La famiglia delle Beatitudini

La Comunità delle Beatitudini è composta da tre rami

  • un ramo maschile di vita consacrata
  • un ramo femminile di vita consacrata
  • un ramo di membri laici, sposati o celibi

La Comunità si estende anche ai “membri di alleanza” per costituire la Famiglia delle Beatitudini.

FRATELLI

CONSACRATI & SACERDOTI

SORELLE

CONSACRATE

MEMBRI LAICI

SPOSATI & CELIBI

I MEMBRI

D’ALLEANZA

LE REALTÀ

DI ALLEANZA

I

TESTIMONI

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    LES RÉALITÉS D'ALLIANCE

    Il existe aussi des réalités d’alliance de la Communauté des Béatitudes. Parmi elles, en France, les Fraternités Saint Camille de Lellis sont des lieux d’accueil et d’écoute. Les membres des Fraternités ont ressenti une vocation particulière d’accompagnement et de prière et se sont formés à cela, en lien avec la Communauté des Béatitudes. Ils proposent à des personnes en difficulté un accompagnement et une écoute de compassion.

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    LE CALENDRIER DE L'AVENT

    Pour commencer l'avent, découvrez notre calendrier de l'avent :

    REALTÀ DELL'ALLEANZA

    Ci sono anche realtà di alleanza della Comunità delle Beatitudini. Tra queste, in Francia, le Fraternità di Santa Camilla de Lellis sono luoghi di accoglienza e di ascolto.

    I membri delle Fraternità hanno sentito una particolare vocazione all’accompagnamento e alla preghiera e si sono formati per questo, in collegamento con la Comunità delle Beatitudini. Offrono un accompagnamento e un ascolto compassionevole alle persone in difficoltà.

    témoignage de

    Fr. Jean-Paul du Christ Rédempteur

    Le frère Jean-Paul a été ordonné prêtre le 26 juin 2021 à Libreville (Gabon). Médecin de formation, Fr. Jean-Paul a senti l’appel du Christ à devenir médecin des âmes… Actuellement en mission dans notre maison de Zug en Suisse allemande, il nous livre le témoignage de sa vocation en vidéo.

    testimonianza di

    Fr. Jean-Paul du Christ Rédempteur

    Fratel Jean-Paul è stato ordinato sacerdote il 26 giugno 2021 a Libreville (Gabon). Medico di formazione, Fratel Jean-Paul ha sentito la chiamata di Cristo a diventare medico delle anime… Attualmente in missione nella nostra casa di Zug, nella Svizzera tedesca, ci dà la testimonianza della sua vocazione in video.

    témoignage de

    Jaime et Laurence

    Nous sommes mariés et avons trois enfants de 15 à 9 ans. Nous sommes d’origine française, italienne et espagnole ! Nous sommes actuellement en mission à la Réunion. Entrés à la Communauté en 1995 et 1996, comme célibataires tous les deux, et après notre rencontre, nous nous sommes fiancés et mariés à la Communauté.

    En 2002 nous avons voulu prendre le temps de construire notre famille et après treize années, nous avons réintégré la Communauté. Les différentes modalités de vie communautaire sont bien adaptées à notre vie familiale et nous pouvons pleinement y servir le Seigneur.

    Nous vivons dans une maison qui se trouve à sept minutes à pied du foyer des frères. Cette proximité géographique est capitale pour nous et nous permet de participer aux offices et à la vie fraternelle de manière très souple par rapport à notre organisation familiale. Le foyer communautaire demeure le lieu de la communion (vie de prière, temps fraternels et missionnaires). La communion des états de vie est un véritable défi à relever aujourd’hui et demain pour évangéliser et annoncer la bonne nouvelle du Christ.

    Nous sommes, pour Jaime, professeur d’espagnol, et pour Laurence, formatrice et consultante en communication. Notre vie professionnelle nous permet de subvenir aux besoins de notre famille, mais est aussi une mission, celle de témoigner de notre foi par des gestes, des actes et des paroles simples.

    La vie avec le Seigneur est une aventure extraordinaire !

    Jaime et Laurence

    testimonianza di

    Jaime e Laurence

    Siamo sposati e abbiamo tre figli di età compresa tra i 15 e i 9 anni. Siamo di origine francese, italiana e spagnola! Attualmente siamo in missione nell’Isola della Riunione. Siamo entrati nella Comunità nel 1995 e nel 1996, entrambi come single, e dopo esserci conosciuti ci siamo fidanzati e sposati nella Comunità.

    Nel 2002 abbiamo voluto dedicare del tempo alla costruzione della nostra famiglia e, dopo tredici anni, siamo tornati nella Comunità. Le diverse forme di vita comunitaria si adattano bene alla nostra vita familiare e possiamo servire pienamente il Signore.

    Viviamo in una casa che dista sette minuti a piedi dalla casa dei fratelli. Questa vicinanza geografica è molto importante per noi e ci permette di partecipare ai servizi e alla vita fraterna in modo molto flessibile rispetto alla nostra organizzazione familiare. La casa della comunità rimane il luogo della comunione (vita di preghiera, tempi fraterni e missionari). La comunione degli stati di vita è una vera sfida da raccogliere oggi e domani per evangelizzare e annunciare la buona novella di Cristo.

    Jaime è un insegnante di spagnolo e Laurence è un formatore e consulente in comunicazione. La nostra vita professionale ci permette di provvedere alla nostra famiglia, ma è anche una missione, quella di testimoniare la nostra fede attraverso semplici gesti, azioni e parole.

    La vita con il Signore è un’avventura straordinaria!

    Jaime e Laurence

    témoignage de

    Sr Eva de Jésus

    Je suis autrichienne et cela fait vingt-deux ans déjà que je suis entrée à la Communauté des Béatitudes.

    Avant de suivre l’appel de Jésus, j’étais étudiante en droit en vue de rentrer dans une école diplomatique. Le Seigneur s’est bien servi de mon attirance pour les différents pays et cultures, pour faire de moi son ambassadrice… au Pérou, en proclamant son amour comme missionnaire.

    Comment est-ce arrivé ? Mon chemin vers la vie consacrée a commencé avec une messe célébrée par la Communauté des Béatitudes à Lisieux. Touchée par la beauté de la liturgie, par la joie des consacrés qui chantaient et dansaient devant Dieu, j’ai tout de suite su que Jésus m’invitait aussi à participer à cette joie.

    Une sœur consacrée m’a donné une brochure de la mission de la Communauté au Pérou. Il faut dire que je cherchais déjà depuis un bon moment un lieu pour faire une expérience missionnaire. C’est là que mon aventure avec Jésus a commencé !

