La familia de las Bienaventuranzas

La Comunidad de las Bienaventuranzas se compone de tres ramas

  • una rama masculina de vida consagrada
  • una rama femenina de vida consagrada
  • una rama de miembros laicos, casados o solteros

La Comunidad se amplía también con «miembros en alianza» para constituir la Familia de las Bienaventuranzas.

Hermanos

consagrados y sacerdotes

hermanas

consagradas

miembros seculares

casados y solteros

miembros

de la alianza

realidades

de la alianza

ellos

testifican

descubra

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    LES RÉALITÉS D'ALLIANCE

    Il existe aussi des réalités d’alliance de la Communauté des Béatitudes. Parmi elles, en France, les Fraternités Saint Camille de Lellis sont des lieux d’accueil et d’écoute. Les membres des Fraternités ont ressenti une vocation particulière d’accompagnement et de prière et se sont formés à cela, en lien avec la Communauté des Béatitudes. Ils proposent à des personnes en difficulté un accompagnement et une écoute de compassion.

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    LE CALENDRIER DE L'AVENT

    Pour commencer l'avent, découvrez notre calendrier de l'avent :

    témoignage de

    Fr. Jean-Paul du Christ Rédempteur

    Le frère Jean-Paul a été ordonné prêtre le 26 juin 2021 à Libreville (Gabon). Médecin de formation, Fr. Jean-Paul a senti l’appel du Christ à devenir médecin des âmes… Actuellement en mission dans notre maison de Zug en Suisse allemande, il nous livre le témoignage de sa vocation en vidéo.

    testimonio de

    Fr. Jean-Paul du Christ Rédempteur

    El Hermano Jean-Paul fue ordenado sacerdote el 26 de junio de 2021 en Libreville (Gabón). Médico de formación, el Hermano Jean-Paul sintió la llamada de Cristo a ser médico de almas… Actualmente en misión en nuestra casa de Zug, en la Suiza alemana, nos da el testimonio de su vocación en vídeo.

    témoignage de

    Jaime et Laurence

    Nous sommes mariés et avons trois enfants de 15 à 9 ans. Nous sommes d’origine française, italienne et espagnole ! Nous sommes actuellement en mission à la Réunion. Entrés à la Communauté en 1995 et 1996, comme célibataires tous les deux, et après notre rencontre, nous nous sommes fiancés et mariés à la Communauté.

    En 2002 nous avons voulu prendre le temps de construire notre famille et après treize années, nous avons réintégré la Communauté. Les différentes modalités de vie communautaire sont bien adaptées à notre vie familiale et nous pouvons pleinement y servir le Seigneur.

    Nous vivons dans une maison qui se trouve à sept minutes à pied du foyer des frères. Cette proximité géographique est capitale pour nous et nous permet de participer aux offices et à la vie fraternelle de manière très souple par rapport à notre organisation familiale. Le foyer communautaire demeure le lieu de la communion (vie de prière, temps fraternels et missionnaires). La communion des états de vie est un véritable défi à relever aujourd’hui et demain pour évangéliser et annoncer la bonne nouvelle du Christ.

    Nous sommes, pour Jaime, professeur d’espagnol, et pour Laurence, formatrice et consultante en communication. Notre vie professionnelle nous permet de subvenir aux besoins de notre famille, mais est aussi une mission, celle de témoigner de notre foi par des gestes, des actes et des paroles simples.

    La vie avec le Seigneur est une aventure extraordinaire !

    Jaime et Laurence

    testimonio de

    Jaime y Laurence

    Estamos casados y tenemos tres hijos de entre 15 y 9 años. Somos de origen francés, italiano y español. Actualmente estamos de misión en la Isla de la Reunión. Entramos en la Comunidad en 1995 y 1996, ambos como solteros, y tras conocernos, nos comprometimos y nos casamos en la Comunidad.

    En 2002 quisimos tomarnos tiempo para construir nuestra familia y, después de trece años, volvimos a la Comunidad. Las distintas formas de vida comunitaria se adaptan bien a nuestra vida familiar y podemos servir plenamente al Señor.

    Vivimos en una casa que está a siete minutos a pie de la casa de los hermanos. Esta proximidad geográfica es muy importante para nosotros y nos permite participar en los servicios y en la vida fraterna de forma muy flexible con respecto a nuestra organización familiar. La casa de la comunidad sigue siendo el lugar de comunión (vida de oración, tiempos fraternos y misioneros). La comunión de estados de vida es un verdadero reto que hay que asumir hoy y mañana para evangelizar y anunciar la buena nueva de Cristo.

    Jaime es profesor de español y Laurence es formador y consultor en comunicación. Nuestra vida profesional nos permite sacar adelante a nuestra familia, pero también es una misión, la de dar testimonio de nuestra fe con gestos sencillos, acciones y palabras.

    La vida con el Señor es una aventura extraordinaria.

    Jaime y Laurence

    témoignage de

    Sr Eva de Jésus

    Je suis autrichienne et cela fait vingt-deux ans déjà que je suis entrée à la Communauté des Béatitudes.

    Avant de suivre l’appel de Jésus, j’étais étudiante en droit en vue de rentrer dans une école diplomatique. Le Seigneur s’est bien servi de mon attirance pour les différents pays et cultures, pour faire de moi son ambassadrice… au Pérou, en proclamant son amour comme missionnaire.

    Comment est-ce arrivé ? Mon chemin vers la vie consacrée a commencé avec une messe célébrée par la Communauté des Béatitudes à Lisieux. Touchée par la beauté de la liturgie, par la joie des consacrés qui chantaient et dansaient devant Dieu, j’ai tout de suite su que Jésus m’invitait aussi à participer à cette joie.

    Une sœur consacrée m’a donné une brochure de la mission de la Communauté au Pérou. Il faut dire que je cherchais déjà depuis un bon moment un lieu pour faire une expérience missionnaire. C’est là que mon aventure avec Jésus a commencé !

    Après une expérience comme « volontaire », j’ai décidé de rentrer dans la Communauté au Pérou. Après plusieurs séjours dans divers pays au service de l’évangélisation, je suis de retour au Pérou. Je ne peux qu’admirer la fidélité de Dieu, son amour qui me porte et la joie d’avoir donné ma vie à Jésus.

    Je peux voir chaque jour les merveilles que Dieu fait dans la vie des pauvres qui crient vers lui. Jésus est présent : Il console les affligés, Il rend fort les faibles, Il guérit les cœurs brisés, Il donne espérance où il y a découragement. Ma joie, c’est d’être son petit instrument, témoin de sa miséricorde et de la joie qu’il y a de donner sa vie à Jésus !

    Sœur Eva de Jésus

    testimonio de

    Sr Eva de Jésus

    Soy austriaca y hace ya 22 años que entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas.

    Antes de seguir la llamada de Jesús, era una estudiante de Derecho que quería estudiar en una escuela diplomática. El Señor aprovechó mi atracción por los países y las culturas para hacerme su embajadora… en Perú, proclamando su amor como misionera.

    ¿Cómo sucedió? Mi camino hacia la vida consagrada comenzó con una misa celebrada por la Comunidad de las Bienaventuranzas en Lisieux. Conmovida por la belleza de la liturgia, por la alegría de las personas consagradas que cantaban y danzaban ante Dios, supe inmediatamente que Jesús me invitaba a participar en esa alegría.

    Una hermana consagrada me dio un folleto sobre la misión de la Comunidad en Perú. Yo ya llevaba tiempo buscando un lugar donde hacer una experiencia misionera. Aquí comenzó mi aventura con Jesús.

    Después de una experiencia como «voluntaria», decidí unirme a la Comunidad en Perú. Después de varias estancias en diferentes países al servicio de la evangelización, estoy de vuelta en Perú. Sólo puedo admirar la fidelidad de Dios, su amor que me lleva y la alegría de haber entregado mi vida a Jesús.

    Veo cada día las maravillas que Dios hace en la vida de los pobres que claman a Él. Jesús está presente: consuela a los afligidos, fortalece a los débiles, sana a los quebrantados de corazón, da esperanza donde hay desánimo. Mi alegría es ser su pequeño instrumento, testigo de su misericordia y de la alegría de entregar la vida a Jesús.

    Hermana Eva de Jesús

    témoignage de

    Fr. Nathanaël

    Parisien, je suis entré à la Communauté à l’âge de 24 ans après une maîtrise de philosophie et des études de finance.

    Je me souviens de mon premier appel qui remonte à l’âge de 7 ans. C’était alors un appel à la vie consacrée. Sans la connaître, j’avais vraiment fait mienne cette citation du Curé d’Ars : « il n’y a pas de plus grand bonheur sur terre que d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime ». Ce désir du plus grand bonheur, dans la consécration, est toujours resté au plus profond de mon cœur, même quand plus tard, j’ai pensé au mariage.

    C’est à 24 ans, comme une évidence, que j’ai tout quitté pour répondre à cet appel : famille, pays, culture, amis et petite amie, travail. Je suis rentré à la Communauté des Béatitudes en… Côte d’Ivoire, dans une mission catholique. C’est là que mon appel au sacerdoce est né, en voyant combien les gens avaient « besoin des sacrements ».

    Depuis, j’ai beaucoup voyagé : six ans en Afrique (Côte d’Ivoire, Rwanda, Gabon), Israël, Rome, Toulouse, Denver dans le Colorado… Et oui, les quatre continents ! C’est l’un des aspects de la Communauté que je préfère : l’internationalité. La Communauté m’a donné l’occasion de rencontrer le peuple de Dieu dans son universalité, et de le rencontrer en vérité, en profondeur. Comme frère et comme prêtre, on partage le plus intime de la vie des gens : leurs joies, leurs détresses, etc. On est là présent aux moments les plus heureux de leur vie (mariage, naissances, etc.) comme aux plus durs (décès…). Quelle grâce, et quelle richesse !

    Je peux témoigner que le Seigneur dit vrai lorsqu’Il promet le centuple en frères, sœurs, maisons… à ceux qui auront tout quitté pour Le suivre. Il m’a comblé bien au-delà de ce que j’aurais pu rêver. Depuis onze ans à Denver dans le Colorado, je reviens en France cette année, pour un nouveau service : celui de de notre maison et paroisse parisienne à Maisons Alfort. Après tant d’années à l’étranger, je reviens servir “mon” peuple qui en a tant besoin.

    Tu discernes un appel ? Alors je voudrais simplement te dire : si tu es baptisé, écoute ton cœur, et non tes peurs. Avance en eau profonde, Il sera fidèle.

    Frère Nathanaël

    testimonio de

    Fr. Nathanaël

    Parisino, entré en la Comunidad a los 24 años, tras un máster en filosofía y estudios de finanzas.

    Recuerdo mi primera llamada a los 7 años. Fue una llamada a la vida consagrada. Sin saberlo, había hecho mía esta cita del Cura de Ars: «No hay mayor felicidad en la tierra que amar a Dios y saber que Él nos ama». Este deseo de la mayor felicidad, en la consagración, ha permanecido siempre en lo más profundo de mi corazón, incluso cuando más tarde pensé en el matrimonio.

    A los 24 años, como algo natural, lo dejé todo para responder a esta llamada: familia, patria, cultura, amigos y novia, trabajo. Entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas en Costa de Marfil, en una misión católica. Allí nació mi llamada al sacerdocio, al ver lo mucho que la gente «necesitaba los sacramentos».

    Desde entonces, he viajado mucho: seis años en África (Costa de Marfil, Ruanda, Gabón), Israel, Roma, Toulouse, Denver en Colorado… Y sí, ¡los cuatro continentes! Este es uno de los aspectos que más me gustan de la Comunidad: la internacionalidad. La Comunidad me ha dado la oportunidad de encontrarme con el pueblo de Dios en su universalidad, y de encontrarme con él de verdad, en profundidad. Como hermano y como sacerdote, compartimos lo más íntimo de la vida de las personas: sus alegrías, sus angustias, etc. Estamos ahí en los momentos más difíciles de su vida. Estamos presentes tanto en los momentos más felices de sus vidas (bodas, nacimientos, etc.) como en los más duros (muertes…). ¡Qué gracia y qué riqueza!

    Puedo atestiguar que el Señor dice la verdad cuando promete el céntuplo en hermanos, hermanas, casas… a los que lo han dejado todo para seguirle. Él me ha colmado mucho más allá de lo que podría haber soñado. Después de once años en Denver, Colorado, vuelvo este año a Francia, para un nuevo servicio: el de nuestra casa y parroquia parisina de Maisons Alfort. Después de tantos años en el extranjero, vuelvo para servir a «mi» pueblo, que tanto lo necesita.

    ¿Disciernes una llamada? Entonces me gustaría decirte simplemente: si estás bautizado, escucha a tu corazón y no a tus miedos. Adéntrate en aguas profundas, Él será fiel.

    Hermano Natanael

    témoignage de

    Valérie

    Originaire de Paris, je suis entrée à la Communauté il y a une vingtaine d’années. Je finissais mes études en Lettres modernes et en Histoire à la Sorbonne.

     

    J’avais tout pour être heureuse mais je cherchais désespérément un sens à ma vie. J’avais juste oublié l’essentiel : Dieu.

    La Sainte Vierge est venue me chercher dans toutes mes impasses et a commencé à me conduire pas à pas pour me faire revenir à l’Eglise et me permettre de découvrir la Communauté. Inscrite à un camp de jeunes au Liban pendant l’été 1997, ce fut une expérience décisive suivie rapidement d’une année Nazareth (un temps pour Dieu proposé aux jeunes pour discerner leur vocation).

    J’ai senti clairement un appel aux Béatitudes car, aspirant à l’union à Dieu à l’école du Carmel, j’étais très attirée par la spiritualité mariale et la beauté de la liturgie. J’y ai découvert la joie de la vie fraternelle et l’accueil des pauvres, une vie simple et sobre comme remède au matérialisme, le tout cimenté par la prière liturgique et l’adoration eucharistique. Bref, tout me semblait familier et attirant. Une évidence s’est vite imposée à moi : après deux années de recherche, j’avais enfin trouvé ma famille spirituelle.

    Aujourd’hui, je vis mon appel communautaire au sein de la Branche laïque en ayant fait un vœu de célibat pour le Royaume. Cet appel me permet de vivre ma consécration et d’être pleinement épouse du Christ dans un discret témoignage, tout en exerçant un métier que j’aime.

    Je travaille en effet aux Editions des Béatitudes à Nouan-le-Fuzelier. Un cadeau vraiment providentiel car, à la fin de mes études littéraires, je me destinais justement aux métiers de l’édition… Le Seigneur m’a redonné cela après m’avoir demandé de tout quitter pour Le suivre. C’est une grande joie de pouvoir vivre l’intégralité de la vie communautaire tout en exerçant sur place un métier sur mesure ! Ce travail est aussi l’occasion de pouvoir participer à une œuvre d’évangélisation par le media du livre qui m’a toujours passionnée.

    Enfin, une autre chose qui me tient à cœur : la musique et le chant en particulier. J’ai la joie de faire partie de l’équipe des chantres pour animer les offices et les messes au service de la Communauté et des retraitants qui la visitent. Aider les autres à prier grâce à la musique, c’est tellement beau !

    Tout mon cheminement pourrait se résumer en une phrase : « Approchez-vous de Lui et Il s’approchera de vous. » (Jc 4,8) C’est par le Cœur de Marie que j’ai pu entrer dans l’intimité du Cœur de Jésus. Deo gratias !

