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LA LLAMADA A LAS BIENAVENTURANZAS

LAS ETAPAS DE LA INTEGRACIÓN

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LA LLAMADA

A LAS BIENAVENTURANZAS

Meditación del P. Jacques Philippe, cb «… es escuchar la llamada del Espíritu Santo, que, en la línea del Concilio Vaticano II, está provocando un poderoso despertar del pueblo de Dios…

Nuestro llamamiento en 3 puntos

LAS ETAPAS

DE LA INTEGRACIÓN

La integración en la Comunidad pasa por diferentes etapas en un recorrido progresivo que varía según el estado de vida al que se es llamado o en el que uno se encuentra.

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LA LLAMADA A LAS BIENAVENTURANZAS

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    L’appel aux Béatitudes,

    c’est entendre cet appel de l’Esprit Saint, qui, dans la ligne du Concile Vatican II, suscite un puissant réveil du peuple de Dieu, et particulièrement du laïcat. Il renouvelle son Église, l’embellit comme la fiancée qui se prépare à la venue de l’Époux, et l’enrichit de dons tout à fait nouveaux, parmi lesquels celui de communautés auxquelles appartiennent des fidèles de toutes les vocations et de tous les états de vie, familles, célibataires, frères et sœurs consacrés, prêtres, diacres, etc.

    C’est être fasciné par la beauté du Royaume qui vient et par la splendeur de la Jérusalem céleste, vouloir s’engager de toute l’ardeur de son cœur à anticiper dès ici-bas cette vie du Royaume en accueillant toutes les grâces et tous les moyens de communion avec l’Invisible que l’Esprit répand dans l’Église. C’est consacrer de manière totale et définitive sa vie toute entière à l’avènement de ce Royaume.

    C’est vouloir anticiper la liturgie céleste en sa splendeur par la liturgie terrestre, grâce à la ferveur de la louange, la beauté du chant, l’art mis au service de la Gloire de Dieu, la danse qui nous fait imiter David dansant pour son Dieu devant l’Arche. C’est faire de l’Eucharistie le centre et le sommet de sa vie.

    C’est instaurer avec les autres membres de la Communauté, à l’imitation de l’Église primitive, une vie de communion fraternelle et de partage, recherchant l’unanimité des cœurs et des âmes, de sorte que personne dans le Communauté ne considère rien comme son bien propre, mais qu’entre lui et ses frères et sœurs « tout soit en commun » (Actes 4, 32).

    C’est se mettre à l’école de la tradition carmélitaine pour une pratique fidèle et persévérante de l’oraison, aspirant à cette relation nuptiale avec le Christ à laquelle tous les baptisés sont appelé, pour participer dès ici-bas à la vie trinitaire et permettre à l’amour divin de nous brûler et consumer, afin que ne se s’éteigne pas dans le cœur de l’Église cet amour qui est sa seule vie et sa seule force.

    C’est suivre la voie d’enfance de la petite Thérèse pour y apprendre le consentement joyeux à sa pauvreté et la confiance audacieuse à la miséricorde du Père.

    C’est embrasser résolument la Croix du Christ, en pratiquant la pauvreté, l’obéissance et la chasteté selon son état de vie, et en accueillant comme une grâce précieuse toutes les souffrances et les épreuves qui nous appauvrissent, nous dépouillent de nous-mêmes et nous conforment au Christ dans sa nudité.

    C’est vivre un abandon confiant à la Providence, n’entretenir aucun souci, mais compter en toutes choses, spirituelles ou matérielles, sur la fidélité de notre Père du Ciel à pourvoir à toutes nécessités.

    C’est porter un regard d’amour et d’estime sur le peuple de la première Alliance, le peuple juif, et reconnaître les privilèges irrévocables d’Israël « à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la gloire, le culte, les promesses et les pères, et de qui selon la chair est issu le Christ » (Romains 9, 4). C’est nous ouvrir à la richesse de l’héritage qui nous est transmis par lui, et prier avec ardeur pour hâter les desseins de Dieu sur Israël et l’accomplissement de son rôle unique dans l’histoire du salut. C’est croire que, dans ce lien retrouvé avec « la racine qui nous porte » (Romains 11, 18), se trouve le fondement historique et eschatologique de l’œcuménisme.