    Après une expérience comme « volontaire », j’ai décidé de rentrer dans la Communauté au Pérou. Après plusieurs séjours dans divers pays au service de l’évangélisation, je suis de retour au Pérou. Je ne peux qu’admirer la fidélité de Dieu, son amour qui me porte et la joie d’avoir donné ma vie à Jésus.

    Je peux voir chaque jour les merveilles que Dieu fait dans la vie des pauvres qui crient vers lui. Jésus est présent : Il console les affligés, Il rend fort les faibles, Il guérit les cœurs brisés, Il donne espérance où il y a découragement. Ma joie, c’est d’être son petit instrument, témoin de sa miséricorde et de la joie qu’il y a de donner sa vie à Jésus !

    Sœur Eva de Jésus

    testimonianza di

    Sr Eva de Jésus

    Sono austriaca e sono già 22 anni che sono entrata a far parte della Comunità delle Beatitudini.

    Prima di seguire la chiamata di Gesù, ero uno studente di legge che voleva frequentare una scuola diplomatica. Il Signore ha fatto buon uso della mia attrazione per i Paesi e le culture diverse per farmi diventare sua ambasciatrice… in Perù, annunciando il suo amore come missionaria.

    Come è successo? Il mio cammino verso la vita consacrata è iniziato con una messa celebrata dalla Comunità delle Beatitudini di Lisieux. Toccata dalla bellezza della liturgia, dalla gioia delle persone consacrate che cantavano e danzavano davanti a Dio, ho capito subito che Gesù mi stava invitando a partecipare a questa gioia.

    Una consacrata mi ha dato un opuscolo sulla missione della Comunità in Perù. Era già da tempo che cercavo un posto dove fare un’esperienza missionaria. Qui è iniziata la mia avventura con Gesù!

    Dopo un’esperienza di “volontariato”, ho deciso di unirmi alla Comunità in Perù. Dopo vari soggiorni in diversi Paesi al servizio dell’evangelizzazione, sono tornato in Perù. Posso solo ammirare la fedeltà di Dio, il suo amore che mi trasporta e la gioia di aver dato la mia vita a Gesù.

    Posso vedere ogni giorno le meraviglie che Dio compie nella vita dei poveri che lo invocano. Gesù è presente: consola gli afflitti, rende forti i deboli, guarisce chi ha il cuore spezzato, dà speranza dove c’è scoraggiamento. La mia gioia è quella di essere il suo piccolo strumento, testimone della sua misericordia e della gioia di dare la vita a Gesù!

    Suor Eva di Gesù

    témoignage de

    Fr. Nathanaël

    Parisien, je suis entré à la Communauté à l’âge de 24 ans après une maîtrise de philosophie et des études de finance.

    Je me souviens de mon premier appel qui remonte à l’âge de 7 ans. C’était alors un appel à la vie consacrée. Sans la connaître, j’avais vraiment fait mienne cette citation du Curé d’Ars : « il n’y a pas de plus grand bonheur sur terre que d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime ». Ce désir du plus grand bonheur, dans la consécration, est toujours resté au plus profond de mon cœur, même quand plus tard, j’ai pensé au mariage.

    C’est à 24 ans, comme une évidence, que j’ai tout quitté pour répondre à cet appel : famille, pays, culture, amis et petite amie, travail. Je suis rentré à la Communauté des Béatitudes en… Côte d’Ivoire, dans une mission catholique. C’est là que mon appel au sacerdoce est né, en voyant combien les gens avaient « besoin des sacrements ».

    Depuis, j’ai beaucoup voyagé : six ans en Afrique (Côte d’Ivoire, Rwanda, Gabon), Israël, Rome, Toulouse, Denver dans le Colorado… Et oui, les quatre continents ! C’est l’un des aspects de la Communauté que je préfère : l’internationalité. La Communauté m’a donné l’occasion de rencontrer le peuple de Dieu dans son universalité, et de le rencontrer en vérité, en profondeur. Comme frère et comme prêtre, on partage le plus intime de la vie des gens : leurs joies, leurs détresses, etc. On est là présent aux moments les plus heureux de leur vie (mariage, naissances, etc.) comme aux plus durs (décès…). Quelle grâce, et quelle richesse !

    Je peux témoigner que le Seigneur dit vrai lorsqu’Il promet le centuple en frères, sœurs, maisons… à ceux qui auront tout quitté pour Le suivre. Il m’a comblé bien au-delà de ce que j’aurais pu rêver. Depuis onze ans à Denver dans le Colorado, je reviens en France cette année, pour un nouveau service : celui de de notre maison et paroisse parisienne à Maisons Alfort. Après tant d’années à l’étranger, je reviens servir “mon” peuple qui en a tant besoin.

    Tu discernes un appel ? Alors je voudrais simplement te dire : si tu es baptisé, écoute ton cœur, et non tes peurs. Avance en eau profonde, Il sera fidèle.

    Frère Nathanaël

    testimonianza di

    Fr. Nathanaël

    Parigino, sono entrato in Comunità all’età di 24 anni, dopo una laurea in filosofia e degli studi di finanza.

    Mi ricordo della mia prima vocazione che risale all’età di sette anni. Era allora una chiamata alla vita consacrata. Senza conoscerla, avevo veramente fatto mia questa citazione del Curato D’Ars: “non c’è felicità più grande sulla terra che amare Dio e sapere che ci ama”. Il desiderio di una  felicità più grande  nella consacrazione è sempre rimasto nel più profondo del mio cuore, anche quando più tardi pensai al matrimonio.

    A 24 anni  ho lasciato tutto per rispondere a questa chiamata: famiglia, paese, cultura, lavoro, amici e fidanzata. Sono entrato nella Comunità delle Beatitudini in  Costa d’Avorio, presso una missione cattolica.  Lì nacque  la mia chiamata al sacerdozio, dove mi resi conte che molte persone avevano bisogno di sacramenti”.

    Da allora viaggiai molto: sei anni in Africa (Costa d’Avorio, Ruanda, Gabon), Israele, Roma, Tolosa, Denver nel Colorado … Eh sì i quattro continenti! È uno degli aspetti della Comunità che preferisco è  l’internazionalità. La Comunità mi ha dato l’occasione d’incontrare nella profonda  verità  il popolo universale  di Dio.  Come frate e come sacerdote, ho condiviso la parte più intima della vita delle persone: le loro gioie, le loro tristezze, sono presente nei momenti più felici  e più difficili della loro vita.  Che grazia  e che ricchezza! Posso testimoniare che il Signore vero  quando promette il centuplo in fratelli, sorelle, case … a coloro che avranno lasciato tutto per seguirLo. Lui mi ha colmato di beni oltre a ciò che avrei potuto immaginare. Dopo 11 anni a Denver in Colorado,  quest’anno sono tornato in Francia  per un nuovo servizio: quello della nostra casa e parrocchia parigina, a Maison Alfort. Dopo tanti anni all’estero, ritorno a servire il ” mio” popolo che ne ha tanto bisogno.