    Valérie

    testimonio de

    Valérie

    Natural de París, me incorporé a la Comunidad hace unos veinte años. Estaba terminando mis estudios de Literatura Moderna e Historia en la Sorbona.

    Lo tenía todo para ser feliz, pero buscaba desesperadamente un sentido a mi vida. Me había olvidado de lo esencial: Dios.

    La Virgen vino a buscarme en todos mis callejones sin salida y empezó a conducirme paso a paso de vuelta a la Iglesia y a descubrir la Comunidad. Inscrito en un campamento de jóvenes en el Líbano durante el verano de 1997, fue una experiencia decisiva seguida rápidamente por un año Nazaret (un tiempo ofrecido por Dios a los jóvenes para discernir su vocación).

    Sentí claramente una llamada a las Bienaventuranzas porque, aspirando a la unión con Dios en la escuela del Carmelo, me sentí muy atraído por la espiritualidad mariana y la belleza de la liturgia. Descubrí la alegría de la vida fraterna y la acogida de los pobres, una vida sencilla y sobria como remedio al materialismo, todo ello cimentado por la oración litúrgica y la adoración eucarística. En resumen, todo me resultaba familiar y atractivo. Pronto me di cuenta de que, tras dos años de búsqueda, por fin había encontrado mi familia espiritual.

    Hoy, vivo mi llamada comunitaria dentro de la Rama Laica habiendo hecho voto de celibato por el Reino. Esta llamada me permite vivir mi consagración y ser plenamente la esposa de Cristo en un testimonio discreto, ejerciendo al mismo tiempo una profesión que amo.

    Trabajo en las Editions des Béatitudes de Nouan-le-Fuzelier. Es un verdadero regalo providencial porque, al final de mis estudios literarios, estaba destinada a una carrera editorial… El Señor me lo concedió después de haberme pedido que lo dejara todo para seguirle. ¡Es una gran alegría poder vivir toda la vida de la comunidad haciendo un trabajo a mi medida! Este trabajo es también una oportunidad de participar en una obra de evangelización a través de los libros, que siempre me ha fascinado.

    Por último, otra cosa que me apasiona: la música y el canto en particular. Tengo la alegría de formar parte del equipo de cantantes que animan los oficios y las misas al servicio de la Comunidad y de los ejercitantes que la visitan. Ayudar a los demás a rezar a través de la música ¡es tan hermoso!

    Todo mi camino podría resumirse en una frase: «Acercaos a Él y Él se acercará a vosotros» (St 4,8). (Fue a través del Corazón de María que pude entrar en la intimidad del Corazón de Jesús. ¡Deo gratias!

    Valerie

    témoignage de

    Sr Maya-Lys of Jesus

    Je m’appelle Maya et je suis libanaise. Jésus est venu me cueillir pendant mes études en finances à 25 ans…

     

    Pendant mon enfance, j’ai reçu une éducation catholique, en partie par mes parents et en partie par mon école. Mais j’ai toujours eu dans mon esprit l’image d’un Dieu lointain, qui est au ciel et qui nous regarde comme s’il regardait un film. Depuis mon adolescence, j’ai suivi un parcours très dynamique dans le scoutisme et diverses activités sportives, avec une vie sociale bien remplie et pleine d’amis. Comme on dit, j’étais «toujours en mouvement» ! Je ne ressentais pas le besoin de faire des pauses pour réfléchir !

    J’ai croqué la vie à pleines dents

    Lorsque j’ai quitté mon pays pour étudier en Belgique, je suis entrée dans une période très difficile à vivre : pour la première fois, j’avais perdu mes repères et mon réseau d’amis. Dans cette solitude – la première rupture dans ma vie – j’ai réalisé que je n’étais pas heureuse. Et beaucoup de questions se sont posées à ce moment-là : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le sens de ma vie ? Pourquoi ce vide en moi ?

    Toujours en Belgique, et en plein questionnement, j’ai fait la connaissance de la Communauté des Béatitudes, où je venais passer les week-ends et les vacances. Quelle joie sur les visages des frères et sœurs, moi qui cherchais le bonheur ! J’ai été interpellé par la vie de prière, l’adoration, la beauté de la liturgie, la vie fraternelle, la communion des états de vie. De séjour en séjour, le Seigneur a parlé à mon cœur, m’a attiré à Lui, j’ai trouvé le bonheur en Lui, ce vide en moi a été rempli d’une présence, de Sa Présence. J’ai découvert un Dieu très proche, pas du tout distant. J’ai été attiré par le culte où j’ai goûté l’amour de Dieu pour moi, où j’ai expérimenté une paix profonde ! L’expérience de Dieu prenait de la place dans mon cœur. De plus en plus, j’avais la certitude que Dieu

    m’aimait d’un amour infini que rien ni personne ne pouvait m’enlever. Cet amour me saisissait de l’intérieur.

    La vocation : l’appel à la Communauté

    Peu à peu est né en moi le désir de me donner à Dieu, en même temps que grandissait mon attirance pour la Communauté. Et mes résistances sont toutes tombées ! J’ai compris que le Seigneur m’appelait à lui donner ma vie dans la Communauté.

    Je suis entrée dans la Communauté en 2013 et j’ai fait mes premiers vœux en 2016. Le 29 mai, je ferai ma profession au Liban. Je rends grâce à Dieu pour le chemin parcouru avec Lui et dans la Communauté. » L’éternel m’est apparu : Je t’ai aimé d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté «. (Jr 31.3)

    Je me confie à vos prières pour que l’amour du Christ ne cesse de m’attirer et qu’à mon tour je puisse toujours être fidèle et répondre à son appel quotidiennement avec joie car devant le Seigneur, je désire être une âme joyeuse.

    Sœur Maya-Lys de Jésus

    testimonio de

    Sr Maya-Lys of Jesus

    Me llamo Maya y soy libanesa. Jesús vino a buscarme mientras estudiaba finanzas a la edad de 25 años….

    De niño tuve una educación católica, en parte por mis padres y en parte por mi colegio. Pero siempre tuve en mi mente la imagen de un Dios lejano, que está en el cielo y que nos mira como si estuviera viendo una película. Desde mi adolescencia, he seguido una trayectoria muy dinámica en el escultismo y en diversas actividades deportivas, con una ajetreada vida social llena de amigos. Como se suele decir, ¡estaba «siempre en movimiento»! No sentía la necesidad de hacer pausas para pensar.

    Le di un mordisco a la vida
    Cuando salí de mi país para estudiar en Bélgica, entré en un periodo muy difícil: por primera vez, había perdido mi orientación y mi red de amigos. En esta soledad -la primera ruptura de mi vida- me di cuenta de que no era feliz. Y en ese momento surgieron muchas preguntas: ¿qué es la verdadera felicidad? ¿Cuál es el sentido de mi vida? ¿Por qué este vacío en mí?

    Todavía en Bélgica, y en medio de los interrogantes, conocí la Comunidad de las Bienaventuranzas, donde solía pasar los fines de semana y las vacaciones. Qué alegría en los rostros de los hermanos y hermanas, ¡yo que buscaba la felicidad! Me interpelaba la vida de oración, la adoración, la belleza de la liturgia, la vida fraterna, la comunión de estados de vida. De estancia en estancia, el Señor hablaba a mi corazón, me atraía hacia Él, encontraba la felicidad en Él, este vacío en mí se llenaba de una presencia, de Su Presencia. Descubrí a un Dios muy cercano, nada distante. Me sentí atraído por el culto, donde saboreé el amor de Dios por mí, donde experimenté una paz profunda. La experiencia de Dios iba ocupando espacio en mi corazón. Cada vez tenía más certeza de que Dios me amaba con un amor infinito que nada ni nadie podía arrebatarme. Este amor se apoderaba de mí desde dentro.

    Vocación: la llamada a la Comunidad
    Poco a poco nació en mí el deseo de entregarme a Dios, al mismo tiempo que crecía mi atracción por la Comunidad. Y todas mis resistencias fueron desapareciendo. Comprendí que el Señor me llamaba a entregarle mi vida en la Comunidad.

    Entré en la Comunidad en 2013 e hice mis primeros votos en 2016. El 29 de mayo profesaré en el Líbano. Doy gracias a Dios por el camino que he recorrido con Él y en la Comunidad. El Eterno se me ha aparecido: «Te he amado con amor eterno; por eso te he atraído con bondad». (Jer 31,3)

    Me encomiendo a sus oraciones para que el amor de Cristo nunca deje de atraerme y para que siempre sea fiel y responda a su llamado diariamente con alegría, pues ante el Señor deseo ser un alma alegre.

    Hermana Maya-Lys de Jesús

    Frère Alphonse-Marie

    témoignage de

    Fr. Alphonse-Marie

    Originaire du Vietnam, je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants. J’ai grandi dans la foi grâce à des parents très pratiquants. J’ai bien pu suivre les parcours catéchétiques de ma paroisse mais je n’ai jamais pensé devenir prêtre ou religieux.  C’est seulement à l’âge de 22 ans, après mon bac, que je me suis posé la question de la vocation ! Pas très porté vers les études, j’ai raté les concours d’entrée dans les universités. Du coup l’année suivante, je suis resté dans ma famille pour aider mes parents dans le travail aux champs. J’avais l’occasion de venir à la messe tous les jours, participer à la chorale, faire la catéchèse aux enfants et j’accompagnais même mon curé dans ses déplacements.

    Un jour, après le chapelet du soir, une dame catéchiste est venue vers moi pour me dire : « mon fils, veux-tu devenir religieux ?». Tellement surpris par cette question, je ne savais pas quoi lui répondre. Hésitant, je lui répondit : « je n’y ai jamais pensé ». Elle me rétorqua : « alors va prier, et moi aussi, je vais prier pour toi ». Elle me confia deux lectures : L’Histoire d’une âme de sainte Thérèse de Lisieux et la vie de saint Damien qui s’est occupé des lépreux sur l’île de Molokai.

    J’ai commencé à prier et à lire ces deux histoires. J’avais la chance aussi d’avoir un accompagnateur spirituel. Trois mois après, je voulais devenir religieux pour ressembler à  Ste Thérèse et St Damien pour son service des pauvres. Le sacerdoce n’était pas encore au centre de mon questionnement. Il faut savoir qu’au Vietnam, pour devenir prêtre il faut avoir des diplômes universitaires, et ce n’était pas du tout mon truc.

    Pendant cette période, tous les matins je me levais très tôt pour participer à la messe de… 4h30 ! J’aimais beaucoup la messe, surtout les homélies. Comme mon curé était âgé, il lui arrivait de ne pas prêcher. Quand ça arrivait, je n’étais pas content. Un jour, alors que cela se reproduisait, j’ai prié le Seigneur : « Seigneur, si tu fais de moi un prêtre, je prêcherai à sa place ». C’est tout simplement comme cela que j’ai eu le désir de devenir prêtre. Et cette prière a été exaucée… 20 ans plus tard !

    Avec ce désir de devenir religieux et prêtre, c’est une de mes cousines qui m’a fait rencontrer la Communauté des Béatitudes au Vietnam. Tout de suite, j’ai vu des frères et des sœurs ensemble et surtout tellement joyeux.  C’est cette communion des états de vie qui m’a attiré. «Seigneur, c’est là que je veux vivre». Et voilà, j’y suis depuis ce 27 décembre 1999. Et maintenant prêtre, voilà exaucée cette prière faite il y a 20 ans, de prêcher pour les prêtres qui ne peuvent plus prêcher.

    « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ! » Alors pourquoi pas toi ? Crois seulement !

    Frère Alphonse-Marie

    Frère Alphonse-Marie

    testimonio de

    Fr. Alphonse-Marie

    Originaria de Vietnam, soy la mayor de una familia de cuatro hijos. Crecí en la fe gracias a unos padres muy religiosos. Pude seguir los cursos de catequesis de mi parroquia, pero nunca pensé en hacerme sacerdote o religioso. Sólo a los 22 años, después del bachillerato, me planteé la cuestión de mi vocación. Poco aficionado a los estudios, suspendí los exámenes de acceso a la universidad. Así que, al año siguiente, me quedé con mi familia para ayudar a mis padres en el campo. Tenía la oportunidad de ir a misa todos los días, participar en el coro, dar catequesis a los niños e incluso acompañar al párroco en sus viajes.

    Un día, después del rosario de la tarde, una catequista se me acercó y me dijo: «Hijo mío, ¿quieres hacerte religioso? La pregunta me sorprendió tanto que no supe qué responder. Vacilante, respondí: «Nunca lo he pensado». Ella me contestó: «Pues vete a rezar, que yo también rezaré por ti». Me dio dos lecturas: La historia de un alma, de santa Teresa de Lisieux, y la vida de san Damián, que cuidó de los leprosos en la isla de Molokai.

    Empecé a rezar y a leer estas dos historias. También tuve la suerte de tener un director espiritual. Tres meses después, quise hacerme religioso para ser como santa Teresa y san Damián por su servicio a los pobres. El sacerdocio no estaba aún en el centro de mis interrogantes. Hay que saber que en Vietnam, para ser sacerdote hay que tener títulos universitarios, y eso no era lo mío en absoluto.

    Durante este periodo, todas las mañanas me levantaba muy temprano para ir a misa a las… ¡4h30 ! Me encantaba la misa, sobre todo las homilías. Como mi párroco era mayor, a veces no predicaba. Cuando esto ocurría, yo no estaba contento. Un día, cuando esto volvió a suceder, recé al Señor: «Señor, si me haces sacerdote, predicaré en su lugar». Así nació en mí el deseo de ser sacerdote. Y esa oración fue escuchada… ¡20 años después!

    Con este deseo de convertirme en religioso y sacerdote, fue uno de mis primos quien me presentó a la Comunidad de las Bienaventuranzas en Vietnam. Enseguida, vi a hermanos y hermanas juntos y sobre todo tan alegres. Fue esta comunión de estados de vida lo que me atrajo. «Señor, aquí es donde quiero vivir. Y aquí estoy, desde el 27 de diciembre de 1999. Y ahora, como sacerdote, la oración que hice hace 20 años para predicar por los sacerdotes que ya no pueden predicar ha sido escuchada.

    «¡Si crees, verás la gloria de Dios! ¿Por qué no tú? ¡Creed!

    Hermano Alphonse-Marie

    Bart et Veerle

    témoignage de

    Bart et Veerle

    Nous nous sommes mariés en 1993, et avons trois enfants. Belges néerlandophones, nous habitons en Flandres (Belgique).

    C’est comme « touristes », en visitant l’abbaye Saint-Martin-du-Canigou, que nous avons fait la rencontre de la Communauté des Béatitudes. La joie, la beauté de la liturgie et la communion des états de vie nous ont tout de suite interpellés.

    Dans notre quête spirituelle, nous avons beaucoup cherché ! Et c’est dans la Communauté que nous avons vraiment rencontré le Christ ! Whaou ! Quel changement dans notre vie. Nous avons découvert la diversité de la prière et de la spiritualité : vêpres byzantines, entrée en shabbat, danses d’Israël, renouveau charismatique, spiritualité carmélitaine. Et avec l’internationalité, la Communauté a formidablement élargi notre regard sur le monde.

    Dans la Communauté des Béatitudes nous aimons cet équilibre entre la vie contemplative et la vie active et missionnaire. A la fois la prière intérieure, l’adoration, le silence, mais aussi la louange et la prière charismatique.

    Quelle belle unité !

    Bart et Veerle

    Bart et Veerle

    testimonio de

    Bart y Veerle

    Nos casamos en 1993 y tenemos tres hijos. Somos belgas de lengua neerlandesa y vivimos en Flandes (Bélgica).

