse largement ses structures juridiques, et permettre donc à ceux qui y sont appelés d’appartenir selon des modalités souples et diverses à la famille spirituelle qu’elle constitue.

    Père Jacques Philippe, cb

    Der Ruf zu den Seligpreisungen,

    …bedeutet, auf den Ruf des Heiligen Geistes zu hören, der im Geist des Zweiten Vatikanischen Konzils eine kraftvolle Erweckung des Volkes Gottes und insbesondere der Laien hervorruft. Er erneuert seine Kirche, verschönert sie als die Braut, die sich auf das Kommen des Bräutigams vorbereitet und bereichert sie mit ganz neuen Gaben, unter anderem mit Gemeinschaften, die aus Gläubigen aller Berufungen und Lebensstände, sprich aus Familien, Ledigen, geweihten Brüdern und Schwestern, Priestern, Diakonen usw. bestehen.   Es bedeutet, sich von der Schönheit des kommenden Königreichs und von der Pracht des himmlischen Jerusalems faszinieren zu lassen, sich mit Eifer und Begeisterung ganz dafür einsetzen zu wollen, dieses Leben des Königreichs schon jetzt vorwegzunehmen, indem man alle geistlichen Gnaden und Mittel der Gemeinschaft empfängt, die der Geist auf die Kirche ausgiesst. Es bedeutet, sein ganzes Leben dem Kommen dieses Königreichs auf eine totale und endgültige Weise zu widmen.   Es bedeutet, die himmlische Liturgie in ihrer Pracht nachzuahmen und zwar auf verschiedene Weise:  durch die irdische Liturgie, durch den Lobpreis, die Schönheit des Gesangs, die Kunst im Dienste der Herrlichkeit Gottes, und den Tanz. Dieser lässt uns David nachahmen, der für seinen Gott vor der Arche tanzte. Es bedeutet, die Eucharistie zum Zentrum und Höhepunkt seines Lebens zu machen.   Es bedeutet, mit den anderen Mitgliedern der Gemeinschaft nach dem Vorbild der Urkirche ein Leben der brüderlichen Einheit und des Teilens zu schaffen, indem man die Einmütigkeit von Herzen und Seelen anstrebt, so dass niemand in der Gemeinschaft etwas als sein Eigentum betrachtet (vgl. Apg. 4, 32).   Es bedeutet, aus der karmelitischen Tradition heraus in Treue und Ausdauer das innere Gebet zu leben, im Streben nach einer bräutlichen Beziehung zu Christ, zu der alle Getauften gerufen sind. Es bedeutet schon jetzt am Leben der Dreifaltigkeit teilzuhaben und der göttlichen Liebe zu erlauben in uns zu brennen und uns zu verzehren, damit diese Liebe, welche das Leben und die Kraft der Kirche ist, nicht erlöscht.   Es bedeutet, dem Weg der Kindschaft nach der kleinen Theresia zu folgen, um freudig seine Armut akzeptieren zu können und das kühne Vertrauen in die Barmherzigkeit des Vaters zu erlernen.   Es bedeutet, das Kreuz Christi entschlossen anzunehmen. Armut, Gehorsam und Keuschheit gemäß seinem Lebenszustand zu leben und alle Leiden und Prüfungen, die uns verarmen, uns von uns selbst lösen und uns Christus in seiner Nacktheit gleichstellen, als eine wertvolle Gnade anzunehmen.   Es bedeutet, sich vertrauensvoll der Vorsehung hinzugeben, sich keine Sorgen zu machen, sondern sich in allen Dingen, ob geistig oder materiell, auf die Treue unseres himmlischen Vaters zu verlassen, der für alle Bedürfnisse sorgt.   Es bedeutet, mit Liebe und Wertschätzung auf das Volk des Ersten Bundes, das jüdische Volk, zu schauen und die unwiderruflichen Privilegien Israels anzuerkennen, „dem Sohnschaft, Herrlichkeit, Bündnisse, Herrlichkeit, Anbetung, Verheißungen und Väter gehören und von denen Christus nach dem Fleisch geboren wurde“ (Römer 9,4). Es bedeutet, uns dem Reichtum des Erbes zu öffnen, das uns von ihm übermittelt wird, und inbrünstig zu beten, damit Gottes Pläne für Israel und die Erfüllung seiner einzigartigen Rolle in der Heilsgeschichte  beschleunigt werden. Es bedeutet zu glauben, dass in dieser wiederentdeckten Verbindung mit „der Wurzel, die uns trägt“ (Römer 11,18) das historische und eschatologische Fundament der Ökumene liegt.   Es geht darum, uns mit dem Gebet Jesu zu vereinen, damit alle eins werden, damit seine Kirche ihre Einheit findet. Es bedeutet, den Reichtum jeder der Kirchen zu erkennen und ihre Gaben, insbesondere der orientalischen Kirchen, anzunehmen, damit die Gemeinschaft durch ihre Lebensweise und ihre Liturgie prophetisch die Einheit vorwegnimmt, die der Geist unter allen Gliedern des Leibes Christi hervorruft.   Es bedeutet, in jedem Armen Jesus zu erkennen, der uns einlädt, ihn mit Liebe zu umarmen. Es bedeutet, sich von den Armen lehren zu lassen, um die erste der Seligpreisungen zu leben.   Es bedeutet, einen brennenden Eifer und eine große Sehnsucht zu haben, dass Gott von allen seinen Kindern erkannt und geliebt wird. Dass das Evangelium allen Nationen verkündet wird. Es bedeutet, den Horizont unseres Herzens ständig zu erweitern, um auf den Ruf zu antworten, den die Menschheit, die nach Erlösung dürstet, an uns richtet. Es bedeutet, bereit zu sein, die Gaben der Prophetie, der Heilung und alle anderen Charismen anzunehmen, die die Verkündigung des Wortes begleiten und wirksam machen.   Es geht darum, sich nach der Spiritualität von Grignon von Monfort, ganz Maria zu weihen und in einer geistlichen Einheit mit ihr zu leben, um die Fülle des göttlichen Lebens und die Ausgiessung des Heiligen Geistes zu empfangen.   Es bedeutet sich, die Heilige Familie von Nazareth als Vorbild für unser Gemeinschaftslebens zu nehmen, sich von ihr bilden zu lassen und von ihr zu lernen, nicht für sich selbst, sondern für andere zu leben, den wahren Sinn der menschlichen Beziehungen wieder zu entdecken, vom heiligen Joseph über die wahre Vaterschaft gelehrt zu werden, damit unsere Häuser echte Familien und Orte der menschlichen, emotionalen und spirituellen Heilung für unsere so verletzte Generation sein können.   Es bedeutet, sich der katholischen Kirche und ihren Vertretern, den Weisungen und Lehren des Heiligen Vaters sowie der pastoralen Autorität der Bischöfe unterzuordnen und so viel wie möglich die Einheit mit allen Realitäten der Kirche zu suchen, mit denen wir in Kontakt stehen.   Es bedeutet, sich an die Lebensregel der Gemeinschaft, an ihren von der Kirche genehmigten Statuten zu halten, aber zugleich auch in der Neuheit des Heiligen Geistes zu leben, in dem Bewusstsein, dass die Gnade der Gemeinschaft weit über ihre rechtlichen Strukturen hinausgeht und so den Berufenen die Möglichkeit zu geben, auf flexible und vielfältige Weise zu der geistlichen Familie zu gehören.

    F. Jacques Philippe

    Goutte d'eau
    goutte d'eau miroir