    Devi deciderti su una possibile chiamata? Allora vorrei dirti semplicemente: se sei battezzato, ascolta il tuo cuore, e non le tue paure. Avanza in acque profonde, Egli sarà fedele.

    Fra Nathanael

    témoignage de

    Valérie

    Originaire de Paris, je suis entrée à la Communauté il y a une vingtaine d’années. Je finissais mes études en Lettres modernes et en Histoire à la Sorbonne.

     

    J’avais tout pour être heureuse mais je cherchais désespérément un sens à ma vie. J’avais juste oublié l’essentiel : Dieu.

    La Sainte Vierge est venue me chercher dans toutes mes impasses et a commencé à me conduire pas à pas pour me faire revenir à l’Eglise et me permettre de découvrir la Communauté. Inscrite à un camp de jeunes au Liban pendant l’été 1997, ce fut une expérience décisive suivie rapidement d’une année Nazareth (un temps pour Dieu proposé aux jeunes pour discerner leur vocation).

    J’ai senti clairement un appel aux Béatitudes car, aspirant à l’union à Dieu à l’école du Carmel, j’étais très attirée par la spiritualité mariale et la beauté de la liturgie. J’y ai découvert la joie de la vie fraternelle et l’accueil des pauvres, une vie simple et sobre comme remède au matérialisme, le tout cimenté par la prière liturgique et l’adoration eucharistique. Bref, tout me semblait familier et attirant. Une évidence s’est vite imposée à moi : après deux années de recherche, j’avais enfin trouvé ma famille spirituelle.

    Aujourd’hui, je vis mon appel communautaire au sein de la Branche laïque en ayant fait un vœu de célibat pour le Royaume. Cet appel me permet de vivre ma consécration et d’être pleinement épouse du Christ dans un discret témoignage, tout en exerçant un métier que j’aime.

    Je travaille en effet aux Editions des Béatitudes à Nouan-le-Fuzelier. Un cadeau vraiment providentiel car, à la fin de mes études littéraires, je me destinais justement aux métiers de l’édition… Le Seigneur m’a redonné cela après m’avoir demandé de tout quitter pour Le suivre. C’est une grande joie de pouvoir vivre l’intégralité de la vie communautaire tout en exerçant sur place un métier sur mesure ! Ce travail est aussi l’occasion de pouvoir participer à une œuvre d’évangélisation par le media du livre qui m’a toujours passionnée.

    Enfin, une autre chose qui me tient à cœur : la musique et le chant en particulier. J’ai la joie de faire partie de l’équipe des chantres pour animer les offices et les messes au service de la Communauté et des retraitants qui la visitent. Aider les autres à prier grâce à la musique, c’est tellement beau !

    Tout mon cheminement pourrait se résumer en une phrase : « Approchez-vous de Lui et Il s’approchera de vous. » (Jc 4,8) C’est par le Cœur de Marie que j’ai pu entrer dans l’intimité du Cœur de Jésus. Deo gratias !

    Valérie

    testimonianza di

    Valérie

    Originaria di Parigi, sono entrata a far parte della Comunità circa vent’anni fa. Stavo terminando i miei studi in Letteratura e Storia moderna alla Sorbona.

    Avevo tutto per essere felice, ma cercavo disperatamente un senso alla mia vita. Avevo solo dimenticato l’essenziale: Dio.

    La Madonna è venuta a cercarmi in tutti i miei vicoli ciechi e ha iniziato a ricondurmi passo dopo passo alla Chiesa e a scoprire la Comunità. Iscritta a un campo giovanile in Libano nell’estate del 1997, è stata un’esperienza decisiva seguita rapidamente da un anno di Nazareth (un tempo di Dio offerto ai giovani per discernere la loro vocazione).

    Ho sentito chiaramente la chiamata alle Beatitudini perché, aspirando all’unione con Dio alla scuola del Carmelo, ero molto attratto dalla spiritualità mariana e dalla bellezza della liturgia. Ho scoperto la gioia della vita fraterna e l’accoglienza dei poveri, una vita semplice e sobria come rimedio al materialismo, il tutto cementato dalla preghiera liturgica e dall’adorazione eucaristica. In breve, tutto sembrava familiare e attraente. Ben presto mi fu chiaro che, dopo due anni di ricerca, avevo finalmente trovato la mia famiglia spirituale.

    Oggi vivo la mia chiamata comunitaria all’interno del ramo dei laici, avendo fatto voto di celibato per il Regno. Questa chiamata mi permette di vivere la mia consacrazione e di essere pienamente sposa di Cristo in una testimonianza discreta, esercitando una professione che amo.

    Lavoro presso le Editions des Béatitudes a Nouan-le-Fuzelier. È un dono davvero provvidenziale perché, al termine dei miei studi letterari, ero destinata a una carriera editoriale… Il Signore mi ha dato questo dopo avermi chiesto di lasciare tutto per seguirlo. È una grande gioia poter vivere tutta la vita della comunità facendo un lavoro su misura per me! Questo lavoro è anche un’opportunità per partecipare a un’opera di evangelizzazione attraverso il mezzo dei libri, che mi ha sempre affascinato.

    Infine, un’altra cosa che mi sta a cuore: la musica e il canto in particolare. Ho la gioia di far parte dell’équipe di cantori che animano le funzioni e le messe al servizio della Comunità e dei ritiranti che la visitano. Aiutare gli altri a pregare attraverso la musica è così bello!

    Tutto il mio percorso potrebbe essere riassunto in una frase: “Avvicinatevi a Lui ed Egli si avvicinerà a voi” (Gc 4,8). (Gc 4,8) È attraverso il Cuore di Maria che ho potuto entrare nell’intimità del Cuore di Gesù. Deo gratias!

    Valerie

    témoignage de

    Sr Maya-Lys of Jesus

    Je m’appelle Maya et je suis libanaise. Jésus est venu me cueillir pendant mes études en finances à 25 ans…

     

    Pendant mon enfance, j’ai reçu une éducation catholique, en partie par mes parents et en partie par mon école. Mais j’ai toujours eu dans mon esprit l’image d’un Dieu lointain, qui est au ciel et qui nous regarde comme s’il regardait un film. Depuis mon adolescence, j’ai suivi un parcours très dynamique dans le scoutisme et diverses activités sportives, avec une vie sociale bien remplie et pleine d’amis. Comme on dit, j’étais “toujours en mouvement” ! Je ne ressentais pas le besoin de faire des pauses pour réfléchir !