    Fue durante una visita a la abadía de Saint-Martin-du-Canigou cuando conocimos a la Comunidad de las Bienaventuranzas como «turistas». La alegría, la belleza de la liturgia y la comunión de estados de vida nos atrajeron inmediatamente.

    En nuestra búsqueda espiritual, ¡buscamos mucho! ¡Y fue en la Comunidad donde realmente encontramos a Cristo! Qué cambio en nuestras vidas. Qué cambio en nuestras vidas. Descubrimos la diversidad de la oración y de la espiritualidad: vísperas bizantinas, entrada sabática, danzas de Israel, renovación carismática, espiritualidad carmelita. Y con la internacionalidad, la Comunidad ha ampliado formidablemente nuestra visión del mundo.

    En la Comunidad de las Bienaventuranzas nos gusta este equilibrio entre la vida contemplativa y la vida activa y misionera. Tanto la oración interior, la adoración, el silencio, pero también la alabanza y la oración carismática.

    ¡Qué hermosa unidad!

    Bart y Veerle

    témoignage de

    Sr Claire d'Assise

    Je suis d’origine anglaise, et de nationalité néo-zélandaise.

    J’avais seize mois lorsque nous avons quitté l’Angleterre pour la Nouvelle-Zélande, pays pour lequel mon père a eu un coup de cœur lors de ses voyages maritimes.

    Jeune, j’avais des aspirations plutôt artistiques, avec une attirance pour les beaux-arts. Ce rêve n’a pas pu être réalisé pour différentes raisons. J’ai fait plusieurs formations qui m’ont permis de travailler, tout en cherchant ma vocation. A l’époque je m’orientais déjà vers la vie consacrée… mais où ?

    Il fallait attendre l’heure de Dieu ! Cette attente, un peu douloureuse, a été un apprentissage nécessaire pour ne pas faire demi-tour devant les silences de Dieu. Après six ans de recherche, la réponse est venue. On faisait circuler dans un groupe de prière une vidéo sur une « nouvelle communauté » en France. Un couple allemand/néo-zélandais, qui fréquentait « cette communauté » en Allemagne, voulait la faire connaître en NZ. Voilà que je découvrais des jeunes vivant une vie de prière intense, et avec en plus, la présence d’artistes consacrées ! Je découvrais ainsi la « Communauté des Béatitudes ».

    Il fallait quelque chose d’un peu particulier, un je ne sais quoi d’assez fort pour convaincre une âme plutôt timide à tout quitter ; famille, travail, pays, culture, langue, pour suivre l’appel de son cœur et partir au large, vers l’inconnu.

    Aujourd’hui c’est la gratitude qui habite mon cœur. En Lui j’ai appris une vie nouvelle, ample, libre ; la vie du Royaume. Je suis devenue citoyenne de ce Royaume, cherchant le chemin de mon cœur pour y habiter encore plus profondément et pour le communiquer autour de moi.

    Je donnerai ce conseil : ne pas cesser d’écouter les aspirations de notre cœur : ce sont les désirs que Dieu met en nous, et Il peut tout, car Il est avec nous et pour nous !

    Sœur Claire d’Assise

    testimonio de

    Sr Claire d'Assise

    Soy de origen inglés y nacional de Nueva Zelanda.

    Tenía dieciséis meses cuando dejamos Inglaterra por Nueva Zelanda, un país del que mi padre se enamoró en sus viajes por mar.

    De joven tenía aspiraciones más bien artísticas, con una atracción por las bellas artes. Este sueño no pudo realizarse por diversas razones. Hice varios cursos de formación que me permitieron trabajar, mientras buscaba mi vocación. En aquel momento ya miraba hacia la vida consagrada… pero ¿hacia dónde?

    Tenía que esperar el tiempo de Dios. Esta espera, un poco dolorosa, fue un aprendizaje necesario para no retroceder ante los silencios de Dios. Tras seis años de búsqueda, llegó la respuesta. En un grupo de oración circulaba un vídeo sobre una «nueva comunidad» en Francia. Una pareja alemana-neozelandesa, que había estado asistiendo a «esta comunidad» en Alemania, quería promoverla en Nueva Zelanda. Aquí estaba yo descubriendo a jóvenes que vivían una intensa vida de oración, ¡y con la presencia añadida de artistas consagrados! Descubrí la «Comunidad de las Bienaventuranzas».

    Hacía falta algo un poco especial, algo lo bastante fuerte como para convencer a un alma más bien tímida de que lo dejara todo: familia, trabajo, país, cultura, lengua, para seguir la llamada de su corazón y partir hacia lo profundo, hacia lo desconocido.

    Hoy es la gratitud lo que habita en mi corazón. En Él he aprendido una vida nueva, amplia, libre; la vida del Reino. Me he convertido en ciudadano de este Reino, buscando el camino de mi corazón para habitarlo aún más profundamente y comunicarlo a los que me rodean.

    Yo les daría este consejo: no dejen de escuchar las aspiraciones de nuestro corazón: son los deseos que Dios pone en nosotros, y Él lo puede todo, ¡porque está con nosotros y por nosotros!

    Sor Clara de Asís

    témoignage de

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    Je m’appelle frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie. Je suis né en Suisse allemande en 1986. Après mon lycée, j’ai étudié la géographie et la géologie à Zurich. C’est lors d’un pèlerinage en 2006 que j’ai connu la Communauté des Béatitudes. Attiré par la qualité de la vie fraternelle et par la beauté de la liturgie, j’ai rejoint, à l’âge de 21 ans, la maison de la Communauté à Zug (Suisse allemande). J’ai pu y terminer mes études.

    Et pourtant je n’en prenais pas le chemin !

    Après avoir vécu une belle enfance, très tôt, dès l’âge de 12 ans, j’ai commencé à mener une vie de plaisir et de liberté absolue, des fêtes et soirées à répétition. L’alcool, les dérives… et pourtant, je croyais avoir trouvé le grand bonheur.

    A 16 ans, mon « bonheur » s’est écroulé. En une seconde ! Un grave accident de scooter avec mon frère aîné. Nous nous sommes endormis en roulant, entrant en collision avec une voiture qui venait en sens inverse. Nous étions tous les deux gravement blessés. Allongé sur le sol, je ne pouvais plus bouger. C’était long avant que les secours arrivent. Ma vie ? quoi ? toutes ces fêtes, ces soirées, ces plaisirs… et maintenant ? Pour la première fois je cherchais du sens. N’y a-t-il pas quelque chose de plus ?

    Pendant mon hospitalisation de cinq semaines, j’ai cherché et cherché des réponses. C’est plus tard, et contrairement à toutes mes attentes, que je les ai trouvées au sein de l’Eglise catholique. En participant à une messe, quand le prêtre a élevé l’hostie, j’ai su intimement que Jésus était là, et qu’Il m’aimait.

    Incroyable ! Tout avait changé. Le sens de ma vie était maintenant JÉSUS ! Quelques années plus tard je décidai de Lui consacrer toute ma vie. C’est dans la Communauté des Béatitudes que j’ai prononcé mes vœux perpétuels, disant : « Seigneur Jésus, je renonce à moi-même pour ne m’attacher qu’à Toi, l’unique Trésor et la seule espérance de mon séjour sur la terre aussi longtemps que je vivrai. »

    Le 15 septembre dernier j’ai été ordonné diacre. Avec la tâche confiée par la Communauté de porter le souci de la pastorale jeune. Pour eux, être un « serviteur de la charité » et les conduire vers Jésus. Leur souhaitant de découvrir que seul Jésus peut combler nos désirs profonds, « Il est le Chemin, la Vérité et la Vie ! » (Jn 14, 6)

    « Me voici Seigneur, sans retard, sans réserve, sans retour, par amour ! » (Saint Michel Garicoïts)

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    testimonio de

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    Mi nombre es Hermano Andreas del Inmaculado Corazón de María. Nací en la Suiza alemana en 1986. Después del bachillerato estudié geografía y geología en Zúrich. Fue durante una peregrinación en 2006 cuando conocí la Comunidad de las Bienaventuranzas. Atraído por la calidad de la vida fraterna y la belleza de la liturgia, entré en la casa de la Comunidad en Zug (Suiza alemana) a los 21 años. Allí pude terminar mis estudios.

    Sin embargo, ¡no estaba en camino!

    Después de haber vivido una hermosa infancia, muy pronto, a partir de los 12 años, empecé a llevar una vida de placer y libertad absoluta, fiestas y veladas con regularidad. Alcohol, excesos… y sin embargo creía haber encontrado una gran felicidad.

    A los 16 años, mi «felicidad» se vino abajo. En un segundo. Un grave accidente de scooter con mi hermano mayor. Nos quedamos dormidos mientras conducíamos y chocamos con un coche que venía en dirección contraria. Ambos resultamos gravemente heridos. Yo estaba tendido en el suelo y no podía moverme. Pasó mucho tiempo hasta que llegó la ayuda. Mi vida… ¿qué? Todas esas fiestas, esas veladas, esos placeres… ¿y ahora? Por primera vez buscaba un sentido. ¿No hay algo más?

    Durante mis cinco semanas de hospitalización, busqué y busqué respuestas. Más tarde, y en contra de todas mis expectativas, las encontré en la Iglesia católica. Cuando asistí a una misa y el sacerdote levantó la hostia, supe íntimamente que Jesús estaba allí y que me amaba.

    No me lo podía creer. Todo había cambiado. ¡El sentido de mi vida era ahora JESÚS! Unos años más tarde decidí dedicarle toda mi vida. Fue en la Comunidad de las Bienaventuranzas donde hice mis votos perpetuos, diciendo: «Señor Jesús, renuncio a mí mismo para aferrarme sólo a Ti, único Tesoro y única esperanza de mi estancia en la tierra mientras viva».

    El pasado 15 de septiembre fui ordenado diácono. Con la tarea que me encomendó la Comunidad de ocuparme de la pastoral juvenil. Para ellos, ser «siervo de la caridad» y conducirlos a Jesús. Deseando que descubran que sólo Jesús puede colmar nuestros deseos más profundos, «Él es el Camino, la Verdad y la Vida» (Jn 14,6)

    «Aquí estoy Señor, sin demora, sin reserva, sin retorno, por amor» (San Miguel Garicoits)

    Hermano Andreas del Inmaculado Corazón de María

    Guillem et Esther

    témoignage de

    Guillem et Esther

    Nous sommes Guillem et Esther. Originaires de Barcelone, nous sommes rentrés à la Communauté lorsque nous étions fiancés en 1995. Esther avait fait des études d’institutrice et de pianiste et Guillem des études de journalisme. Nous avions connu la Communauté aux sessions d’été qu’elle organisait à Lourdes. Puis nous l’avons fréquentée en allant régulièrement faire des séjours dans la maison de Saint Martin du Canigou à 250 kms de chez nous.

    Esther : moi j’étais touchée par la vie de prière, la vie fraternelle et par l’eschatologie : « voir le Peuple de Dieu (frères, sœurs, familles, prêtres), vivre le Royaume au milieu de nous » : cela se sentait, se respirait, se voyait…
    Guillem : ce qui me touchait c’était la dimension de mission et d’évangélisation. On voyait que la fécondité des missions de la Communauté prenait sa source dans la vie de prière.

    Nous portions tous les deux un désir de consacrer notre couple à Dieu et au service de son Royaume. Le Seigneur nous a montré la Communauté et son charisme comme la réponse à ce désir profond qui nous habitait.

    Esther : cette évidence m’est apparue en premier. J’ai attendu et prié que le moment vienne pour Guillem.
    Guillem : pendant une Semaine Sainte à la Communauté à l’abbaye Saint-Martin, en faisant du jardinage, j’ai ressenti moi aussi cet appel !

    Nous avons passé neuf ans en vie communautaire résidentielle, pendant lesquelles nous avons poursuivi nos études par de la psychopédagogie pour Esther et de la théologie pour Guillem. Et en 2004, nous avons été envoyés pour fonder la Communauté en Espagne dans le diocèse de Segorbe-Castellon. C’est là qu’après dix ans de mariage, le Seigneur nous a bénis avec l’arrivée de notre fille, cadeau de la Vierge Marie. Cela nous a préparés à l’apostolat que nous vivons aujourd’hui auprès des jeunes mamans célibataires en difficulté.

    Aujourd’hui, nous travaillons tous les deux comme institutrice et au service de la communication du diocèse. Nous proposons aussi des veillées de prière, des retraites et des sessions toute l’année.

    Nous vivons une réalité missionnaire qui est nourrie par une vie d’amitié avec Dieu, par la prière, les sacrements, la conversion continuelle.

    Quand on est en mission, le Seigneur nous fait vivre une pauvreté à tous les niveaux. Cela n’est pas toujours facile, mais nous expérimentons que plus on est pauvre, plus on est riche, et plus grandit en nous la certitude que le Seigneur Seul agit dans les cœurs au milieu du monde.

    Guillem et Esther

    Guillem et Esther

    testimonio de

    Guillem et Esther

    Somos Guillem y Esther. Originarios de Barcelona, volvimos a la Comunidad cuando nos hicimos novios en 1995. Esther había estudiado magisterio y piano y Guillem, periodismo. Conocimos la Comunidad en las sesiones de verano que organizaba en Lourdes. Después íbamos regularmente a la casa de Saint Martin du Canigou, a 250 km de nuestra casa.

    Esther: Me conmovió la vida de oración, la vida fraterna y la escatología: «ver al Pueblo de Dios (hermanos, hermanas, familias, sacerdotes), vivir el Reino en medio de nosotros»: se sentía, se respiraba, se veía…
    Guillem: Lo que me conmovió fue la dimensión de la misión y de la evangelización. Pudimos comprobar que la fecundidad de las misiones de la Comunidad estaba enraizada en la vida de oración.

    Los dos teníamos el deseo de consagrar nuestra pareja a Dios y al servicio de su Reino. El Señor nos mostró la Comunidad y su carisma como la respuesta a este profundo deseo que teníamos.

    Esther: esta evidencia se me apareció primero. Esperé y recé para que llegara el momento de Guillem.
    Guillem: durante una Semana Santa en la Comunidad de la Abadía de San Martín, mientras trabajaba en el jardín, ¡yo también sentí esta llamada!

    Pasamos nueve años en vida comunitaria residencial, durante los cuales continuamos nuestros estudios con psicopedagogía para Esther y teología para Guillem. Y en 2004, nos enviaron a fundar la Comunidad en España, en la diócesis de Segorbe-Castellón. Allí, tras diez años de matrimonio, el Señor nos bendijo con la llegada de nuestra hija, regalo de la Virgen María. Esto nos preparó para el apostolado que hoy vivimos con jóvenes madres solteras en dificultad.

    Hoy, ambos trabajamos como profesores y en el departamento de comunicación de la diócesis. También ofrecemos vigilias de oración, retiros y sesiones a lo largo del año.

    Vivimos una realidad misionera que se alimenta de una vida de amistad con Dios, de la oración, de los sacramentos y de la conversión continua.

    Cuando estamos en misión, el Señor nos hace vivir una pobreza a todos los niveles. No siempre es fácil, pero experimentamos que cuanto más pobres somos, más ricos somos, y más seguros estamos de que sólo el Señor actúa en nuestros corazones en medio del mundo.

    Guillem y Esther

    Sr Claire Sandrine

    témoignage de

    Sr Claire-Sandrine

    Originaire de Grenoble, je suis entrée à la Communauté des Béatitudes à 23 ans.

