Maxence, jeune professionnel de 25 ans, a eu la joie de co-organiser avec Julie (une Béatitudes Disciples) le Nouvel An étudiants. Il nous partage comment il l’a vécu et avec quoi il repart !
Organisation et service
À la fin des JMJ de Lisbonne, l’équipe des jeunes m’a proposé de rejoindre l’organisation de la retraite du nouvel an. Habitué de la Communauté, cela faisait toutefois quelques années que je n’avais pas vécu le Nouvel An au cours d’une retraite dédiée. Et, après réflexion, je me suis rendu compte que c’était pour moi une belle occasion de transmettre ce que j’avais reçu du bon Dieu par la Communauté et de le partager aux autres jeunes de ma génération. Bien que jeune professionnel, j’ai participé à la préparation de la retraite des jeunes étudiants, afin de porter un regard complémentaire, comme le souhaitaient les responsables de la pastorale.
« La retraite du Nouvel An, c’est l’occasion d’un nouveau départ avec le Christ, à l’instar de ce que doit être chaque jour pour tout chrétien. »
Notre désir était de faire vivre aux jeunes une véritable retraite, avec la spiritualité propre à la Communauté des Béatitudes. Des offices aux Eucharisties, de la liturgie byzantine des Vêpres de la Résurrection à l’héritage hébraïque en vivant le Shabbat, et de la louange au face-à-face avec le Christ présent dans le Saint-Sacrement, nous avons cherché à favoriser la possibilité que le cœur de chacun puisse Le rencontrer.
Parce que terminer une année avec le Christ et la commencer avec Lui est un choix radical, témoignage d’une jeunesse dont l’âme aspire au Ciel, il fallait que ce temps réponde à la soif spirituelle de nous tous, jeunes retraitants. Si nous avions voulu vivre le Réveillon de façon classique, nous l’aurions tous organisé chez nous ! Mais telle n’était pas notre aspiration. La retraite du Nouvel An est un événement, c’est-à-dire qu’il ouvre sur autre chose : plus qu’une nouvelle année, c’est l’occasion d’un nouveau départ avec le Christ, à l’instar de ce que doit être chaque jour pour tout chrétien.
Une journée de désert nous a donc invités à entrer en profondeur en nous-mêmes. Dans le silence d’un repas partagé avec des personnes avec qui on souhaiterait converser à haute voix, nous touchons du doigt un autre canal de communication avec les autres, qui se révèle parfois plus efficace.
Mais il faut bien préciser que la joie et les festivités appartiennent à la même famille que la foi. C’est pourquoi, nous avons pu vivre des temps fraternels et festifs forts, tel qu’une soirée jeu en équipe de frat, dans la grande salle à manger, autour d’un jeu créé spécialement pour l’occasion, mêlant questions bibliques décalées, avec gages et épreuves un peu plus physiques. Ou encore le Réveillon en tant que tel, rythmé par des danses d’Israël impliquant le plus grand nombre. En cinq jours de retraite, nous avons vécu en accéléré quelques grandes étapes de notre foi qui est orientée vers le Christ : prière, silence, joie, fraternité. Nul besoin de prendre de la distance pour affirmer que c’est un bon départ que je pense avoir pris en 2024. Car le bon Dieu est toujours une valeur sûre.
Cette année, la santé ne me suffit pas comme vœux, c’est la sainteté qu’il nous faut !
Maxence
Quelques Échos des différents nouvel an