    J’ai croqué la vie à pleines dents

    Lorsque j’ai quitté mon pays pour étudier en Belgique, je suis entrée dans une période très difficile à vivre : pour la première fois, j’avais perdu mes repères et mon réseau d’amis. Dans cette solitude – la première rupture dans ma vie – j’ai réalisé que je n’étais pas heureuse. Et beaucoup de questions se sont posées à ce moment-là : qu’est-ce que le vrai bonheur ? Quel est le sens de ma vie ? Pourquoi ce vide en moi ?

    Toujours en Belgique, et en plein questionnement, j’ai fait la connaissance de la Communauté des Béatitudes, où je venais passer les week-ends et les vacances. Quelle joie sur les visages des frères et sœurs, moi qui cherchais le bonheur ! J’ai été interpellé par la vie de prière, l’adoration, la beauté de la liturgie, la vie fraternelle, la communion des états de vie. De séjour en séjour, le Seigneur a parlé à mon cœur, m’a attiré à Lui, j’ai trouvé le bonheur en Lui, ce vide en moi a été rempli d’une présence, de Sa Présence. J’ai découvert un Dieu très proche, pas du tout distant. J’ai été attiré par le culte où j’ai goûté l’amour de Dieu pour moi, où j’ai expérimenté une paix profonde ! L’expérience de Dieu prenait de la place dans mon cœur. De plus en plus, j’avais la certitude que Dieu

    m’aimait d’un amour infini que rien ni personne ne pouvait m’enlever. Cet amour me saisissait de l’intérieur.

    La vocation : l’appel à la Communauté

    Peu à peu est né en moi le désir de me donner à Dieu, en même temps que grandissait mon attirance pour la Communauté. Et mes résistances sont toutes tombées ! J’ai compris que le Seigneur m’appelait à lui donner ma vie dans la Communauté.

    Je suis entrée dans la Communauté en 2013 et j’ai fait mes premiers vœux en 2016. Le 29 mai, je ferai ma profession au Liban. Je rends grâce à Dieu pour le chemin parcouru avec Lui et dans la Communauté. ” L’éternel m’est apparu : Je t’ai aimé d’un amour éternel ; c’est pourquoi je t’attire avec bonté “. (Jr 31.3)

    Je me confie à vos prières pour que l’amour du Christ ne cesse de m’attirer et qu’à mon tour je puisse toujours être fidèle et répondre à son appel quotidiennement avec joie car devant le Seigneur, je désire être une âme joyeuse.

    Sœur Maya-Lys de Jésus

    testimonianza di

    Sr Maya-Lys de Jésus

    Mi chiamo Maya e sono libanese. Gesù è venuto a prendermi mentre studiavo finanza a 25 anni…

    Durante l’infanzia ho ricevuto un’educazione cattolica, in parte dai miei genitori e in parte dalla scuola. Ma ho sempre avuto nella mente l’immagine di un Dio lontano, che sta in cielo e ci guarda come se guardasse un film. Fin dall’adolescenza ho seguito un percorso molto dinamico nello scoutismo e in varie attività sportive, con una vita sociale intensa e piena di amici. Come si dice, ero “sempre in movimento”! Non sentivo il bisogno di fare pause di riflessione!

    Ho fatto un’analisi approfondita della vita

    Quando ho lasciato il mio Paese per studiare in Belgio, sono entrata in un periodo molto difficile da vivere: per la prima volta, avevo perso l’orientamento e la mia rete di amici. In questa solitudine – la prima pausa della mia vita – ho capito che non ero felice. In quel momento sono sorte molte domande: che cos’è la vera felicità? Qual è il senso della mia vita? Perché questo vuoto in me?

    Ancora in Belgio, e in pieno interrogativo, feci la conoscenza della Comunità delle Beatitudini, dove venivo a trascorrere i fine settimana e le vacanze. Che gioia sui volti dei fratelli e delle sorelle, io che cercavo la felicità! Mi ha interpellato la vita di preghiera, l’adorazione, la bellezza della liturgia, la vita fraterna, la comunione degli stati di vita. Di soggiorno in soggiorno, il Signore ha parlato al mio cuore, mi ha attirato a sé, ho trovato la felicità in Lui, questo vuoto in me è stato riempito da una presenza, dalla Sua Presenza. Ho scoperto un Dio molto vicino, per nulla distante. Sono stata attirata al culto dove ho assaporato l’amore di Dio per me, dove ho sperimentato una pace profonda! L’esperienza di Dio stava prendendo spazio nel mio cuore. Sempre di più, ero certo che Dio

    mi amava con un amore infinito che niente e nessuno poteva togliermi. Questo amore mi attanagliava dall’interno.

    Vocazione: la chiamata alla Comunità

    A poco a poco è nato in me il desiderio di donarmi a Dio, mentre cresceva la mia attrazione per la Comunità. E le mie resistenze sono cadute tutte! Ho capito che il Signore mi chiamava a donargli la mia vita in Comunità.

    Sono entrata in Comunità nel 2013 e ho emesso i primi voti nel 2016. Il 29 maggio farò la professione in Libano. Rendo grazie a Dio per il cammino percorso con Lui e nella Comunità. “L’eterno mi è apparso: Ti ho amato di un amore eterno; perciò ti attiro con bontà”. (Jr 31,3)

    Mi affido alle vostre preghiere perché l’amore di Cristo non cessi mai di attrarmi e perché a mia volta possa essere sempre fedele e rispondere quotidianamente alla sua chiamata con gioia perché davanti al Signore desidero essere un’anima gioiosa.

    Sr. Maya-Lys di Gesù

    Frère Alphonse-Marie

    témoignage de

    Fr. Alphonse-Marie

    Originaire du Vietnam, je suis l’aîné d’une famille de quatre enfants. J’ai grandi dans la foi grâce à des parents très pratiquants. J’ai bien pu suivre les parcours catéchétiques de ma paroisse mais je n’ai jamais pensé devenir prêtre ou religieux.  C’est seulement à l’âge de 22 ans, après mon bac, que je me suis posé la question de la vocation ! Pas très porté vers les études, j’ai raté les concours d’entrée dans les universités. Du coup l’année suivante, je suis resté dans ma famille pour aider mes parents dans le travail aux champs. J’avais l’occasion de venir à la messe tous les jours, participer à la chorale, faire la catéchèse aux enfants et j’accompagnais même mon curé dans ses déplacements.