    Lors de ma confirmation, à 16 ans, j’ai vécu une vraie effusion de l’Esprit Saint qui a changé ma vie, j’ai entendu mystérieusement Dieu me dire : « Sandrine, je te fais confiance pour m’annoncer aux autres ! » C’était du sérieux. Paix et joie immenses, certitude intérieure qu’il fallait m’engager pour Dieu et son Eglise.

    J’ai commencé des études à Paris : philosophie, puis secrétariat. Je me suis engagée pendant ce temps, dans une fraternité missionnaire : groupe de prière de jeunes avec qui j’ai eu la joie de partager ma foi, et de faire des missions d’évangélisation. J’ai fait l’expérience de la puissance de Dieu dans ma vie quotidienne.

    Ce sont deux expériences inoubliables qui ont creusé en moi le désir de donner ma vie dans la vie religieuse :

    – une expérience humanitaire auprès des « chiffonniers » d’un bidonville, au Caire, en Egypte avec Sr Emmanuelle dont le témoignage m’a tellement interpellée : tout donner pour les autres !
    – et la seconde expérience, lors d’une semaine incroyable de prière et de partage avec des milliers de jeunes du monde entier au Festival des Jeunes à Medjugorje. A la fin, je n’étais plus la même, c’était comme si le Seigneur me disait : « Si tu me suis, Je te comblerai. » Je savais que je pouvais compter sur sa Fidélité, alors, je Lui ai dit « Oui ». Décision prise, joie immense !

    Deux ans auparavant, j’avais vécu une retraite spirituelle, pendant la Semaine Sainte, à la Communauté des Béatitudes à Nouan-Le-Fuzelier. Je me rappelle avoir dit : « Si un jour, Seigneur, Tu m’appelles à consacrer ma vie pour Toi, je rentrerai ici ! »

    Mon appel à la Communauté des Béatitudes était si fort qu’un an après, j’ai demandé à y entrer. Cela fait vingt-six ans déjà ! Voilà l’humour de Dieu !

    Aimer en donnant et donner en aimant !
    Jésus comble le cœur de celui ou de celle qui Lui donne tout. Et mon espérance n’a pas été déçue !

    Sœur Claire Sandrine

    Sr Claire Sandrine

    testimonio de

    Sr Claire-Sandrine

    Originaria de Grenoble, entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas a los 23 años.

    En mi confirmación, cuando tenía 16 años, experimenté una verdadera efusión del Espíritu Santo que cambió mi vida, oí a Dios decirme misteriosamente: «¡Sandrine, confío en ti para que me anuncies a los demás! Fue algo muy serio. Una paz y una alegría inmensas, la certeza interior de que tenía que comprometerme con Dios y con su Iglesia.

    Empecé a estudiar en París: filosofía, luego secretariado. Durante este tiempo, participé en una fraternidad misionera: un grupo de oración de jóvenes con los que tuve la alegría de compartir mi fe y hacer misiones de evangelización. Experimenté el poder de Dios en mi vida cotidiana.

    Fueron dos experiencias inolvidables que profundizaron mi deseo de entregar mi vida a la vida religiosa:

    – una experiencia humanitaria con los «traperos» de un barrio de chabolas de El Cairo, Egipto, con la Hermana Emmanuelle, cuyo testimonio me interpeló tanto: ¡darlo todo por los demás!
    – La segunda experiencia fue una semana increíble de oración y de compartir con miles de jóvenes de todo el mundo en el Festival de la Juventud de Medjugorje. Al final, yo no era la misma, era como si el Señor me dijera: «Si me sigues, te haré completa». Sabía que podía contar con Su fidelidad, así que dije «Sí». Decisión tomada, ¡alegría inmensa!

    Dos años antes, había vivido un retiro espiritual durante la Semana Santa en la Comunidad de las Bienaventuranzas de Nouan-Le-Fuzelier. Recuerdo que dije: «Si un día, Señor, me llamas para consagrarte mi vida, ¡volveré aquí!

    Mi llamada a la Comunidad de las Bienaventuranzas fue tan fuerte que un año más tarde pedí entrar. De eso hace ya veintiséis años. ¡Este es el humor de Dios!

    Amar dando y dar amando.
    Jesús llena el corazón de la persona que le da todo. ¡Y mi esperanza no ha sido defraudada!

    Hermana Claire Sandrine

    témoignage de

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    Je m’appelle frère Anthony de la Transfiguration. Je viens de Boulder, USA, au pied des Montagnes Rocheuses. Alors que j’étais au séminaire diocésain, le Seigneur m’a appelé à entrer dans la Communauté des Béatitudes.

    Au séminaire, on nous a appris qu’au centre du Sacerdoce, il y a la vie liturgique. Or ce n’était pas cela qui m’avait attiré à devenir prêtre, et j’avais alors beaucoup à découvrir. Notre formation nous guidait vers les hauteurs de l’Eucharistie, en passant par les montées de la louange, l’art sacré et le chant.

    A la Communauté, j’ai été ébloui par la beauté de la liturgie, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai, finalement, discerné de continuer mon chemin vers le Sacerdoce. La Liturgie est un devoir et une œuvre, mais elle est d’autant plus une participation à la louange du Ciel ! Trois fois par jour, la cloche me coupe du travail. Je passe des soucis et contraintes du « monde » à une ambiance de paix et de beauté. Je me retrouve au milieu de frères et sœurs aussi bien que des anges et des saints. Là, je puise à la communion avec le Seigneur et avec les autres qui me fortifient pour demeurer en Lui au milieu de l’action du jour, que ce soit des œuvres du ministère ou des tâches pratiques.

    « Les frères et sœurs de la Communauté veilleront à être un seul corps et une seule âme, manifestant ainsi dans la liturgie l’unité du peuple de Dieu. En elle, ils puiseront les forces vives pour l’exercice de la charité ».  

    Depuis l’ordination, mon activité apostolique vise à semer les vocations, surtout chez les jeunes américains. Il s’agit d’aller chez les jeunes, de leur témoigner de la joie de tout donner. Je trouve souvent l’occasion de les faire goûter à la beauté de la liturgie. En mission sur les cités universitaires, souvent on les offre une belle célébration d’un office ou de l’Eucharistie. Je trouve chez les étudiants et jeunes adultes un recouvrement du sacré et du respect. Mais c’est souvent un pas de l’avant pour eux que de découvrir l’émerveillement à la Présence de Dieu, et aussi de s’ouvrir pour que le Seigneur puisse demeurer en eux.

    Je les invite à prendre du temps pour Dieu, dans une retraite ou un séjour à la Communauté à l’étranger, surtout en Israël où je suis affecté actuellement. Nous sommes entourés dans ce pays de la liturgie des différentes communautés religieuses (rite oriental, judaïsme…), sans parler des muezzins qui appellent les musulmans à leurs prières. Cela stimule les jeunes à chercher pour leur vie aussi un rythme de prière.

    Que l’on soit chez nous à Emmaüs pour des semaines de service, ou en sortie pour une semaine de camping en Galilée, chaque jour est centré sur l’Eucharistie, les Laudes, les Vêpres, et un examen de conscience suivi de la bénédiction avant le coucher. C’est un goût de la vie religieuse et de la vie communautaire pour ceux qui ouvrent leur cœur. Pour tous, cette habitude de la prière quotidienne permet de se garder dans la Présence de Dieu.

    Ces expériences avec les jeunes renouvellent ma vie spirituelle et mon écoute à la radicalité de l’Évangile. A quarante ans, est-ce que je commence à perdre l’élan ? Eh bien, garder la Liturgie au centre, c’est anticiper le Ciel, ainsi il n’y aura jamais aucune raison d’aller à la retraite !

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    testimonio de

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    Me llamo Hermano Antonio de la Transfiguración. Soy de Boulder, Estados Unidos, al pie de las Montañas Rocosas. Mientras estaba en el seminario diocesano, el Señor me llamó a unirme a la Comunidad de las Bienaventuranzas.

    En el seminario nos enseñaron que el centro del sacerdocio es la vida litúrgica. Pero no era eso lo que me atraía para ser sacerdote, y me quedaba mucho por descubrir. Nuestra formación nos llevaba a las alturas de la Eucaristía, a través de las alabanzas, el arte sacro y el canto.

    En la Comunidad, quedé deslumbrado por la belleza de la liturgia, que es una de las razones por las que finalmente discerní continuar mi camino hacia el Sacerdocio. La Liturgia es un deber y un trabajo, ¡pero es sobre todo una participación en la alabanza del Cielo! Tres veces al día la campana me saca del trabajo. Paso de las preocupaciones y limitaciones del «mundo» a una atmósfera de paz y belleza. Me encuentro en medio de hermanos y hermanas, así como de ángeles y santos. Allí recurro a la comunión con el Señor y con otros que me fortalecen para permanecer en Él en medio del trabajo del día, ya sean obras de ministerio o tareas prácticas.

    «Los hermanos y hermanas de la Comunidad cuidarán de ser un solo cuerpo y una sola alma, manifestando así en la liturgia la unidad del pueblo de Dios. En la liturgia sacarán la fuerza viva para el ejercicio de la caridad».

    Desde mi ordenación, mi actividad apostólica se ha orientado a sembrar vocaciones, especialmente entre los jóvenes americanos. Se trata de ir hacia los jóvenes, de testimoniarles la alegría de darlo todo. A menudo encuentro la ocasión de hacerles gustar la belleza de la liturgia. Cuando voy a los campus universitarios, a menudo les ofrezco una hermosa celebración de un oficio o de la Eucaristía. Encuentro en los estudiantes y en los jóvenes adultos una recuperación de lo sagrado y del respeto. Pero a menudo es para ellos un paso adelante descubrir la maravilla de la Presencia de Dios, y también abrirse para que el Señor pueda habitar en ellos.

    Les invito a tomarse tiempo para Dios, en un retiro o en una estancia en la Comunidad en el extranjero, especialmente en Israel, donde estoy destinado actualmente. En este país estamos rodeados de la liturgia de las distintas comunidades religiosas (rito oriental, judaísmo…), por no hablar de los almuédanos que llaman a los musulmanes a sus oraciones. Esto estimula a los jóvenes a buscar un ritmo de oración para sus vidas.

    Tanto si estamos en casa, en Emaús, para semanas de servicio, como si salimos para una semana de acampada en Galilea, cada día se centra en la Eucaristía, Laudes, Vísperas y un examen de conciencia seguido de una bendición antes de acostarse. Es un anticipo de la vida religiosa y comunitaria para los que abren su corazón. Para todos, este hábito de oración diaria les mantiene en la Presencia de Dios.

    Estas experiencias con los jóvenes renuevan mi vida espiritual y mi escucha de la radicalidad del Evangelio. A los cuarenta años, ¿empiezo a perder impulso? Pues bien, mantener la Liturgia en el centro es anticipar el Cielo, ¡así que nunca habrá motivo para jubilarse!

    Fr. Antonio de la Transfiguración Antonio de la Transfiguración

    témoignage de

    Jean-Claude et Martine

    Nous sommes, Jean-Claude, diacre permanent, et Martine, parmi les tous premiers membres de la Communauté.

    Nous étions tous les deux étudiants à la faculté de médecine de Nancy et voici que nos chemins se sont croisés en 1970 dans le cadre de l’aumônerie protestante réformée que fréquentait aussi le fondateur de la Communauté et quelques autres anciens. Nous nous posions bien des questions sur Dieu, sur la Vérité, sur notre avenir…

    En juillet 1974, à la fin de nos études, nous nous sommes mariés Peu auparavant le Renouveau charismatique était passé par là et suite au témoignage de nos amis Gérard Croissant et de son épouse Jo, nous avions reçu l’effusion du Saint Esprit, ce qui orienta radicalement notre vie. Nous comprîmes que Jésus était une personne, vivante et agissante, qui nous appelait à sa suite à marcher dans la sainteté. La solution pour y arriver, c’était la vie communautaire car, même si chacun a son chemin, on ne peut y arriver seul. La vie communautaire permettait de s’organiser et de se stimuler afin que Dieu soit toujours le premier servi.

    Répondant, dans un acte de foi, à l’appel du Seigneur, nous nous sommes lancés tête baissée dans ce projet fou et inédit et avons intégré la première maison de la Communauté à Cordes en septembre 1975, cela fait 44 ans. Après quelques mois, nous sommes partis, sans rien, fonder la Communauté en Israël, et vivre proches du peuple élu dont nous apprenons tant de choses.

    De retour en France, nous avons participé à diverses nouvelles fondations et assumé des responsabilités variées : pastorale des jeunes, adolescents puis adultes, services administratifs et juridiques, formation, soutien aux œuvres de compassion de la communauté ainsi que diverses tâches de gouvernement qui nous ont bien occupés !

    Que retenir de ce parcours ? Nous avons connu des hauts et des bas, des temps bénis et des temps de désert, des périodes de communion et d’autres de dissensions… Mais après 44 ans, la certitude qui nous habite et qui demeure intacte, c’est que la Communauté est un don de Dieu, elle n’est pas une œuvre humaine, et ce que Dieu donne, Il ne le reprend pas. Si nous, nous sommes inconstants, notre Dieu est fidèle, nous pouvons compter sur Lui ! C’est là notre force qui nourrit notre espérance.

    Jean-Claude et Martine Michel

    testimonio de

    Jean-Claude y Martine

    Jean-Claude, diácono permanente, y Martine fueron de los primeros miembros de la Comunidad.

    Ambos éramos estudiantes en la Facultad de Medicina de Nancy y nuestros caminos se cruzaron en 1970 en la capellanía protestante reformada a la que asistían también el fundador de la Comunidad y algunos otros ancianos. Nos hicimos muchas preguntas sobre Dios, sobre la Verdad, sobre nuestro futuro…

    En julio de 1974, al final de nuestros estudios, nos casamos. Poco antes había pasado por nosotros la Renovación Carismática y, siguiendo el testimonio de nuestros amigos Gérard Croissant y su esposa Jo, habíamos recibido la efusión del Espíritu Santo, que orientó radicalmente nuestras vidas. Comprendimos que Jesús era una persona, viva y activa, que nos llamaba a seguirle en santidad. La solución era la vida comunitaria, porque, aunque cada uno tenga su propio camino, no podemos llegar solos. La vida comunitaria nos permitía organizarnos y estimularnos mutuamente para que Dios fuera siempre el primero en ser servido.

    Respondiendo, en un acto de fe, a la llamada del Señor, nos lanzamos de cabeza a este proyecto loco e inédito y entramos en la primera casa de la Comunidad, en Cordes, en septiembre de 1975, hace 44 años. Al cabo de unos meses, nos marchamos, sin nada, para fundar la Comunidad en Israel y vivir cerca del pueblo elegido del que tanto hemos aprendido.

    A nuestro regreso a Francia, participamos en varias fundaciones nuevas y asumimos diversas responsabilidades: pastoral juvenil, adolescentes y luego adultos, servicios administrativos y jurídicos, formación, apoyo a las obras de compasión de la comunidad, así como diversas tareas gubernamentales que nos mantuvieron ¡muy ocupados!

    ¿Qué recordamos de este viaje? Hemos conocido altibajos, tiempos bendecidos y tiempos de desierto, periodos de comunión y otros de disensión… Pero después de 44 años, la certeza que habita en nosotros y que permanece intacta es que la Comunidad es un don de Dios, no es una obra humana, y lo que Dios da, no lo quita. Si nosotros somos inconstantes, nuestro Dios es fiel, ¡podemos contar con Él! Esta es nuestra fuerza que alimenta nuestra esperanza.

