Et si nous prenions un bain de Bonheur et de Beauté ?
C’est bien l’invitation d’un nouveau livre paru aux Editions de Béatitudes.
Les catéchèses du pape François sur les Béatitudes de Matthieu sont reprises dans un livre qui vient de sortir aux Editions des Béatitudes.
Avec des mots simples, abordables pour tous, les paroles du Christ reprennent vie, invitent, fortifient, ouvrent des horizons nouveaux. Le Pape nous touche en plein cœur : « Pour se donner à nous, le Seigneur choisit souvent des voies inattendues, parfois celles de nos limites, de nos larmes, de nos échecs. C’est la joie pascale dont parlent nos frères orientaux, la joie qui porte les stigmates mais qui est vivante, qui a traversé la mort et a fait l’expérience de la puissance de Dieu. » Le pape François nous invite à la joie !
Mais ce livre est bien plus qu’un livre car il est également une invitation à un bain de beauté.
Chaque béatitude est mise en lumière par une œuvre de Sr Marie-Anastasia Carré, consacrée de la Communauté des Béatitudes et artiste-peintre. Elle nous offre ici des images qui, dit-elle, « créent un espace de communication entre le visible et l’invisible, entre Dieu et nous. Quand j’ai lu et relu ces méditations, les œuvres ont commencé à faire écho, à me questionner. L’œuvre interroge le texte, l’approfondit, lui donne corps. »
Un très beau livre à méditer, une aventure à vivre, une plongée de beauté à ne pas manquer. Une bouffée de paix en cette période anxiogène et un très beau cadeau à offrir.
Sr Marie Costermans
En vente en ligne à la Librairie des Béatitudes :
Extrait :
« La septième béatitude est celle des « artisans de paix », qui sont proclamés fils de Dieu. Je me réjouis que nous puissions l’aborder immédiatement après la Passion, parce que la paix du Christ est le fruit de sa mort et de sa Résurrection.
Pour comprendre cette Béatitude, il nous faut expliquer le sens du mot « paix », qui peut être mal compris ou parfois banalisé. Nous devons nous décider entre deux idées de paix : la première est la paix biblique, où apparaît le très beau terme Shalom, qui exprime abondance, prospérité, bien-être. Quand en hébreu on souhaite Shalom, on souhaite une vie belle, pleine, prospère, mais également selon la vérité et la justice, qui s’accompliront dans le Messie, prince de la paix.
Il y a ensuite l’autre sens, plus courant, dans lequel le mot « paix » s’entend comme une sorte de tranquillité intérieure : je suis tranquille, je suis en paix. C’est une idée moderne, psychologique et plus subjective. On pense communément que la paix est le calme, l’harmonie, l’équilibre intérieur. Cette acception du mot « paix » est incomplète et on ne peut l’absolutiser, parce que, dans la vie, l’inquiétude peut être un moment important de croissance. Bien souvent, c’est le Seigneur lui-même qui sème en nous l’inquiétude pour qu’on aille à sa rencontre, pour qu’on désire le trouver. En ce sens, c’est un moment important de croissance ; alors qu’il peut arriver que la tranquillité intérieure corresponde à une conscience apprivoisée et non pas à une vraie rédemption spirituelle. Bien souvent, le Seigneur doit être « un signe de contradiction », secouant nos fausses certitudes, pour nous conduire au salut.
Et, à ce moment-là, il nous semble ne pas avoir la paix, mais c’est le Seigneur qui nous met sur ce chemin pour parvenir à la paix que lui-même nous donnera. Nous devons alors nous rappeler que le Seigneur entend sa paix comme étant différente de la paix humaine, celle du monde, quand il dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jn 14, 27) La paix de Jésus est une autre paix, différente de celle du monde.
Posons-nous la question : comment le monde nous donne-t-il la paix ? (…) »
Méditations sur les Béatitudes
Pape François
Avec les Œuvres de Sr Marie-Anastasia Carré
EdB 2021, 21,90 euros