    Un jour, après le chapelet du soir, une dame catéchiste est venue vers moi pour me dire : « mon fils, veux-tu devenir religieux ?». Tellement surpris par cette question, je ne savais pas quoi lui répondre. Hésitant, je lui répondit : « je n’y ai jamais pensé ». Elle me rétorqua : « alors va prier, et moi aussi, je vais prier pour toi ». Elle me confia deux lectures : L’Histoire d’une âme de sainte Thérèse de Lisieux et la vie de saint Damien qui s’est occupé des lépreux sur l’île de Molokai.

    J’ai commencé à prier et à lire ces deux histoires. J’avais la chance aussi d’avoir un accompagnateur spirituel. Trois mois après, je voulais devenir religieux pour ressembler à  Ste Thérèse et St Damien pour son service des pauvres. Le sacerdoce n’était pas encore au centre de mon questionnement. Il faut savoir qu’au Vietnam, pour devenir prêtre il faut avoir des diplômes universitaires, et ce n’était pas du tout mon truc.

    Pendant cette période, tous les matins je me levais très tôt pour participer à la messe de… 4h30 ! J’aimais beaucoup la messe, surtout les homélies. Comme mon curé était âgé, il lui arrivait de ne pas prêcher. Quand ça arrivait, je n’étais pas content. Un jour, alors que cela se reproduisait, j’ai prié le Seigneur : « Seigneur, si tu fais de moi un prêtre, je prêcherai à sa place ». C’est tout simplement comme cela que j’ai eu le désir de devenir prêtre. Et cette prière a été exaucée… 20 ans plus tard !

    Avec ce désir de devenir religieux et prêtre, c’est une de mes cousines qui m’a fait rencontrer la Communauté des Béatitudes au Vietnam. Tout de suite, j’ai vu des frères et des sœurs ensemble et surtout tellement joyeux.  C’est cette communion des états de vie qui m’a attiré. “Seigneur, c’est là que je veux vivre”. Et voilà, j’y suis depuis ce 27 décembre 1999. Et maintenant prêtre, voilà exaucée cette prière faite il y a 20 ans, de prêcher pour les prêtres qui ne peuvent plus prêcher.

    « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ! » Alors pourquoi pas toi ? Crois seulement !

    Frère Alphonse-Marie

    Frère Alphonse-Marie

    testimonianza di

    Fr. Alphonse-Marie

    Originaria del Vietnam, sono la maggiore di una famiglia di quattro figli. Sono cresciuto nella fede grazie ai miei genitori molto religiosi. Ho potuto seguire i corsi di catechesi della mia parrocchia, ma non ho mai pensato di diventare sacerdote o religioso.  Solo all’età di 22 anni, dopo il diploma di maturità, mi sono posto il problema della vocazione! Non essendo molto appassionato di studi, non ho superato gli esami di ammissione all’università. Così l’anno successivo sono rimasto con la mia famiglia per aiutare i miei genitori nei campi. Ho avuto l’opportunità di venire a Messa tutti i giorni, di partecipare al coro, di insegnare il catechismo ai bambini e ho persino accompagnato il mio parroco nei suoi viaggi.

    Un giorno, dopo il rosario serale, una catechista si avvicinò e mi disse: “Figlio mio, vuoi diventare religioso? Ero così sorpreso da questa domanda che non sapevo cosa rispondere. Esitante, risposi: “Non ci ho mai pensato. Lei rispose: “Allora vai e prega, e anch’io pregherò per te”. Mi ha dato due letture: Storia di un’anima di Santa Teresa di Lisieux e la vita di San Damiano che si occupava dei lebbrosi sull’isola di Molokai.

    Ho iniziato a pregare e a leggere queste due storie. Ho avuto anche la fortuna di avere un direttore spirituale. Tre mesi dopo, volevo diventare un religioso per essere come Santa Teresa e San Damiano per il suo servizio ai poveri. Il sacerdozio non era ancora al centro delle mie domande. Dovete sapere che in Vietnam, per diventare sacerdote, bisogna avere una laurea, e questo non era affatto il mio forte.

    Durante questo periodo, ogni mattina mi alzavo molto presto per andare a messa… 4h30 ! Mi piaceva molto la messa, soprattutto le omelie. Poiché il mio parroco era anziano, a volte non predicava. Quando è successo, non sono stato contento. Un giorno, quando questo accadde di nuovo, pregai il Signore: “Signore, se mi fai sacerdote, predicherò al suo posto”. È così che mi è venuto il desiderio di diventare sacerdote. E quella preghiera è stata esaudita… 20 anni dopo!

    Con questo desiderio di diventare un religioso e un sacerdote, è stato uno dei miei cugini a farmi conoscere la Comunità delle Beatitudini in Vietnam. Subito ho visto fratelli e sorelle insieme e soprattutto così gioiosi.  È stata questa comunione di stati di vita ad attrarmi. “Signore, è qui che voglio vivere. Ed eccomi qui, sono lì dal 27 dicembre 1999. E ora, come sacerdote, quella preghiera che ho fatto 20 anni fa, di predicare per i sacerdoti che non possono più predicare, è stata esaudita.

    “Se credete, vedrete la gloria di Dio! Quindi perché non voi? Basta credere!

    Fratello Alphonse-Marie

    Bart et Veerle

    témoignage de

    Bart et Veerle

    Nous nous sommes mariés en 1993, et avons trois enfants. Belges néerlandophones, nous habitons en Flandres (Belgique).

    C’est comme « touristes », en visitant l’abbaye Saint-Martin-du-Canigou, que nous avons fait la rencontre de la Communauté des Béatitudes. La joie, la beauté de la liturgie et la communion des états de vie nous ont tout de suite interpellés.

    Dans notre quête spirituelle, nous avons beaucoup cherché ! Et c’est dans la Communauté que nous avons vraiment rencontré le Christ ! Whaou ! Quel changement dans notre vie. Nous avons découvert la diversité de la prière et de la spiritualité : vêpres byzantines, entrée en shabbat, danses d’Israël, renouveau charismatique, spiritualité carmélitaine. Et avec l’internationalité, la Communauté a formidablement élargi notre regard sur le monde.

    Dans la Communauté des Béatitudes nous aimons cet équilibre entre la vie contemplative et la vie active et missionnaire. A la fois la prière intérieure, l’adoration, le silence, mais aussi la louange et la prière charismatique.

    Quelle belle unité !

    Bart et Veerle

    Bart et Veerle

    testimonianza di

    Bart e Veerle

    Ci siamo sposati nel 1993, e abbiamo tre figli. Siamo belgi  di lingua olandese ed abitiamo nelle Fiandre.