    Jean-Claude y Martine Michel

    témoignage de

    Sr Claudia de l'Agneau de Dieu

    Je m’appelle Sr Claudia de l’Agneau de Dieu. J’ai grandi non loin de Saint Gall en Suisse. Avant d’entrer en 2010 à la Communauté des Béatitudes à Zug, j’ai fait des études de théologie.

    A l’âge de dix-sept ans j’ai eu la chance de faire une rencontre personnelle avec Dieu. J’ai alors ressenti une joie et une paix que je n’avais jamais connues avant !

    Après cette découverte de l’amour de Dieu pour moi j’ai voulu me mettre au service du Seigneur et passer du temps avec Lui dans la prière. Je le cherchais entre autres en m’investissant dans l’organisation des JMJ en Suisse. Louer Dieu en jouant du piano avec d’autres jeunes dans un groupe de louange me procurait toujours beaucoup de joie.

    Durant mes études, une question me travaillait continuellement: « Suis-je appelée à fonder une famille et à me mettre au service d’une paroisse ou bien suis-je appelée à la vie consacrée ? » J’appréciais la beauté du mariage et j’aimais beaucoup les enfants. Mais au fond, l’attirance pour la vie consacrée était la plus forte. J’ai alors demandé au Seigneur des signes concrets pour recevoir une lumière.

    Pour mieux connaître le quotidien d’un monastère j’ai vécu un an chez les Filles de la Croix à Rome. Touchée par la lecture de la Parole de Dieu et le témoignage des sœurs, mon désir de consacrer ma vie au Seigneur grandissait toujours plus en moi. Mais dans quelle communauté aller ? J’en visitais plusieurs à Rome, mais il y en avait tellement … de toutes sortes et de toutes les couleurs ! Alors, comment faire ? Mon accompagnateur spirituel me conseilla de noter tous les éléments importants survenus dans ma vie et ma prière personnelle. À ma plus grande surprise et avec beaucoup de joie j’ai réalisé que tout ce que j’avais écrit dans ma liste correspondait au charisme de la Communauté des Béatitudes : la beauté de la liturgie, l’adoration quotidienne du Saint-Sacrement, la vie fraternelle entre les sœurs, les frères et les membres laïcs, ainsi que la fidélité à l’Église universelle !

    Aujourd’hui, à 32 ans, je suis sœur à la communauté en Suisse et j’ai prononcé les vœux définitifs le 8 décembre 2018. Je suis très heureuse d’appartenir totalement au Seigneur. À Zug nous sommes une quinzaine de frères, sœurs et laïcs. Un des apostolats principaux du foyer est la nouvelle évangélisation auprès et avec les jeunes, dans lequel je suis impliquée. Toutefois notre première mission est la prière.

    Confiante, je remets mon avenir dans les mains du Seigneur. Il est tellement bon ! Jusqu’à présent il a dépassé toutes mes attentes. Chaque jour nouveau est l’occasion pour moi de découvrir son amour délicat, jusque dans les plus petits détails du quotidien.

    La vie avec Lui  vaut vraiment la peine !

    Sœur Claudia de l’Agneau

    testimonio de

    Sr Claudia de l'Agneau de Dieu

    Me llamo Sor Claudia del Cordero de Dios. Crecí cerca de San Gall, en Suiza. Antes de entrar en la Comunidad de las Bienaventuranzas de Zug en 2010, estudié teología.

    A los diecisiete años tuve la oportunidad de tener un encuentro personal con Dios. Sentí una alegría y una paz que nunca antes había conocido.

    Después de este descubrimiento del amor de Dios por mí, quise ponerme al servicio del Señor y pasar tiempo con Él en oración. Una de las maneras en que traté de hacerlo fue involucrándome en la organización de la JMJ en Suiza. Alabar a Dios tocando el piano con otros jóvenes en un grupo de alabanza siempre me dio mucha alegría.

    Durante mis estudios, me preguntaban constantemente: «¿Estoy llamada a formar una familia y servir en una parroquia o estoy llamada a la vida consagrada? Apreciaba la belleza del matrimonio y amaba a los niños. Pero, en el fondo, la atracción por la vida consagrada era la más fuerte. Así que pedí al Señor signos concretos para recibir una luz.

    Para conocer mejor la vida cotidiana de un monasterio, pasé un año con las Hijas de la Cruz en Roma. Conmovida por la lectura de la Palabra de Dios y el testimonio de las hermanas, mi deseo de consagrar mi vida al Señor crecía cada vez más. Pero, ¿a qué comunidad ir? Visité varias en Roma, pero había tantas… ¡de todo tipo y de todos los colores! Entonces, ¿qué hacer? Mi guía espiritual me aconsejó que escribiera todas las cosas importantes que habían sucedido en mi vida y mi oración personal. Para mi gran sorpresa y alegría, me di cuenta de que todo lo que había escrito en mi lista correspondía al carisma de la Comunidad de las Bienaventuranzas: ¡la belleza de la liturgia, la adoración diaria del Santísimo Sacramento, la vida fraterna entre las hermanas, los hermanos y los miembros laicos, así como la fidelidad a la Iglesia universal!

    Hoy, a la edad de 32 años, soy hermana de la comunidad de Suiza e hice los votos perpetuos el 8 de diciembre de 2018. Estoy muy feliz de pertenecer totalmente al Señor. En Zug somos unos 15 hermanos, hermanas y laicos. Uno de los principales apostolados de la casa es la nueva evangelización entre y con los jóvenes, en la que estoy involucrada. Sin embargo, nuestra primera misión es la oración.

    Confiado, pongo mi futuro en manos del Señor. ¡Es tan bueno! Hasta ahora ha superado todas mis expectativas. Cada nuevo día es una oportunidad para mí de descubrir su amor bondadoso, incluso en los detalles más pequeños de la vida cotidiana.

    La vida con Él realmente vale la pena.

    Hermana Claudia del Cordero

    témoignage de

    Fr. Etienne

    D’une famille nombreuse où on priait une dizaine de chapelet tous les soirs, j’ai perçu l’Amour absolu de Dieu à 12 ans autour d’un feu scout : je voyais les humains si microscopiques sous la voie lactée, et chaque Ave Maria était comme une flèche d’Amour divin. J’ai saisi qu’il n’y aurait personne d’aussi grand et beau que Dieu à qui donner ma vie.

    Comme à l’école ça allait bien, j’ai mis cela de côté. Je cherchais beaucoup d’argent, faisais beaucoup de voyages et de sports, mais sans jamais pouvoir trouver l’absolu.
    J’ai fait HEC. Puis je suis devenu directeur des opérations d’une compagnie de safaris. J’y pratiquais de l’alpinisme au Kilimandjaro et de la plongée sous-marine. Mais de nouveau la Bonté inouïe de Dieu est venue me visiter… sur le toit d’une Land Rover ! Je me trouvais au milieu de la grande migration des bêtes sauvages en Tanzanie : le Créateur de ces merveilles devait vraiment être encore plus extraordinaire. J’ai commencé à vraiment lire la Bible et aller à la messe chaque jour à la mission.

    A l’époque, j’ai vu les tentes de centaines de milliers de Rwandais rescapés du génocide, sans personne pour se lever et les secourir. J’ai fait un volontariat dans les Commandos Marine en passant la sélection comme officier de réserve. Mais en lisant la vie de Mère Teresa, j’ai vu que l’action la plus efficace de toutes pour le bien de ce monde, c’était la prière et la charité.

    Je suis entré à la Communauté des Béatitudes en 1998, et pour deux raisons principales  :

    – j’y ai vu réunis tous les états de vie en train de louer et adorer le Bon Dieu, dans une profonde joie. Tout cela constituait à mes yeux comme une anticipation du Ciel ;
    – j’y ai vu des frères et sœurs partageant tous un grand désir de sainteté, et cherchant, chacun avec ses faiblesses, à vivre d’abord la radicalité de la charité.

    On m’a ensuite envoyé selon les besoins en mission sur les cinq continents. Ordonné prêtre : la célébration de la Messe est devenue mon Ciel quotidien. J’ai eu la chance de passer un doctorat biblique sur la version araméenne ancienne des Évangiles pour annoncer Jésus en s’appuyant davantage sur l’autorité du texte même, et participer aux travaux catholiques de retraduction.

    Actuellement, je suis curé dans la mission du port de Lima (Pérou). Jésus touche les cœurs, il vaut plus que tout la peine d’être suivi, et Lui seul ne déçoit jamais:

    Ep 3, 19 : « L’amour du Christ surpasse tout ce qu’on peut connaître ». Le reste ça peut être bien, mais à côté, ce n’est pas grand-chose.

    Fr. Etienne

    testimonio de

    Fr. Etienne

    De una familia numerosa en la que rezábamos una docena de rosarios cada noche, percibí el Amor absoluto de Dios a los 12 años en torno a una hoguera scout: veía a los humanos tan microscópicos bajo la Vía Láctea, y cada Ave María era como una flecha de Amor divino. Comprendí que no habría nadie tan grande y hermoso como Dios a quien entregar mi vida.

    Como la escuela iba bien, la dejé de lado. Busqué mucho dinero, hice muchos viajes y deportes, pero nunca encontré el absoluto.
    Fui a HEC. Luego me hice director de operaciones de una empresa de safaris. Allí hice alpinismo en el Kilimanjaro y submarinismo. Pero de nuevo la increíble bondad de Dios vino a mí… ¡en el techo de un Land Rover! Estaba en medio de la gran migración de animales salvajes en Tanzania: el Creador de estas maravillas debe ser realmente aún más extraordinario. Empecé a leer la Biblia de verdad y a ir a misa todos los días en la misión.

    En aquella época vi las tiendas de cientos de miles de supervivientes del genocidio ruandés, sin que nadie se levantara para ayudarles. Me alisté voluntario en los comandos de la Infantería de Marina y pasé la selección como oficial de reserva. Pero leyendo la vida de la Madre Teresa, vi que la acción más eficaz de todas para el bien de este mundo era la oración y la caridad.

    Entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas en 1998, y por dos razones principales:

    – Vi todos los estados de vida reunidos allí, alabando y adorando al Buen Dios, en una profunda alegría. Para mí, todo esto era como una anticipación del Cielo;
    – Vi a hermanos y hermanas que compartían todos un gran deseo de santidad, y que buscaban, cada uno con sus debilidades, vivir ante todo la radicalidad de la caridad.

    Luego fui enviado, según las necesidades, en misión a los cinco continentes. Ordenado sacerdote: la celebración de la misa se convirtió en mi cielo cotidiano. Tuve la oportunidad de hacer un doctorado bíblico sobre la antigua versión aramea de los Evangelios, para anunciar a Jesús apoyándome más en la autoridad del propio texto, y participar en la obra católica de retraducción.

    Actualmente, soy párroco en la misión del puerto de Lima (Perú). Jesús toca los corazones, vale la pena seguirlo más que cualquier otra cosa, y sólo Él nunca defrauda:

    Ef 3,19: «El amor de Cristo supera todo lo que se puede conocer». Lo demás puede ser bueno, pero a su lado, es poco.

    Hno. Etienne

    témoignage de

    Joumana

    Je suis Joumana du Liban. J’ai rejoint la Communauté il y a quatorze ans déjà, à l’âge de 25 ans. Avant cela, j’étais prof de philosophie pour des classes de terminales, et assistante de production dans des programmes culturels télévisés.

    Ayant vécu des phases de remise en question de ma foi d’une part, aimant beaucoup la vie et rêvant de projets d’études avancés et de mariage d’autre part, j’étais loin de penser qu’un jour je « tomberais amoureuse de Dieu » et que cet amour m’appellerait à tout abandonner, et à tout donner.

    En pleine recherche de « la vérité », je lance à 20 ans un défi dans l’absolu : « si la philosophie me prouve que Dieu existe, je croirais, sinon, c’en est fini pour la foi ». Me prenant à la lettre, Dieu s’approcha de moi dans un premier temps à travers la philosophie… Ayant été invitée un samedi soir aux vêpres à la Communauté par un frère qui étudiait avec moi, le Dieu des philosophes acheva de découvrir son visage plein d’amour et de toucher mon cœur par la beauté qui émanait du lieu, des visages, des chants… et des prières spontanées : ce soir-là j’ai compris que son nom est « Seigneur », et qu’il est « la Vérité ».

    A 24 ans, la visite des reliques de Thérèse au Liban remit sur mon chemin la Communauté, et je découvris avec joie le programme tout neuf des retraites qu’elle venait de mettre en place. De retraite en retraite la folie d’un appel retentissait en moi et faisait tomber tous les autres désirs déjà présents. La force de ma résistance égalait celle de mon attirance vers cet amour que nul autre n’égalait, et jour après jour je me laissais envahir par ce désir unique : « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». Tout dans la Communauté parlait à mon cœur ! Alors j’ai dit oui, et je ne l’ai jamais regretté.

     « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »… pas de plus grand bonheur non plus, car « qui est en Dieu, ne manque de rien » !

    Joumana

    testimonio de

    Joumana

    Soy Joumana, del Líbano. Entré en la Comunidad hace catorce años, a la edad de 25 años. Antes de eso, fui profesora de filosofía en clases de secundaria y ayudante de producción en programas culturales de televisión.

    Habiendo pasado por fases de cuestionamiento de mi fe por un lado, amando mucho la vida y soñando con estudios superiores y matrimonio por otro, estaba lejos de pensar que un día me «enamoraría de Dios» y que este amor me llamaría a dejarlo todo, y a darlo todo.

    En plena búsqueda de «la verdad», a los 20 años lancé un reto: «Si la filosofía me demuestra que Dios existe, creeré; de lo contrario, se acabó mi fe». Invitado un sábado por la noche a las vísperas en la Comunidad por un hermano que estudiaba conmigo, el Dios de los filósofos completó el descubrimiento de su rostro amoroso y tocó mi corazón por la belleza que emanaba del lugar, de los rostros, de los cantos… y de las oraciones espontáneas: aquella noche comprendí que su nombre es «Señor», y que es «la Verdad».

    A los 24 años, la visita a las reliquias de Teresa en el Líbano volvió a poner a la Comunidad en mi camino, y descubrí con alegría el flamante programa de retiros que acababa de poner en marcha. De retiro en retiro, la locura de una llamada resonaba en mí y hacía caer todos los demás deseos ya presentes. La fuerza de mi resistencia era igual a la de mi atracción por este amor que ningún otro podía igualar, y día tras día me dejaba invadir por este deseo único: «Amar es darlo todo y entregarse». ¡Todo en la Comunidad hablaba a mi corazón! Así que dije que sí, y nunca me he arrepentido.

    «No hay mayor amor que dar la vida por los amigos»… ¡tampoco mayor felicidad, porque «a quien está en Dios nada le falta»!

    Joumana

    témoignage de

    Sr Emilie

     

    Je m’appelle Sr Emilie du Cœur de Jésus et de Marie. Je suis ardéchoise d’origine et c’est après une licence d’histoire que je suis entrée à la Communauté.