    C’est nous unir à la prière de Jésus pour que tous soient un, que son Église retrouve son unité. C’est reconnaître la richesse de chacune des Églises, et en accueillir les dons, spécialement les Églises orientales, afin que la Communauté dans son mode de vie et sa liturgie soit une anticipation prophétique de l’unité que réalise l’Esprit entre tous les membres du Corps du Christ.

    C’est reconnaître dans chaque pauvre Jésus qui nous invite à l’étreindre dans notre amour. C’est nous laisser enseigner par les pauvres, pour vivre la première béatitude.

    C’est ressentir un zèle brûlant que Dieu soit connu et aimé de tous ses enfants, que l’Évangile soit annoncé à toutes les nations. C’est élargir sans cesse les horizons de notre cœur pour répondre aux appels que l’humanité en soif de salut nous adresse. C’est être disposés à accueillir les dons de prophétie, de guérison, et les autres charismes qui accompagnent et rendent efficace l’annonce de la Parole.

    C’est se consacrer totalement à Marie dans la ligne de la spiritualité de Grignion de Monfort, aspirer à une vraie union mystique avec elle, vivre en elle pour y recevoir la plénitude de la vie divine et l’effusion du Saint Esprit.

    C’est prendre comme modèle de notre vie communautaire la Sainte Famille de Nazareth, se mettre à son école, y apprendre à vivre non pour soi mais pour l’autre, y retrouver le vrai sens des relations humaines, se faire enseigner par St Joseph sur la paternité véritable, de sorte que nos maisons soient de vraies familles et des lieux de guérison humaine, affective et spirituelle pour notre génération si blessée.

    C’est se soumettre filialement à l’Église catholique et à ses représentants, aux directives et enseignements du Saint Père, à l’autorité pastorale des évêques, rechercher au maximum la communion avec toutes les réalités d’Église avec lesquelles nous sommes en contact.

    C’est se conformer à la Règle de vie de la Communauté, à ses statuts approuvés par l’Église, mais aussi vivre la nouveauté de l’Esprit Saint en sachant que la grâce communautaire dépasse largement ses structures juridiques, et permettre donc à ceux qui y sont appelés d’appartenir selon des modalités souples et diverses à la famille spirituelle qu’elle constitue.