    Un giorno da “turisti” visitammo l’abbazia di Saint-Martin-du-Canigou, dove  incontrammo per la prima volta la Comunità delle Beatitudini.

    Fummo subito rapiti dalla  gioia dei fratelli e delle sorelle , dalla bellezza della liturgia e dalla comunione degli stati di vita.

    Abbiamo cercato molto la nostra dimensione spirituale! Ma solo  nella Comunità  abbiamo  incontrato Cristo!! Wow! La nostra vita ha subito un radicale cambiamento . Abbiamo scoperto la diversità della preghiera e della spiritualità: vespri bizantini, ingresso nel giorno di shabbat, danze d’Israele, rinnovamento carismatico, spiritualità carmelitana. E con l’internazionalità, la Comunità ha in modo formidabile  allargato il nostro sguardo sul mondo.

    Della Comunità delle Beatitudini amiamo l’equilibrio tra  vita contemplativa e  vita attiva e missionaria. Ma anche  la preghiera interiore, l’adorazione, il silenzio, la lode e la preghiera carismatica. Che bella unità!

    Bart e Veerle

    témoignage de

    Sr Claire d'Assise

    Je suis d’origine anglaise, et de nationalité néo-zélandaise.

    J’avais seize mois lorsque nous avons quitté l’Angleterre pour la Nouvelle-Zélande, pays pour lequel mon père a eu un coup de cœur lors de ses voyages maritimes.

    Jeune, j’avais des aspirations plutôt artistiques, avec une attirance pour les beaux-arts. Ce rêve n’a pas pu être réalisé pour différentes raisons. J’ai fait plusieurs formations qui m’ont permis de travailler, tout en cherchant ma vocation. A l’époque je m’orientais déjà vers la vie consacrée… mais où ?

    Il fallait attendre l’heure de Dieu ! Cette attente, un peu douloureuse, a été un apprentissage nécessaire pour ne pas faire demi-tour devant les silences de Dieu. Après six ans de recherche, la réponse est venue. On faisait circuler dans un groupe de prière une vidéo sur une « nouvelle communauté » en France. Un couple allemand/néo-zélandais, qui fréquentait « cette communauté » en Allemagne, voulait la faire connaître en NZ. Voilà que je découvrais des jeunes vivant une vie de prière intense, et avec en plus, la présence d’artistes consacrées ! Je découvrais ainsi la « Communauté des Béatitudes ».

    Il fallait quelque chose d’un peu particulier, un je ne sais quoi d’assez fort pour convaincre une âme plutôt timide à tout quitter ; famille, travail, pays, culture, langue, pour suivre l’appel de son cœur et partir au large, vers l’inconnu.

    Aujourd’hui c’est la gratitude qui habite mon cœur. En Lui j’ai appris une vie nouvelle, ample, libre ; la vie du Royaume. Je suis devenue citoyenne de ce Royaume, cherchant le chemin de mon cœur pour y habiter encore plus profondément et pour le communiquer autour de moi.

    Je donnerai ce conseil : ne pas cesser d’écouter les aspirations de notre cœur : ce sont les désirs que Dieu met en nous, et Il peut tout, car Il est avec nous et pour nous !

    Sœur Claire d’Assise

    testimonianza di

    Suor Claire d'Assise

    Sono di origine inglese e di nazionalità neozelandese.

    Avevo 16 anni quando  lasciai l’Inghilterra per la Nuova Zelanda, paese per il quale mio padre ebbe un colpo di fulmine durante i suoi viaggi in mare.

    Ero  giovane ed  avevo  ambizioni artistiche, con un’attrazione per le Belle Arti. Un  sogno che purtroppo non si realizzò mai per svariati motivi.  In seguito partecipai a diversi corsi di formazione per l’impiego che mi permisero di lavorare. Non smisi mai tuttavia di  seguire la mia vocazione,ed ero già allora orientata alla vita consacrata. Il mio problema era  dove?

    Bisogna aspettare l’ora di Dio!

    Questa attesa un po’ dolorosa mi fu necessaria per  apprendere che  non bisogna mai retrocedere davanti ai silenzi di Dio. Dopo sei anni di ricerca infatti arrivò la risposta . Circolava nel mio gruppo di preghiera un video su una “nuova Comunità” francese. Una coppia tedesco/neozelandese, che frequentava questa Comunità in Germania, voleva farla conoscere in Nuova Zelanda. Da quel momento venni a conoscenza di  giovani che vivevano una vita di preghiera intensa tra cui anche artisti consacrati! Scoprii in sosstanza la “Comunità delle Beatitudini”.

    Fu necessario  qualcosa di molto particolare e di abbastanza forte  per convincere un’anima piuttosto timida come  la mia a lasciare tutto; famiglia, lavoro, paese, cultura, lingua e partire al largo verso l’ignoto.

    Oggi è la gratitudine che abita il mio cuore. Con Dio ho imparato una vita nuova, ampia, libera; la vita del Regno. Sono divenuta cittadina di questo Regno, cercando il cammino del mio cuore per abitarvi ancora più profondamente e per comunicarlo attorno a me.

    Darei questo consiglio: non cessate di ascoltare le aspirazioni del vostro cuore: questi sono i desideri che Dio ha messo in voi. Lui può tutto, perché è con noi e per noi!

    Suor Claire d’Assise

    témoignage de

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    Je m’appelle frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie. Je suis né en Suisse allemande en 1986. Après mon lycée, j’ai étudié la géographie et la géologie à Zurich. C’est lors d’un pèlerinage en 2006 que j’ai connu la Communauté des Béatitudes. Attiré par la qualité de la vie fraternelle et par la beauté de la liturgie, j’ai rejoint, à l’âge de 21 ans, la maison de la Communauté à Zug (Suisse allemande). J’ai pu y terminer mes études.

    Et pourtant je n’en prenais pas le chemin !

    Après avoir vécu une belle enfance, très tôt, dès l’âge de 12 ans, j’ai commencé à mener une vie de plaisir et de liberté absolue, des fêtes et soirées à répétition. L’alcool, les dérives… et pourtant, je croyais avoir trouvé le grand bonheur.

    A 16 ans, mon « bonheur » s’est écroulé. En une seconde ! Un grave accident de scooter avec mon frère aîné. Nous nous sommes endormis en roulant, entrant en collision avec une voiture qui venait en sens inverse. Nous étions tous les deux gravement blessés. Allongé sur le sol, je ne pouvais plus bouger. C’était long avant que les secours arrivent. Ma vie ? quoi ? toutes ces fêtes, ces soirées, ces plaisirs… et maintenant ? Pour la première fois je cherchais du sens. N’y a-t-il pas quelque chose de plus ?