    C’est à l’adolescence, au cours d’un pèlerinage à Medjugorje, que j’ai fait une expérience forte de la présence de Dieu dans ma vie. Oh, je n’y étais pas allée de gaieté de cœur : ce sont mes parents qui m’y ont emmenée. En effet Dieu n’avait plus beaucoup de place dans ma vie à ce moment-là. Quelques mois plus tard je percevais un appel à la vie consacrée : en lisant une intention de prière pour les âmes consacrées j’ai alors entendu résonner en mon cœur cette question : « et pourquoi pas toi ? », ce qui a été pour moi source d’une grande joie…

    Pratiquement dans la même période j’ai découvert la Communauté des Béatitudes qui était venue faire une mission dans ma paroisse. Quelle joie se dégageait des visages des frères et sœurs ! Je voulais en savoir plus, voir cela de plus près. J’ai demandé à faire un séjour d’une semaine. J’étais tellement interpellée par la vie de prière, l’adoration, la beauté de la liturgie, la vie fraternelle, la communion des états de vie, et le souci de l’évangélisation. Bien sûr, j’étais encore trop jeune. Je poursuivais ma scolarité puis mes études. Pendant celles-ci, j’ai découvert d’autres communautés, mais toujours je revenais à ce premier appel à la Communauté des Béatitudes. Avec l’évidence que le Seigneur m’y attendait.

    Dès le début de ma vie communautaire s’est ancrée en moi, l’importance de ce cœur à cœur avec Dieu dans l’adoration, le contact avec sa Parole, … c’est là que je peux venir puiser tout ce dont j’ai besoin pour répondre à son appel. J’ai franchi le cap et c’est toute une aventure qui a commencé : le Seigneur est plein de surprises ! Et cette aventure ne s’arrête pas avec les vœux perpétuels. Chaque nouvelle journée en est le signe, toujours avec un « oui » à donner, et cette assurance que Dieu est là, qu’il est fidèle partout où Il nous conduit.

    « Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ! » (Lm 3, 22)  Alors… « duc in altum » (Lc 5, 4)

    Sœur Emilie du Cœur de Jésus et de Marie

    testimonio de

    Sr Emilie

    Me llamo Sor Emilie del Corazón de Jesús y de María. Soy de Ardèche y entré en la Comunidad después de estudiar Historia.

    Fue durante una peregrinación a Medjugorje, siendo adolescente, cuando tuve una fuerte experiencia de la presencia de Dios en mi vida. No fui por voluntad propia: fueron mis padres quienes me llevaron allí. De hecho, Dios no tenía mucho espacio en mi vida en aquella época. Unos meses más tarde sentí una llamada a la vida consagrada: mientras leía una intención de oración por las almas consagradas, oí resonar en mi corazón esta pregunta: «¿y por qué no tú?», que fue para mí motivo de gran alegría…

    Casi al mismo tiempo, descubrí a la Comunidad de las Bienaventuranzas que había venido a hacer una misión en mi parroquia. ¡Qué alegría en los rostros de los hermanos y hermanas! Quería saber más, verlo más de cerca. Pedí quedarme una semana. Me sentí tan interpelado por la vida de oración, la adoración, la belleza de la liturgia, la vida fraterna, la comunión de estados de vida y la preocupación por la evangelización. Por supuesto, aún era demasiado joven. Todavía estaba en la escuela y luego estudiando. Durante éstos, descubrí otras comunidades, pero siempre volvía a esta primera llamada a la Comunidad de las Bienaventuranzas. Con la evidencia de que el Señor me esperaba allí.

    Desde el principio de mi vida comunitaria, se ancló en mí la importancia de este corazón a corazón con Dios en adoración, en contacto con su Palabra… es de allí de donde puedo sacar todo lo que necesito para responder a su llamada. He dado el paso y ha comenzado toda una aventura: ¡el Señor está lleno de sorpresas! Y esta aventura no termina con los votos perpetuos. Cada nuevo día es un signo de ello, siempre con un «sí» que dar, y esta seguridad de que Dios está ahí, de que es fiel allí donde nos conduce.

    «Los favores del Señor no se acaban, ni se agotan sus compasiones; se renuevan cada mañana, grande es su fidelidad» (Lm 3, 22)… «duc in altum» (Lc 5, 4)

    Sor Emilia del Corazón de Jesús y de María

    témoignage de

    Fr. Giuseppe Maria

    Je suis originaire de Sicile. Là-bas, dès l’enfance, mon cœur était habité par un désir fou de bonheur mais, en grandissant…  je ne le cherchais plus en Dieu ! J’avais mis mon cœur dans les études et mes objectifs de carrière artistique. L’influence de la pensée individualiste avait refroidi en moi l’élan de la gratuité. Mes relations avec les autres devenaient intéressées. Mes peintures devenaient sombres d’égoïsme. Quelquefois, j’avais l’impression d’oublier « quelque chose » d’essentiel.

    A l’âge de 24 ans j’ai fait une expérience très forte durant laquelle j’ai expérimenté la grandeur de l’Amour de Dieu. J’ai su que j’avais trouvé la perle précieuse de ma vie et sans douter de la valeur de son appel, je me suis mis à l’écoute. Dans mon cœur il y avait un très fort désir de me consacrer au Seigneur et de devenir prêtre.

    Ma rencontre avec la Communauté des Béatitudes, je l’ai faite pendant une soirée de prière du Renouveau Charismatique à Palerme. La « beauté surnaturelle » qui passait par les chants, la liturgie, les prières et la joie fraternelle m’ont bouleversé. Après quelques mois, c’est dans mon village que la Communauté est venue pour animer une mission d’évangélisation. Pendant une semaine, quelle joie de me trouver au milieu de ces frères et sœurs, leur bonheur, leur lumière. A force de les fréquenter, j’ai fait le pas : je suis entré dans la maison de la Communauté à Erice, en Sicile.

    En mai 2017 j’ai été ordonné prêtre et suis au service du Foyer de Noto près du sanctuaire de Notre Dame « Echelle du Paradis ».

    J’ai toujours cet appel à cœur : le service de l’édification du Royaume de Dieu par la recherche continuelle de l’union au Christ et la communion fraternelle. Dieu veut le salut et le bonheur de tous. Alors si tu as un grand désir de bonheur, de vivre pleinement ta vie comme une très belle « aventure d’amour », mets-toi à la suite du Christ et laisse-toi conduire par l’Esprit Saint sur le chemin des béatitudes. N’aie pas peur !

    « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui fera cela » (1 Th 5, 24)

    Frère Giuseppe Maria

    testimonio de

    Fr. Giuseppe Maria

    Soy originaria de Sicilia. Allí, desde niña, mi corazón estaba lleno de un loco deseo de felicidad, pero al crecer… ¡ya no la buscaba en Dios! Había puesto mi corazón en mis estudios y en mis objetivos profesionales artísticos. La influencia del pensamiento individualista había enfriado el impulso de ser libre. Mis relaciones con los demás se volvieron egoístas. Mis cuadros se oscurecieron de egoísmo. A veces tenía la impresión de estar olvidando «algo» esencial.

    A los 24 años tuve una experiencia muy fuerte en la que experimenté la grandeza del amor de Dios. Supe que había encontrado la perla preciosa de mi vida y, sin dudar del valor de su llamada, empecé a escuchar. En mi corazón había un deseo muy fuerte de consagrarme al Señor y de hacerme sacerdote.

    Mi encuentro con la Comunidad de las Bienaventuranzas tuvo lugar durante una noche de oración de la Renovación Carismática en Palermo. La «belleza sobrenatural» de los cantos, la liturgia, las oraciones y la alegría fraterna me sobrecogieron. Al cabo de unos meses, la Comunidad vino a mi pueblo para animar una misión de evangelización. Durante una semana, qué alegría estar en medio de estos hermanos y hermanas, de su alegría, de su luz. A fuerza de frecuentarlos, di el paso: entré en la casa de la Comunidad en Erice, Sicilia.

    En mayo de 2017 fui ordenado sacerdote y estoy al servicio del Foyer de Noto, cerca del santuario de Nuestra Señora «Escalera del Paraíso».

    Sigo teniendo esta llamada en el corazón: el servicio de la construcción del Reino de Dios a través de la búsqueda continua de la unión con Cristo y la comunión fraterna. Dios quiere la salvación y la felicidad de todos. Por eso, si tienes un gran deseo de felicidad, de vivir plenamente tu vida como una hermosa «aventura de amor», sigue a Cristo y déjate conducir por el Espíritu Santo por el camino de las bienaventuranzas. ¡No tengas miedo!

    «Fiel es el que te llama: lo volverá a hacer» (1 Ts 5,24)

    Hermano Giuseppe Maria

    Julie

    testimony of

    Julie

    De nationalité libanaise, je vis dans la maison communautaire de Gharzouz, au Liban, depuis deux ans. Je suis architecte d’intérieur depuis 2012. J’ai ressenti un fort appel de Dieu il y a plusieurs années, et après un long discernement, j’ai réalisé que cet appel reposait sur plusieurs points : une vie de prière intense et un désir d’union avec Dieu, une vie fraternelle (c’est-à-dire en communauté) avec la communion de tous les états de vie (mixtes), un rayonnement missionnaire et un don total de moi-même tout en restant en contact avec le monde. 

    Mais dans quelle communauté ?
    Un jour, un ami m’a proposé d’aider les frères et sœurs de la maison Gharzouz dans une de leurs missions (l’organisation de journées spirituelles pour les écoles pendant le Carême). C’est à ce moment-là que j’ai vraiment fait connaissance avec la Communauté de près. Petit à petit, j’ai réalisé qu’elle correspondait à ce que je voulais et j’ai décidé de rejoindre la Communauté. 

    Je vis ma vocation dans tout ce que je fais :

    • dans une vie de prière avec l’eucharistie et l’adoration quotidiennes, avec les différents services divins (ainsi que le triduum pascal) qui renforcent ma relation avec Dieu, approfondissant toujours plus ma confiance en Lui.
    • enfin, dans les missions d’évangélisation, qui m’apprennent à devenir un vrai disciple : la joie de faire goûter aux autres le Royaume des Cieux et d’intercéder pour le monde qui a besoin de beaucoup de prière.

    Oh je n’oublie pas les petits combats de chaque jour qui m’enracinent dans ma vocation pour m’ouvrir les portes de la sainteté.

    «Une âme unie à Jésus est un sourire vivant qui le rayonne et le donne» (Sainte Elisabeth de la Trinité).

    Julie

    Julie

    testimonio de

    Julie

    Soy libanesa y vivo en la casa comunitaria de Gharzouz, en Líbano, desde hace dos años. Soy diseñadora de interiores desde 2012. Sentí una fuerte llamada de Dios hace varios años y, tras un largo discernimiento, me di cuenta de que esta llamada se basaba en varios puntos: una intensa vida de oración y un deseo de unión con Dios, una vida fraterna (es decir, en comunidad) con la comunión de todos los estados de vida (mixta), una proyección misionera y un don total de mí misma sin dejar de estar en contacto con el mundo.

    ¿Pero en qué comunidad?
    Un día, un amigo me propuso ayudar a los hermanos y hermanas de la casa Gharzouz en una de sus misiones (la organización de jornadas espirituales para las escuelas durante la Cuaresma). Fue entonces cuando realmente conocí de cerca la Comunidad. Poco a poco, me di cuenta de que era lo que quería y decidí unirme a la Comunidad.

    Vivo mi vocación en todo lo que hago:

    en una vida de oración con la Eucaristía y la adoración diarias, con los diferentes servicios divinos (así como el triduo pascual) que refuerzan mi relación con Dios, profundizando cada vez más mi confianza en Él.
    Por último, en las misiones de evangelización, que me enseñan a convertirme en un verdadero discípulo: la alegría de dar a probar a los demás el Reino de los Cielos y de interceder por el mundo, que necesita mucha oración.

    No olvido las pequeñas luchas de cada día que me arraigan en mi vocación de abrir las puertas de la santidad.

    «Un alma unida a Jesús es una sonrisa viva que lo irradia y lo regala» (Santa Isabel de la Trinidad).

    Julie

    témoignage de

    Sr Klara Misericordia

     

    Je suis née au Kazaskhstan… Eh oui, ce n’est pas fréquent de lire en français quelqu’un qui vient de si loin.

    Ma famille n’était pas pratiquante. Avec une maman orthodoxe et un papa musulman, c’était difficile ! A sept ans pourtant, j’ai reçu le baptême orthodoxe. Mais à la maison, on ne parlait jamais de Dieu. C’est le drame du décès de mon frère (j’avais alors 16 ans), qui a commencé à faire cheminer ma famille. La perspective de la vie éternelle était une consolation pour nous.

    Mon parrain, catholique, nous a tous entraînés à l’église. Les prêtres avaient formé une équipe de jeunes à qui ils confiaient de petites missions. Très vite, je passais presque tout mon temps libre à l’église, tout en continuant des études de comptabilité. Je ressentais une grande joie en participant à toutes ces activités (animation de messes, catéchisme, évangélisation, etc.).

    C’est en 1999 que la Communauté des Béatitudes a lancé son premier Festival des Jeunes au Kazakhstan. Au cours d’une veillée de prière, alors que j’avais en tête le projet de me marier, j’ai senti que Jésus m’appelait à la vie consacrée ! La sœur qui a prié pour moi, a dit dans sa prière, exactement ce que je portais dans mon cœur ! Cependant, je lui ai dit : « Juste pour aujourd’hui » ! J’ai demandé à faire un séjour avec d’autres amies dans la maison qui venait de s’ouvrir à Kokchetav. Je me sentais chez moi ! C’est pendant l’adoration, à la chapelle de la Communauté, que j’ai fait LA RENCONTRE avec Jésus et que j’ai éprouvé le grand amour qu’Il avait pour moi.

    Aujourd’hui, après dix-sept ans de vie communautaire, je rends grâce au Seigneur de m’avoir appelée et, chaque jour, je découvre la beauté de la vie consacrée à la Communauté des Béatitudes. La vie avec Jésus est une aventure quotidienne, pleine d’imprévus, de surprises, de bonheur et je rends grâce pour tout ce que le Seigneur ne cesse de faire dans ma vie.

    Si le doute demeure en ton cœur, n’hésite pas, n’aie pas peur, Jésus comblera ton attente et te donnera au centuple !

    Sœur Klara Misericordia

    testimonio de

    Sr Klara Misericordia

    Nací en Kazaskhstan… Sí, no es frecuente leer en francés a alguien que viene de tan lejos.

    Mi familia no era religiosa. Con una madre ortodoxa y un padre musulmán, ¡era difícil! Sin embargo, a los siete años recibí el bautismo ortodoxo. Pero en casa nunca hablábamos de Dios. Fue la tragedia de la muerte de mi hermano (yo tenía entonces 16 años) lo que empezó a mover a mi familia. La perspectiva de la vida eterna era un consuelo para nosotros.

    Mi padrino, católico, nos llevaba a todos a la iglesia. Los sacerdotes habían formado un equipo de jóvenes a los que encomendaban pequeñas misiones. Pronto pasaba casi todo mi tiempo libre en la iglesia, mientras continuaba mis estudios de contabilidad. Sentía una gran alegría al participar en todas estas actividades (animación de misas, catequesis, evangelización, etc.).

    En 1999, la Comunidad de las Bienaventuranzas lanzó su primer Festival de la Juventud en Kazajstán. Durante una vigilia de oración, cuando planeaba casarme, ¡sentí que Jesús me llamaba a la vida consagrada! La hermana que rezó por mí dijo en su oración ¡exactamente lo que yo tenía en el corazón! Sin embargo, le dije: «¡Sólo por hoy! Pedí quedarme con otros amigos en la casa que acababan de abrir en Kokchetav. ¡Me sentí como en casa! Fue durante la adoración en la capilla de la comunidad cuando tuve un encuentro con Jesús y experimenté el gran amor que me tenía.