    Père Jacques Philippe, cb

    La llamada a las Bienaventuranzas,

    es escuchar este llamado del Espíritu Santo que, en la línea del Concilio Vaticano II, suscita un poderoso despertar del pueblo de Dios y particularmente de los laicos. Renueva su Iglesia, la embellece como la novia que se prepara para la venida del Esposo y la enriquece con sus dones totalmente nuevos entre los que se encuentran las comunidades a las que pertenecen los fieles de todas las vocaciones y todos los estados de vida, familias, solteros, hermanos y hermanas consagrados, sacerdotes, diáconos, etc. Es estar fascinado por la belleza del Reino venidero y por el esplendor de la Jerusalén celestial, querer comprometerse con todo el ardor de su corazón para anticipar desde aquí abajo la vida del Reino, acogiendo todas las gracias y todos los medios de comunión con lo invisible que el espíritu derrama en la Iglesia. Es consagrar enteramente su vida de manera total y definitiva al advenimiento de este Reino. Es querer anticipar la liturgia celestial en su esplendor a través de la liturgia terrestre, gracias al fervor de la alabanza, la belleza del canto, el arte puesto al servicio de la Gloria de Dios, la danza que nos hace imitar a David danzando para su Dios ante el Arca. Es hacer de la Eucaristía el centro y la cumbre de su vida. Es instaurar con los otros miembros de la Comunidad, imitando la Iglesia primitiva, una vida de comunión fraterna y de compartir, buscando la unanimidad de los corazones y de las almas, de tal manera que nadie en la Comunidad considere nada como su bien propio, sino que entre hermanos y hermanas «todo sea considerado común» (Hechos 4, 32). Es ponerse en la escuela de la tradición carmelitana para una práctica fiel y perseverante de la oración, aspirando a esta relación nupcial con Cristo a la que están llamados todos los bautizados, para participar en la vida trinitaria desde este mundo y permitir que el amor divino nos queme y consuma, para que no se extinga en el corazón de la Iglesia este amor, que es su única vida y su única fuerza. Es seguir el camino de infancia de santa Teresa de Lisieux para aprender el gozoso consentimiento de su pobreza y su audaz confianza en la misericordia del Padre. Es abrazar resueltamente la Cruz de Cristo, practicando la pobreza, la obediencia y la castidad según su estado de vida y acogiendo como una preciosa gracia todos los sufrimientos y las pruebas que nos empobrecen, nos despojan de nosotros mismos  y nos conforman con Cristo en su desnudez. Es vivir un abandono confiado en la Providencia, sin mantener ninguna preocupación, sino más bien, en todas las cosas espirituales o materiales, contar con la fidelidad de nuestro Padre del Cielo que proveerá a todas las necesidades. Es tener una mirada de amor y de estima sobre el pueblo de la primera Alianza, el pueblo judío, y reconocer los privilegios irrevocables de Israel “a quienes pertenecen la adopción, la gloria, las alianzas, el culto, las promesas y los patriarcas y de quien, según la carne, procede Cristo” (Romanos 9: 4). Es abrirnos a la riqueza de la herencia que nos es transmitida por Él, y orar con ardor para apresurar los designios de Dios sobre Israel y el cumplimiento de su único rol en la historia de salvación. Es creer que en este vínculo reencontrado con “la raíz que nos sostiene” (Romanos 11:18), se encuentra el fundamento histórico y escatológico del ecumenismo. Es unirnos a la oración de Jesús para que todos sean uno, para que su Iglesia recobre su unidad. Es reconocer la riqueza de cada una de las Iglesias y acoger los dones, especialmente a las Iglesias orientales, de tal manera que la Comunidad en su forma de vida y su liturgia, sea una anticipación profética de la unidad que el Espíritu realiza entre todos los miembros del Cuerpo de Cristo. Es reconocer en cada pobre a Jesús quien nos invita a abrazarlo en nuestro amor. Es dejarnos enseñar por los pobres, para vivir la primera bienaventuranza. Es sentir un celo ardiente para que Dios sea conocido y amado por todos sus hijos, que el Evangelio sea anunciado a todas las naciones. Es extender sin cesar los horizontes de nuestro corazón para responder a los llamados que la humanidad sedienta de salvación nos dirige. Es estar dispuesto a acoger los dones de profecía, de sanación y los otros carismas que acompañan y hacen eficaz la proclamación de la Palabra. Es consagrarse totalmente a María en la línea de la espiritualidad de Grignon de Monfort, aspirar a una verdadera unión mística con ella, vivir en ella para recibir la plenitud de la vida divina y la efusión del Espíritu Santo. Es tomar como modelo de nuestra vida comunitaria a la Sagrada Familia de Nazaret, ponerse en su escuela, aprender a vivir no para uno mismo sino para el otro y reencontrar el verdadero sentido de las relaciones humanas, dejarse enseñar por San José sobre la verdadera paternidad, para que nuestras casas sean verdaderas familias y lugares de sanación humana, afectiva y espiritual para nuestra generación tan herida. Es someterse filialmente a la Iglesia Católica y a sus representantes, a las directivas y enseñanzas del Santo Padre, a la autoridad pastoral de los obispos, buscar la máxima comunión con todas las realidades de la Iglesia con las cuales estamos en contacto. Es conformarse a la Regla de vida de la Comunidad, a sus estatutos aprobados por la Iglesia, pero también vivir la novedad del Espíritu Santo, sabiendo que la gracia de la comunidad sobrepasa extensamente sus estructuras jurídicas, y permite que aquellos que son llamados pertenezcan de una manera flexible y diversa a la familia espiritual que la Comunidad constituye.

    Padre Jacques Philippe

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