    Pendant mon hospitalisation de cinq semaines, j’ai cherché et cherché des réponses. C’est plus tard, et contrairement à toutes mes attentes, que je les ai trouvées au sein de l’Eglise catholique. En participant à une messe, quand le prêtre a élevé l’hostie, j’ai su intimement que Jésus était là, et qu’Il m’aimait.

    Incroyable ! Tout avait changé. Le sens de ma vie était maintenant JÉSUS ! Quelques années plus tard je décidai de Lui consacrer toute ma vie. C’est dans la Communauté des Béatitudes que j’ai prononcé mes vœux perpétuels, disant : « Seigneur Jésus, je renonce à moi-même pour ne m’attacher qu’à Toi, l’unique Trésor et la seule espérance de mon séjour sur la terre aussi longtemps que je vivrai. »

    Le 15 septembre dernier j’ai été ordonné diacre. Avec la tâche confiée par la Communauté de porter le souci de la pastorale jeune. Pour eux, être un « serviteur de la charité » et les conduire vers Jésus. Leur souhaitant de découvrir que seul Jésus peut combler nos désirs profonds, « Il est le Chemin, la Vérité et la Vie ! » (Jn 14, 6)

    « Me voici Seigneur, sans retard, sans réserve, sans retour, par amour ! » (Saint Michel Garicoïts)

    Frère Andreas du Cœur Immaculé de Marie

    testimonianza di

    Fratel Andreas del Cuore Immacolato di Maria

    Mi chiamo Fratel Andreas del Cuore Immacolato di Maria. Sono nato nella Svizzera tedesca nel 1986. Dopo il liceo ho studiato geografia e geologia a Zurigo. È stato durante un pellegrinaggio nel 2006 che ho conosciuto la Comunità delle Beatitudini. Attratto dalla qualità della vita fraterna e dalla bellezza della liturgia, all’età di 21 anni sono entrato nella casa della Comunità di Zug (Svizzera tedesca). Lì ho potuto terminare i miei studi.

    Eppure non stavo andando lì!

    Dopo aver vissuto un’infanzia bellissima, molto presto, dall’età di 12 anni, ho iniziato a condurre una vita di piacere e di assoluta libertà, con feste e serate regolari. Alcol, eccessi… eppure pensavo di aver trovato una grande felicità.

    A 16 anni la mia “felicità” è crollata. In un secondo! Un grave incidente in scooter con mio fratello maggiore. Ci siamo addormentati durante il viaggio, scontrandoci con un’auto in arrivo. Entrambi siamo rimasti gravemente feriti. Ero sdraiato a terra e non potevo muovermi. È passato molto tempo prima che arrivassero i soccorsi. La mia vita? Cosa? Tutte quelle feste, quelle serate, quei piaceri… e ora? Per la prima volta cercavo un significato. Non c’è qualcosa di più?

    Durante il mio ricovero di cinque settimane, ho cercato e ricercato risposte. Più tardi, e contrariamente a tutte le mie aspettative, li ho trovati nella Chiesa cattolica. Quando partecipavo a una Messa e il sacerdote alzava l’ostia, sapevo intimamente che Gesù era lì e che mi amava.

    Non potevo crederci! Tutto era cambiato. Il senso della mia vita era ora GESU’! Qualche anno dopo ho deciso di dedicare tutta la mia vita a Lui. È stato nella Comunità delle Beatitudini che ho pronunciato i miei ultimi voti, dicendo: “Signore Gesù, rinuncio a me stesso per aggrapparmi solo a Te, unico Tesoro e unica speranza della mia permanenza sulla terra finché vivrò”.

    Il 15 settembre scorso sono stato ordinato diacono. Con il compito affidatomi dalla Comunità di occuparmi della pastorale giovanile. Per loro, per essere un “servo della carità” e per condurli a Gesù. Augurando loro di scoprire che solo Gesù può realizzare i nostri desideri più profondi: “Egli è la Via, la Verità e la Vita” (Gv 14, 6).

    “Eccomi Signore, senza indugio, senza riserve, senza ritorno, per amore” (San Michele Garicoïts)

    Fratel Andreas del Cuore Immacolato di Maria

    Guillem et Esther

    témoignage de

    Guillem et Esther

    Nous sommes Guillem et Esther. Originaires de Barcelone, nous sommes rentrés à la Communauté lorsque nous étions fiancés en 1995. Esther avait fait des études d’institutrice et de pianiste et Guillem des études de journalisme. Nous avions connu la Communauté aux sessions d’été qu’elle organisait à Lourdes. Puis nous l’avons fréquentée en allant régulièrement faire des séjours dans la maison de Saint Martin du Canigou à 250 kms de chez nous.

    Esther : moi j’étais touchée par la vie de prière, la vie fraternelle et par l’eschatologie : « voir le Peuple de Dieu (frères, sœurs, familles, prêtres), vivre le Royaume au milieu de nous » : cela se sentait, se respirait, se voyait…
    Guillem : ce qui me touchait c’était la dimension de mission et d’évangélisation. On voyait que la fécondité des missions de la Communauté prenait sa source dans la vie de prière.

    Nous portions tous les deux un désir de consacrer notre couple à Dieu et au service de son Royaume. Le Seigneur nous a montré la Communauté et son charisme comme la réponse à ce désir profond qui nous habitait.

    Esther : cette évidence m’est apparue en premier. J’ai attendu et prié que le moment vienne pour Guillem.
    Guillem : pendant une Semaine Sainte à la Communauté à l’abbaye Saint-Martin, en faisant du jardinage, j’ai ressenti moi aussi cet appel !

    Nous avons passé neuf ans en vie communautaire résidentielle, pendant lesquelles nous avons poursuivi nos études par de la psychopédagogie pour Esther et de la théologie pour Guillem. Et en 2004, nous avons été envoyés pour fonder la Communauté en Espagne dans le diocèse de Segorbe-Castellon. C’est là qu’après dix ans de mariage, le Seigneur nous a bénis avec l’arrivée de notre fille, cadeau de la Vierge Marie. Cela nous a préparés à l’apostolat que nous vivons aujourd’hui auprès des jeunes mamans célibataires en difficulté.

    Aujourd’hui, nous travaillons tous les deux comme institutrice et au service de la communication du diocèse. Nous proposons aussi des veillées de prière, des retraites et des sessions toute l’année.

    Nous vivons une réalité missionnaire qui est nourrie par une vie d’amitié avec Dieu, par la prière, les sacrements, la conversion continuelle.