    Hoy, después de diecisiete años de vida comunitaria, doy gracias al Señor por haberme llamado y, cada día, descubro la belleza de la vida consagrada en la Comunidad de las Bienaventuranzas. La vida con Jesús es una aventura diaria, llena de imprevistos, sorpresas y alegrías, y doy gracias por todo lo que el Señor no deja de hacer en mi vida.

    Si todavía tienes dudas en tu corazón, no vaciles, no tengas miedo, ¡Jesús colmará tus expectativas y te dará el ciento por uno!

    Hermana Klara Misericordia

    témoignage de

    Fr. Isaïe

    Je suis originaire de la région parisienne (Meaux), où j’ai vécu jusqu’à 15 ans. Ma famille était catholique et pratiquante. Bien que ‘turbulent’ pendant mon adolescence, je suis entré au petit séminaire jusqu’au bac, chez les Spiritains, dans le sud. Ces années furent pour moi une grâce, avec une ouverture extraordinaire sur la mission, et la fréquentation d’un monastère proche, m’a ouvert à la vie contemplative. En bref, ce fut l’occasion d’une ‘nouvelle’ conversion et la confirmation d’un appel. Au terme toutefois, mon cœur balançait entre l’entrée au monastère et l’une de ces ‘communautés nouvelles’ qui faisaient leurs premiers pas. Après deux ans de philosophie à la Catho de Paris, puis deux années comme coopérant en République islamique de Mauritanie, je me suis retrouvé pour un séjour d’une semaine, à la toute nouvelle maison de la Communauté de Pont-Saint-Esprit, grâce à des amis. Dieu est ‘relation’ et Il parle par des médiations diverses et formidables !

    Après la tempête intérieure de la décision, et le conseil fort inspiré d’un vieux moine, j’ai écrit à Pont et trois mois plus tard, je débarquais. C’était en 1979, il y a cette année 40 ans (déjà) ! Du séjour en juillet, je suis entré en octobre. Ce qui d’emblée m’a rejoint profondément, dans cette communauté, c’est l’amour des frères et sœurs pour le Seigneur et la charité mutuelle vécue, comme en une famille.

    La dimension juive ou de l’Orient chrétien, s’accordaient bien aussi à mes pôles d’intérêt. Quant à la vie mixte, cela m’allait bien. Sept mois après mon entrée, j’ai rejoint Jérusalem pour une année d’étude, puis suis descendu à Rome pendant trois ans pour poursuivre les études de théologie. Après, ce fut une litanie de destinations diverses du Liban (pendant la guerre), au Maroc, quelques années en France, puis le Gabon, le Rwanda, la Sicile…

    Voilà 33 ans j’étais ordonné prêtre : vicaire puis plus tard curé, dans le diocèse d’Albi, et pasteur en diverses pays ; Depuis sept ans maintenant, je me trouve donc dans l’Océan Indien, aujourd’hui curé de Terre Sainte (St Pierre) dans le sud de La Réunion ; Je m’y sens vraiment bien. Je vis, avec mes frères et sœurs sur notre foyer spirituel des Béatitudes de l’Eau vive, la prière, l’accueil, et les temps forts spirituels. La vie fraternelle est un cadeau précieux. L’universel m’attire, et La Réunion l’incarne en un microcosme humain, culturel et religieux extraordinaire : Je fais partie du Groupe de dialogue interreligieux (Hindous, Musulmans, Bahaïs… religions chinoises) depuis le début de mon arrivée, et suis délégué diocésain pour l’œuvre d’Orient pour soutenir les Chrétiens d’Orient.

    Dieu est vraiment fidèle. L’Eglise nous ouvre sur l’universel et la Communauté me permet de vivre cette dimension, à la fois apostolique et contemplative. Je rends grâce à Dieu, pour ces 40 années de belle aventure !

    Père Isaïe

    testimonio de

    Fr. Isaïe

    Soy originaria de la región parisina (Meaux), donde viví hasta los 15 años. Mi familia era católica y practicante. Aunque «turbulento» durante mi adolescencia, entré en el seminario menor hasta el bachillerato, con los espiritanos, en el sur. Estos años fueron para mí una gracia, con una apertura extraordinaria a la misión, y la frecuentación de un monasterio cercano me abrió a la vida contemplativa. En resumen, fue la ocasión de una «nueva» conversión y la confirmación de una llamada. Al final, sin embargo, mi corazón se debatía entre entrar en un monasterio o en una de las «nuevas comunidades» que daban sus primeros pasos. Tras dos años de filosofía en la Catho de París, y luego dos años de voluntariado en la República Islámica de Mauritania, me encontré durante una semana en la flamante casa de la Comunidad de Pont-Saint-Esprit, gracias a unos amigos. ¡Dios es «relación» y habla a través de diversas y formidables mediaciones!

    Tras la tormenta interior de la decisión, y el consejo muy inspirado de un viejo monje, escribí a Pont y tres meses después llegué. Eso fue en 1979, ¡hace 40 años este año (ya)! Desde la estancia en julio, entré en octubre. Lo que inmediatamente me impresionó profundamente en esta comunidad fue el amor de los hermanos y hermanas por el Señor y la caridad mutua vivida, como en una familia.

    Las dimensiones judía y cristiana oriental también encajaban bien con mis intereses. En cuanto a la vida mixta, me convenía. Siete meses después de mi ingreso, fui a Jerusalén para cursar un año de estudios, luego bajé a Roma durante tres años para continuar mis estudios teológicos. Después, fue una letanía de destinos diferentes, desde Líbano (durante la guerra), a Marruecos, unos años en Francia, luego Gabón, Ruanda, Sicilia…

    Desde hace siete años, estoy en el océano Índico, ahora como párroco en Terre Sainte (San Pedro), en el sur de la isla de la Reunión; allí me siento muy bien. Vivo, con mis hermanos y hermanas de nuestra casa espiritual de las Bienaventuranzas del Agua Viva, la oración, la acogida y los momentos espirituales fuertes. La vida fraterna es un don precioso. Lo universal me atrae, y la Isla de la Reunión lo encarna en un microcosmos humano, cultural y religioso extraordinario: formo parte del Grupo para el Diálogo Interreligioso (hindúes, musulmanes, bahaíes… religiones chinas) desde el principio de mi llegada, y soy delegado diocesano de la Obra de Oriente para apoyar a los cristianos de Oriente.

    Dios es verdaderamente fiel. La Iglesia nos abre a lo universal y la Comunidad me permite vivir esta dimensión, tanto apostólica como contemplativa. ¡Doy gracias a Dios por estos 40 años de hermosa aventura!

    Padre Isaías

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    témoignage de

    Sr Thérèse de la Sainte Face

     

    Je m’appelle Sœur Thérèse de la Ste Face (en référence au visage du Christ, pour les non-initiés). Je suis française originaire de la Guadeloupe (les Antilles),  à la Communauté depuis vingt ans. Jésus est venu me cueillir sur les bancs de l’université à Paris où j’étudiais les mathématiques.

    Depuis l’enfance, j’ai reçu une éducation religieuse de base. Quand j’ai quitté mon île pour des études en France métropolitaine, j’entrais dans une autonomie à tout point de vue et la dimension de la foi n’y a pas échappé : quelle chrétienne étais-je ? Qui était le Christ pour moi ? Quelle place donnais-je à l’Eucharistie dans ma vie ? Etait-ce pour moi simplement une tradition à perpétuer ?

    C’est en plein questionnement que j’ai rencontré un groupe de prière qui a été le canal d’une expérience spirituelle déterminante. J’ai découvert un Dieu vivant et qui n’est pas du tout loin de ce que je vis. Je peux partager deux points de cette expérience : devant Jésus dans l’hostie exposée, j’ai goûté l’amour infini de Dieu pour moi, j’avais rencontré Quelqu’un qui m’aimait et de manière unique. Puis dans un deuxième temps, à travers la prière de quelques membres du groupe de prière, j’ai revu toute ma vie en un instant et j’ai pris conscience de la fidélité de Dieu dans divers moments de ma vie. J’ai touché quelque chose de Dieu, quelque chose de grand et de beau que rien ni personne ne pouvait me ravir. Non seulement j’avais la certitude de l’existence de Dieu, mais je savais de l’intérieur qu’Il était en moi et avec moi.

    Devant un tel Amour, a resurgi dans mon cœur l’appel à la vie religieuse (que je situe à l’âge de 12 ans) : ce désir de donner toute ma vie à Dieu pour L’aimer et faire connaitre Son Amour.

    Durant le temps de discernement qui suivit, je rencontrai à la faculté, de façon providentielle, une personne qui se rendait à la Communauté des Béatitudes pour une retraite. C’est ainsi que je décidai de m’y rendre aussi pour essayer de comprendre la volonté de Dieu.

    J’ai été frappée par la liturgie, la ferveur de la louange de cette communauté, la qualité de la vie fraternelle, la beauté de Dieu qui émanait dans cette simplicité de vie, ainsi que l’ouverture à l’évangélisation. J’ai donc choisi la Communauté car il me semblait que le grand désir que j’avais de me donner à Dieu pouvait se concrétiser dans ce choix de vie où contemplation et mission s’entremêlaient de manière forte. Et je n’ai pas été déçue !

    Pour moi, la vie religieuse est un moyen pour aimer pleinement. Une voie qui montre que Dieu existe et que cela vaut la peine de Lui consacrer toute sa vie. Chaque jour, j’apprends à me laisser faire et éclairer par Dieu, à être de mieux en mieux disponible pour Le faire connaitre et  aimer.

    «Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit» (Jn 3, 8). Suivre le Christ c’est une aventure : se laisser sans cesse surprendre par Dieu et rester ouvert à la nouveauté de l’Esprit…

    Sœur Thérèse de la Sainte Face

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    testimonio de

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    Me llamo Sor Thérèse de la Santa Faz (en referencia al rostro de Cristo, para los no iniciados). Soy francesa, de Guadalupe (Antillas), y llevo veinte años en la Comunidad. Jesús vino a buscarme a los bancos de la universidad de París, donde estudiaba matemáticas.

    Desde niño, recibí una educación religiosa básica. Cuando dejé mi isla para estudiar en la Francia continental, me volví autónomo en todos los aspectos, y la dimensión de la fe no escapó a ello: ¿qué clase de cristiano era yo? ¿Quién era Cristo para mí? ¿Qué lugar concedía a la Eucaristía en mi vida? ¿Era simplemente una tradición que había que perpetuar?

    Fue en medio de este cuestionamiento cuando conocí a un grupo de oración que fue el cauce de una experiencia espiritual decisiva. Descubrí a un Dios vivo que no está en absoluto lejos de lo que estoy experimentando. Puedo compartir dos puntos de esta experiencia: ante Jesús en la hostia expuesta, saboreé el amor infinito de Dios por mí, había conocido a Alguien que me amaba y de una manera única. Luego, en un segundo paso, a través de la oración de algunos miembros del grupo de oración, volví a ver toda mi vida en un instante y tomé conciencia de la fidelidad de Dios en varios momentos de mi vida. Toqué algo de Dios, algo grande y hermoso que nada ni nadie podría arrebatarme. No sólo tuve la certeza de la existencia de Dios, sino que supe desde dentro que Él estaba en mí y conmigo.

    Ante tal Amor, resurgió en mi corazón la llamada a la vida religiosa (que ubiqué a los 12 años): ese deseo de entregar toda mi vida a Dios para amarle y dar a conocer Su Amor.

    Durante el tiempo de discernimiento que siguió, conocí en la facultad, de manera providencial, a una persona que iba a la Comunidad de las Bienaventuranzas para un retiro. Así que decidí ir allí también para intentar comprender la voluntad de Dios.

    Me impresionó la liturgia, el fervor de las alabanzas de esta comunidad, la calidad de la vida fraterna, la belleza de Dios que emanaba en esta sencillez de vida, así como la apertura a la evangelización. Elegí la Comunidad porque me parecía que el gran deseo que tenía de entregarme a Dios podía concretarse en esta opción de vida en la que contemplación y misión estaban fuertemente imbricadas. Y no me decepcioné.

    Para mí, la vida religiosa es una manera de amar plenamente. Una manera de demostrar que Dios existe y que vale la pena dedicarle toda la vida. Cada día aprendo a dejarme guiar e iluminar por Dios, a estar cada vez más disponible para darlo a conocer y hacerlo amar.

    «El viento sopla donde quiere y oyes su voz, pero no sabes de dónde viene ni adónde va. Así sucede con todo el que ha nacido del Espíritu» (Jn 3,8). Seguir a Cristo es una aventura: dejarse sorprender constantemente por Dios y permanecer abiertos a la novedad del Espíritu…

    Sor Teresa de la Santa Faz

    témoignage de

    Fr. Jean-Marie

    Je suis de Suisse romande. Avant de rentrer à la Communauté, j’étais jeune mécanicien-autos, dans un garage qui préparait des véhicules pour le Paris-Dakar.

    C’est lors d’un pèlerinage pour les vocations en 1983 que j’ai entendu très clairement dans mon cœur, l’appel de Jésus à devenir prêtre. J’allais avoir vingt ans. La parole de Jésus brûlait mon âme. Durant cette journée de prière nous méditions un texte du Pape Jean-Paul II, qui s’exprimait en ces termes « Bien chers jeunes, je voudrais vous adresser un appel tout particulier : réfléchissez. Comprenez que je vous parle de choses très importantes. Il s’agit de consacrer sa vie entière au service de Dieu et de l’Eglise… Ouvrez votre cœur à la rencontre joyeuse avec le Christ ressuscité ! Permettez à la force de l’Esprit Saint d’agir en vous et de vous inspirer les justes choix pour votre vie… C’est peut-être toi que le Seigneur appelle… ». Sur ces paroles du pape, ma vocation a germé. Durant plus de quatre ans et demi j’ai lutté. Ma profession me plaisait énormément et je n’arrivais pas à me décider. C’est après un pèlerinage à Medjugorje que j’ai pu m’abandonner au projet que Le Seigneur avait sur moi.

    Je me suis trouvé de passage à Ars, sans savoir que la Communauté des Béatitudes y organisait un rassemblement. Le choc ! Les liturgies festives me remplissaient d’une joie incroyable. Une sœur qui m’invite à assurer un tour d’adoration en pleine nuit ! Cette demande m’honorait. Quand je me suis trouvé face à Jésus-Eucharistie, j’avais le sentiment d’être réellement à ma place. «Une communauté qui adore voilà ce qu’il me faut». Après ce coup de foudre, j’ai approfondi cette «rencontre» en visitant la maison de Pont-Saint-Esprit. Tout simplement…

    Aujourd’hui, prêtre depuis 22 ans, je vis mon ministère sacerdotal en paroisse au service de la nouvelle évangélisation, entouré et aidé de mes frères et sœurs des Béatitudes. J’accorde une large place au service de la jeunesse. Notre maison paroissiale à Lausanne accueille un petit foyer d’étudiants. Avec eux, nous faisons du scoutisme et toutes sortes d’activités : camp en montagne, camp de ski, pèlerinage, JMJ, voyage humanitaire…

    Jésus nous appelle à des grands défis. Il compte aussi sur toi. Laisse ton empreinte dans ce monde. Il a besoin de la fraîcheur de tes jeunes années. «Viens suis-moi. Ensemble nous bâtirons la civilisation de l’Amour.»

    Frère Jean-Marie

    testimonio de

    Fr. Jean-Marie

    Soy de la Suiza francesa. Antes de entrar en la Comunidad, era un joven mecánico de coches en un taller que preparaba vehículos para el Rally París-Dakar.

