Premières expériences de vie commune

La vie communautaire commence en 1974 dans la Drôme. Des amis rejoignent les deux couples et le petit groupe s’installe à Cordes-sur-Ciel (Tarn) dès 1975. C’est là que la Communauté est accueillie par Mgr Coffy, Archevêque d’Albi, qui l’accompagnera dans ses commencements.

Dès le départ, les premiers communautaires sont conscients de répondre à un appel de Dieu, et que cette communauté naissante est son œuvre.

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Gérard est pasteur protestant, Jo est catholique et ils ont vécu en Israël. Les autres membres sont protestants. Rejoints par des catholiques qui demandent à faire partie de la Communauté, ils découvrent l’Eucharistie et la Vierge Marie, qui les amène à confesser individuellement la Foi catholique au cours des années 1974-1975.

La Communauté, dont Gérard Croissant (qu’on appellera bientôt {tooltip}Éphraïm{end-texte}Depuis l’adolescence, il porte un surnom qui a fait oublier son prénom de baptême et par ailleurs il désire manifester l’entrée dans cette nouvelle vie. C’est ainsi, qu’il prend le nom d’Ephraïm.{end-tooltip}) est très tôt reconnu comme le fondateur principal, prend le nom de « Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé ». Lire plus sur le nom de la Communauté.

La première intuition fondatrice – la vie communautaire à l’image des premières communautés chrétiennes, dans un ardent désir de hâter la venue du Christ dans la gloire – va rapidement s’enrichir d’éléments constitutifs de la spiritualité de la communauté : union à Dieu, mystère d’Israël, spiritualité de l’Orient chrétien, souci de l’unité de l’Église, consécration à la Vierge Marie…

La Communauté ne comprend alors que des {tooltip}laïcs{end-texte}Dans l’Église, un fidèle du Christ qui, par son baptême, est incorporé au Christ et devient membre du peuple de Dieu, participant à la mission de l’Église au coeur de la vie du monde.{end-tooltip}, mariés ou célibataires. Assez rapidement, certains célibataires reçoivent un appel à la {tooltip}vie consacrée{end-texte}Bien qu’en fait et en droit tout chrétien soit « consacré » au Christ par son baptême, cette expression appliquée à la vie religieuse souligne le caractère public d’un engagement plus radical. On distingue traditionnellement les préceptes évangéliques qui s’imposent à tous chrétiens, et les conseils évangéliques qui invitent à s’identifier davantage au Christ. Le propre de la vie consacrée est de prendre pour base les conseils évangéliques.{end-tooltip}. C’est ainsi que dès 1978, sont célébrées les premières consécrations (par les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance). Parallèlement, les premières ordinations de prêtres et de diacres permanents ont lieu. La Communauté s’ouvre ainsi à un autre aspect fondamental de son charisme : {tooltip}la « communion des états de vie »{end-texte}La vie communautaire rassemblant des « états de vie » différents : laïcs mariés ou célibataires, consacrés et clercs{end-tooltip}.

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Aujourd’hui, l’Église reconnaît la « communion des états de vie » comme le charisme premier de la Communauté. Celui-ci reflète le mystère trinitaire de l’Église comme une communauté de personnes différentes, chacune avec une vocation unique, partageant la même grâce baptismale, tous enfants de Dieu appelés à la sainteté.

À ces débuts centrés sur la vie communautaire et une vie contemplative forte, succède un appel apostolique et missionnaire qui va engendrer une croissance rapide de la Communauté.

Retour à l’histoire

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