Pâques en famille à la Communauté des Béatitudes

année de la famille

Pierre et Elisha, avec leurs 5 enfants : Luca 21 ans, Blanche 15 ans, Aliénor 13 ans, Baudouin 7 ans, Sixtine 5 ans ont vécu en famille le triduum pascal à l’abbaye Notre-Dame d’Autrey, une maison de la Communauté dans les Vosges. Ils témoignent de leur expérience.

C’est quoi passer le triduum pascal à Autrey   ?

C’est un peu une pause « hors du temps » dans un écrin de verdure, un petit coin de ciel dans lequel nous pouvons nous reposer en Dieu au milieu de nos vies bien chargées.

Pour nos enfants, c’est à la fois une retraite spirituelle et à la fois de formidables aventures, avec d’autres enfants, d’autres familles qui comme nous viennent à Autrey pour Pâques.  En effet, on ne sait par quel miracle, mais les enfants enchaînent messes et offices sans rechigner.

Il y a cette espèce d’effet de groupe, d’effet de grâce qui fait que les enfants vivent ensemble un savant mélange : d’offices, de parties de cache-cache, de chemin de croix, de poursuites dans les labyrinthes de frère Syméon, de moments de silences, de services, de balades, de vigile pascale, de messe de Pâques, de foot de Pâques, de froid dans les couloirs et de chaleur dans le sourire des frères et sœurs.

Un itinéraire…

À Autrey, nous vivons pleinement cette plongée dans la mort du Christ, et cette remontée vers sa résurrection. Et ce, grâce à la liturgie.

Cela commence par un chemin de croix, qui se fait itinérant dans le beau jardin de l’abbaye. Puis, la messe des présanctifiés (évangile de la passion magnifiquement chanté) nous introduit petit à petit dans le silence du tombeau. L’office de l’ensevelissement est toujours un moment fort vécu par toute la famille. Les enfants prennent vraiment conscience de la mort. C’est pour nous une façon positive d’aborder ce sujet délicat avec eux. Lorsque nous voyons les frères et sœurs couvrir le grand christ du linceul, c’est cette mort bien réelle de nos corps qui nous est rappelée. Ce moment nous permet de nous recueillir sur ceux de nos proches qui souffrent ou qui sont déjà entrés dans le repos éternel et nous fait toucher un peu du doigt ce mystère de l’incarnation jusque dans la mort.

Ainsi le vendredi saint s’achève.

Samedi saint :  au gré des offices, la lumière et la joie de la résurrection viennent poindre et peu à peu nous emmener vers la joie immense de la résurrection.

Résurrection qui se laisse d’abord percevoir par la clarté rougeoyante du bon feu préparé par Pierre au début de la veillée pascale. Puis, lumière qui se diffuse peu à peu dans l’abbaye glaciale au gré des flammes vacillantes de nos cierges.

Enfin, joie éclatante de la résurrection lorsqu’au son joyeux du gloria, la lumière se fait dans l’abbatiale nous laissant découvrir les éclatants bouquets de frère Siméon.

Dimanche de Pâques : les cloches sonnées à la volées, les chocolats dispersés dans le Jardin « à la française », les merveilleux chants, le foot à quarante sur le terrain,  ne sont que la suite logique de cette résurrection tant attendue !

Bref, pour conclure…

« Maman, c’est quand qu’on y retourne à Autrey ? »

Merci aux frères et sœurs de la Communauté de nous permettre de vivre de tels moments : « Vous êtes la lumière du monde ! »

Elisha.

Anne-Emmanuelle Dixmérias

Laïque consacrée de la Communauté des Béatitudes, Anne-Emmanuelle est actuellement modératrice générale de la branche laïque.

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