    Fue durante una peregrinación vocacional en 1983 cuando oí muy claramente en mi corazón la llamada de Jesús a ser sacerdote. Estaba a punto de cumplir veinte años. La palabra de Jesús ardía en mi alma. Durante aquella jornada de oración escuchamos un texto del Papa Juan Pablo II, que decía: «Queridos jóvenes, quisiera dirigiros un llamamiento muy especial: reflexionad. Comprended que os hablo de cosas muy importantes. Se trata de dedicar toda la vida al servicio de Dios y de la Iglesia… ¡Abrid vuestros corazones al encuentro gozoso con Cristo resucitado! Dejad que la fuerza del Espíritu Santo actúe en vosotros y os impulse a tomar las decisiones correctas para vuestra vida… Tal vez sea a vosotros a quienes el Señor llama…». Con estas palabras del Papa nació mi vocación. Durante más de cuatro años y medio luché. Me gustaba mucho mi profesión y no conseguía decidirme. Fue después de una peregrinación a Medjugorje cuando pude abandonarme al proyecto que el Señor tenía para mí.

    Me encontré de paso en Ars, sin saber que la Comunidad de las Bienaventuranzas organizaba allí un encuentro. ¡Qué sorpresa! Las liturgias festivas me llenaron de una alegría increíble. Una hermana me invitó a participar en una ronda de adoración en plena noche. Me sentí honrada por esta petición. Cuando me encontré delante de Jesús en la Eucaristía, sentí que realmente pertenecía a ella. Una comunidad de adoración es lo que necesito». Después de este amor a primera vista, profundicé este «encuentro» visitando la casa de Pont-Saint-Esprit. Sencillamente…

    Hoy, sacerdote desde hace 22 años, vivo mi ministerio sacerdotal en una parroquia al servicio de la nueva evangelización, rodeado y ayudado por mis hermanos y hermanas de las Bienaventuranzas. Doy un gran lugar al servicio de la juventud. Nuestra casa parroquial de Lausana acoge a un pequeño grupo de estudiantes. Con ellos, hacemos escultismo y todo tipo de actividades: campamento de montaña, de esquí, peregrinación, JMJ, viaje humanitario…

    Jesús nos llama a grandes desafíos. También cuenta contigo. Deja tu huella en este mundo. Él necesita la frescura de tu juventud. «Ven y sígueme. Juntos construiremos la civilización del Amor».

    Hermano Jean-Marie

    témoignage de

    Fr. Johannes-Maria

    Je suis né et j’ai grandi à Berlin en Allemagne.

    Il y a maintenant 25 ans que je suis entré à la Communauté des Béatitudes. Pourtant rien ne m’y destinait. Avant cette nouvelle vie, j’avais commencé des études d’enseignement, avec des priorités bien claires : le sport et les activités physiques.

    À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à pratiquer le bicross. Ça donne de l’adrénaline pur ! Pour moi c’était plus qu’un simple passe-temps libre. C’était ma vie. Je passais tout mon temps sur le vélo, y investissant tout mon argent et toute mon énergie. La compétition était devenue pour moi source de reconnaissance. Il fallait briller.

    Mais tout cela, pour gagner un petit trophée en métal et être acclamé après la compétition. Pourtant ces moments sont éphémères.

    Bien plus tard, j’ai réalisé que je me trouvais dans une recherche permanente de performances. Tout ce qui ne servait pas cet idéal, je le méprisais. Progressivement et sans y être vraiment conscient je perdais le sens de la vie et devenait de plus en plus solitaire. Intérieurement, j’avais même perdu ma famille.

    Mais Dieu est bon ! À travers des circonstances miraculeuses, le Seigneur m’a conduit à Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine. C’est un sanctuaire marial visité par des millions de pèlerins du monde entier. J’y ai vécu une expérience forte avec le Dieu vivant.

    C’est très difficile de l’écrire en quelques mots, mais je peux simplement dire que je me suis rendu compte de mon égoïsme et de la froideur de mon cœur, en même temps que je découvrais l’amour ineffable de Dieu pour moi. Cette expérience m’a complètement changé !

    J’ai commencé une vie de prière régulière. Elle m’a permis de m’approcher de la vie ecclésiale. Puis je suis entrée à la Communauté des Béatitudes car il y avait en moi un profond désir de donner toute ma vie au Seigneur. J’y trouvé ma famille. J’y ai rencontré des frères et sœurs qui ont vécu des choses similaires avec Dieu. Je pouvais cheminer avec eux pour servir le Seigneur et servir l’Église.

    Et le temps passe vite… depuis je suis prêtre, j’essaye de rechercher les brebis perdues. Comme dans mon expérience, je souhaite leur parler de cette source profonde de bonheur que cherche chaque homme.

    Alors, n’hésite pas non plus à entrer en contact avec lui, à lui parler, à lui partager tes questions, tes soucis, tes problèmes, tes blessures. Et surtout prie-le de se manifester et de te montrer sa grande miséricorde pour toi.

    Frère Johannes Maria

     

    testimonio de

    Fr. Johannes-Maria

    Nací y crecí en Berlín, Alemania.

    Hace 25 años que entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas. Sin embargo, no estaba destinado a entrar en la Comunidad. Antes de esta nueva vida, había empezado a estudiar magisterio, con unas prioridades claras: el deporte y las actividades físicas.

    A los 12 años, empecé a practicar bicross. ¡Te da pura adrenalina! Para mí era algo más que un pasatiempo. Era mi vida. Me pasaba todo el tiempo encima de la bici, invirtiendo todo mi dinero y energía. La competición se convirtió en una fuente de reconocimiento para mí. Tenía que brillar.

    Pero todo era para ganar un pequeño trofeo de metal y ser vitoreado después de la competición. Pero estos momentos son fugaces.

    Mucho más tarde, me di cuenta de que estaba en una búsqueda permanente del rendimiento. Todo lo que no sirviera a este ideal, lo despreciaba. Poco a poco y sin ser realmente consciente de ello, perdí el sentido de la vida y me sentí cada vez más solo. Interiormente, incluso había perdido a mi familia.

    Pero Dios es bueno. Por circunstancias milagrosas, el Señor me condujo a Medjugorje, en Bosnia-Herzegovina. Es un santuario mariano visitado por millones de peregrinos de todo el mundo. Allí tuve una poderosa experiencia con el Dios vivo.

    Es muy difícil escribir sobre ello en pocas palabras, pero puedo decir simplemente que me di cuenta de mi egoísmo y de la frialdad de mi corazón, al tiempo que descubrí el amor inefable de Dios por mí. Esta experiencia me cambió por completo.

    Comencé una vida de oración regular. Me acercó a la vida de la Iglesia. Luego entré en la Comunidad de las Bienaventuranzas porque tenía un profundo deseo de entregar toda mi vida al Señor. Allí encontré a mi familia. Conocí a hermanos y hermanas que habían vivido experiencias similares con Dios. Pude caminar con ellos para servir al Señor y servir a la Iglesia.

    Y el tiempo vuela… Desde que soy sacerdote, trato de buscar a las ovejas perdidas. Como en mi experiencia, quiero hablarles de esta fuente profunda de felicidad que todo hombre busca.

    Así que no duden en ponerse en contacto con él, en hablarle, en compartir sus preguntas, sus preocupaciones, sus problemas, sus heridas. Y sobre todo, pídanle que se manifieste y les muestre su gran misericordia para con ustedes.

    Hermano Johannes Maria

    témoignage de

    Fr. Olivier-Marie

    Originaire de St Germain-en-Laye, je suis le quatrième d’une fratrie de cinq enfants.

    De famille catholique pratiquante, j’ai vécu mon enfance et ma jeunesse dans une famille unie et aimante. Les activités qui me passionnaient étaient en particulier le scoutisme et le sport, surtout la voile en Bretagne. J’ai grandi paisiblement, sans gros soucis ni grandes questions, soutenu par quelques bons tuteurs : la famille, les amis et le scoutisme. Ma foi était toutefois superficielle, reçue comme un élément de mon éducation, parmi d’autres.

    A 21 ans, je suis parti trois ans à l’étranger pour finir mes études et travailler. Ce séjour, loin des miens, fut un déracinement, et s’est révélé difficile, et donc une étape forcée de maturation sur le plan personnel et spirituel. Et Dieu s’est bien servi de cela comme d’un tremplin.

    De retour en France, une parole inspirée, la rencontre providentielle avec un prêtre, un engagement caritatif auprès d’enfants handicapés… ont été autant de jalons de mon retour à Dieu. Jusqu’à l’étape décisive : ma participation à une retraite à la Communauté des Béatitudes.

    Au cours de ces quelques jours, j’ai vécu un retournement, un bouleversement intérieur, ce que l’on appelle une conversion. Ce qui ne me semblait jusque-là ni possible ni souhaitable est devenu pour moi, chemin de vie et de bonheur. Je recevais clairement l’appel à devenir prêtre. Cet appel avait retenti à la Communauté des Béatitudes avec une évidence étonnante. J’ai quitté Paris pour vivre une, puis deux années à la Communauté. Pour moi c’était clair : c’était là, car Dieu m’avait retrouvé et appelé là. J’y suis depuis seize ans et prêtre depuis maintenant six ans.

    Depuis le jour où cette certitude sereine m’a habité, je mesure que mon bonheur dépend de mon abandon total à Dieu. L’intuition reçue lors de cette courte retraite, il y a longtemps maintenant, se confirme à chaque instant : Dieu est fidèle et source d’une joie profonde.

    Quand Dieu appelle, c’est pour la Vie !

    Frère Olivier-Marie

    testimonio de

    Fr. Olivier-Marie

    Natural de St Germain-en-Laye, soy la cuarta de cinco hermanos.

    De familia católica practicante, viví mi infancia y juventud en una familia unida y cariñosa. Me interesaban especialmente el escultismo y el deporte, sobre todo la vela en Bretaña. Crecí tranquilamente, sin grandes preocupaciones ni interrogantes, apoyado por unos buenos tutores: la familia, los amigos y el escultismo. Mi fe era sin embargo superficial, recibida como un elemento más de mi educación, entre otros.

    A los 21 años, me fui tres años al extranjero para terminar mis estudios y trabajar. Esta estancia, lejos de mi familia, supuso un desarraigo, y resultó difícil, y por tanto una etapa obligada de maduración a nivel personal y espiritual. Y Dios la utilizó bien como trampolín.

    De vuelta a Francia, una palabra inspirada, un encuentro providencial con un sacerdote, una obra de caridad con niños discapacitados… fueron hitos en mi retorno a Dios. Hasta el paso decisivo: mi participación en un retiro en la Comunidad de las Bienaventuranzas.

    Durante esos pocos días, experimenté un vuelco, una conmoción interior, lo que llamamos una conversión. Lo que hasta entonces no me había parecido posible ni deseable se convirtió para mí en un camino de vida y de felicidad. Recibí claramente la llamada a ser sacerdote. Esta llamada había resonado en la Comunidad de las Bienaventuranzas con una claridad asombrosa. Dejé París para vivir uno, luego dos años en la Comunidad. Para mí estaba claro: estaba allí, porque Dios me había encontrado y me había llamado allí. Llevo allí dieciséis años y soy sacerdote desde hace seis.

    Desde el día en que esta serena certeza habitó en mí, soy consciente de que mi felicidad depende de mi total abandono en Dios. La intuición que recibí durante aquel breve retiro, hace ya mucho tiempo, se confirma a cada instante: Dios es fiel y fuente de profunda alegría.

    Cuando Dios llama, ¡es para la Vida!

    Hermano Olivier-Marie

    témoignage de

    Fr. Pierre-Marie

    Né à la fin de la guerre 39-45, dans une famille chrétienne, j’ai toujours désiré être missionnaire. Au petit séminaire, j’ai rencontré un Père blanc (missionnaire d’Afrique). Ce qui m’a attiré vers eux, c’est qu’« ils priaient et mangeaient ensemble », disaient déjà les martyrs de l’Ouganda : la mission en vie communautaire, pour témoigner du « voyez comme ils s’aiment ». J’ai été ordonné prêtre en 1974 et envoyé en mission dans le désert du Sahara. Au moment où la mission était mise en cause, j’ai fait l’expérience de l’Esprit Saint. Alors, avec d’autres Pères Blancs, nous avons fondé une petite fraternité de moines-missionnaires. Ce fut le début d’une expérience enthousiasmante : de nouveaux convertis, venus de l’islam, rencontraient le Christ, tandis que certains musulmans se retrouvaient autour de fr. Christian de Chergé et l’un de nous à Tibhirine, dans le lien de la Paix. Cette expérience n’a pu se poursuivre en Algérie, ni même comme Père Blanc. L’évêque qui nous accueilla, le Bx Mgr Pierre Claverie, nous accompagna alors jusqu’au Lion de Juda et l’Agneau immolé.

    Nous y sommes restés, car nous y avons trouvé la prière, la vie liturgique, une vie communautaire dans la simplicité et l’abandon. Et nous fûmes les deux premiers prêtres à rejoindre la Communauté ayant déjà une véritable expérience missionnaire.

    Aussi, la Communauté m’envoya, dès 1983, fonder au Liban, en pleine guerre, et par la suite dans bien d’autres pays et sur d’autres continents. Mon ministère est surtout marqué par la prédication à travers des retraites et de grandes évangélisations, la rencontre du monde musulman et l’accompagnement des convertis.

    Efforce-toi de saisir Celui qui t’a saisi (cf. Ph 3,12-14). « Ne ralentis pas ton élan, reste dans la ferveur de l’Esprit, sers le Seigneur » (cf. Rm, 12,11).

    Frère Pierre-Marie

    testimonio de

    Fr. Pierre-Marie

    Nacido al final de la Segunda Guerra Mundial en el seno de una familia cristiana, siempre quise ser misionero. En el seminario menor, conocí a un Padre blanco (misionero de África). Lo que me atraía de ellos era que «rezaban y comían juntos», como decían los mártires de Uganda: la misión en la vida comunitaria, dar testimonio para «ver cómo se aman». Fui ordenado sacerdote en 1974 y enviado en misión al desierto del Sahara. En un momento en que la misión estaba siendo cuestionada, experimenté el Espíritu Santo. Entonces, con otros Padres Blancos, fundamos una pequeña fraternidad de monjes misioneros. Fue el comienzo de una experiencia apasionante: nuevos conversos del Islam se encontraban con Cristo, mientras que algunos musulmanes se reunían en torno a Fr. Christian de Chergé. Christian de Chergé y uno de nosotros en Tibhirine, en el vínculo de la paz. Esta experiencia no podía continuar en Argelia, ni siquiera como Padre Blanco. El obispo que nos acogió, monseñor Pierre Claverie, nos acompañó al León de Judá y al Cordero Inmolado.

    Nos quedamos allí porque encontramos la oración, la vida litúrgica, una vida comunitaria en la sencillez y el abandono. Y fuimos los dos primeros sacerdotes que se unieron a la Comunidad que ya tenían una verdadera experiencia misionera.

    En 1983, la Comunidad me envió a fundar en el Líbano, en plena guerra, y después a muchos otros países y continentes. Mi ministerio está marcado sobre todo por la predicación a través de retiros y grandes evangelizaciones, el encuentro con el mundo musulmán y el acompañamiento de los conversos.

    Esforzaos por asiros de Aquel que os ha asido (cf. Flp 3,12-14). «No os detengáis, permaneced en el fervor del Espíritu, servid al Señor» (cf. Rm 12,11).

    Hermano Pierre-Marie

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