    Quand on est en mission, le Seigneur nous fait vivre une pauvreté à tous les niveaux. Cela n’est pas toujours facile, mais nous expérimentons que plus on est pauvre, plus on est riche, et plus grandit en nous la certitude que le Seigneur Seul agit dans les cœurs au milieu du monde.

    Guillem et Esther

    Guillem et Esther

    testimonianza di

    Guillem e Esther

    Siamo Guillem ed Esther. Originari di Barcellona, siamo tornati nella Comunità quando ci siamo fidanzati nel 1995. Esther aveva studiato per diventare insegnante e pianista e Guillem aveva studiato giornalismo. Avevamo conosciuto la Comunità durante le sessioni estive che organizzava a Lourdes. Poi siamo andati regolarmente nella casa di Saint Martin du Canigou, a 250 km da casa nostra.

    Ester: sono stata toccata dalla vita di preghiera, dalla vita fraterna e dall’escatologia: “vedere il Popolo di Dio (fratelli, sorelle, famiglie, sacerdoti), vivere il Regno in mezzo a noi”: lo sentivi, lo respiravi, lo vedevi…
    Guillem: Ciò che mi ha colpito è stata la dimensione della missione e dell’evangelizzazione. Abbiamo potuto constatare che la fecondità delle missioni della Comunità è radicata nella vita di preghiera.

    Entrambi avevamo il desiderio di consacrare la nostra coppia a Dio e al servizio del suo Regno. Il Signore ci ha mostrato la Comunità e il suo carisma come la risposta a questo nostro profondo desiderio.

    Esther: questa prova mi è apparsa per prima. Ho aspettato e pregato che arrivasse il momento per Guillem.
    Guillem: durante una Settimana Santa in Comunità all’Abbazia di Saint Martin, mentre facevo giardinaggio, anch’io ho sentito questa chiamata!

    Abbiamo trascorso nove anni di vita comunitaria residenziale, durante i quali abbiamo continuato i nostri studi con la psicopedagogia per Ester e la teologia per Guillem. Nel 2004 siamo stati inviati a fondare la Comunità in Spagna, nella diocesi di Segorbe-Castellon. Lì, dopo dieci anni di matrimonio, il Signore ci ha benedetto con l’arrivo di nostra figlia, un dono della Vergine Maria. Questo ci ha preparato all’apostolato che stiamo vivendo oggi con le giovani madri sole in difficoltà.

    Oggi lavoriamo entrambi come insegnanti e nel dipartimento di comunicazione della diocesi. Offriamo anche veglie di preghiera, ritiri e sessioni durante tutto l’anno.

    Viviamo una realtà missionaria che si nutre di una vita di amicizia con Dio, di preghiera, di sacramenti e di continua conversione.

    Quando siamo in missione, il Signore ci fa vivere una povertà a tutti i livelli. Non è sempre facile, ma sperimentiamo che più siamo poveri, più siamo ricchi e più siamo certi che solo il Signore è all’opera nei nostri cuori in mezzo al mondo.

    Guillem e Esther

    Sr Claire Sandrine

    témoignage de

    Sr Claire-Sandrine

    Originaire de Grenoble, je suis entrée à la Communauté des Béatitudes à 23 ans.

    Lors de ma confirmation, à 16 ans, j’ai vécu une vraie effusion de l’Esprit Saint qui a changé ma vie, j’ai entendu mystérieusement Dieu me dire : « Sandrine, je te fais confiance pour m’annoncer aux autres ! » C’était du sérieux. Paix et joie immenses, certitude intérieure qu’il fallait m’engager pour Dieu et son Eglise.

    J’ai commencé des études à Paris : philosophie, puis secrétariat. Je me suis engagée pendant ce temps, dans une fraternité missionnaire : groupe de prière de jeunes avec qui j’ai eu la joie de partager ma foi, et de faire des missions d’évangélisation. J’ai fait l’expérience de la puissance de Dieu dans ma vie quotidienne.

    Ce sont deux expériences inoubliables qui ont creusé en moi le désir de donner ma vie dans la vie religieuse :

    – une expérience humanitaire auprès des « chiffonniers » d’un bidonville, au Caire, en Egypte avec Sr Emmanuelle dont le témoignage m’a tellement interpellée : tout donner pour les autres !
    – et la seconde expérience, lors d’une semaine incroyable de prière et de partage avec des milliers de jeunes du monde entier au Festival des Jeunes à Medjugorje. A la fin, je n’étais plus la même, c’était comme si le Seigneur me disait : « Si tu me suis, Je te comblerai. » Je savais que je pouvais compter sur sa Fidélité, alors, je Lui ai dit « Oui ». Décision prise, joie immense !

    Deux ans auparavant, j’avais vécu une retraite spirituelle, pendant la Semaine Sainte, à la Communauté des Béatitudes à Nouan-Le-Fuzelier. Je me rappelle avoir dit : « Si un jour, Seigneur, Tu m’appelles à consacrer ma vie pour Toi, je rentrerai ici ! »

    Mon appel à la Communauté des Béatitudes était si fort qu’un an après, j’ai demandé à y entrer. Cela fait vingt-six ans déjà ! Voilà l’humour de Dieu !

    Aimer en donnant et donner en aimant !
    Jésus comble le cœur de celui ou de celle qui Lui donne tout. Et mon espérance n’a pas été déçue !

    Sœur Claire Sandrine

    Sr Claire Sandrine

    testimonianza di

    Sr Claire-Sandrine

    Originaria di Grenoble, sono entrata nella Comunità delle Beatitudini all’età di 23 anni.

    Alla mia cresima, quando avevo 16 anni, ho sperimentato una vera e propria effusione dello Spirito Santo che ha cambiato la mia vita, ho sentito Dio dirmi misteriosamente: “Sandrine, mi fido di te per annunciare me agli altri! Era una cosa seria. Immensa pace e gioia, certezza interiore che dovevo impegnarmi con Dio e la sua Chiesa.

    Ho iniziato a studiare a Parigi: filosofia, poi studi di segreteria. Durante questo periodo, sono stato coinvolto in una fraternità missionaria: un gruppo di preghiera di giovani con cui ho avuto la gioia di condividere la mia fede e fare missioni di evangelizzazione. Ho sperimentato la potenza di Dio nella mia vita quotidiana.

    Sono state due esperienze indimenticabili che hanno approfondito il mio desiderio di dedicarmi alla vita religiosa:

    – un’esperienza umanitaria con gli “straccivendoli” di una baraccopoli del Cairo, in Egitto, con suor Emmanuelle, la cui testimonianza mi ha tanto stimolato: dare tutto per gli altri!
    – La seconda esperienza è stata un’incredibile settimana di preghiera e condivisione con migliaia di giovani provenienti da tutto il mondo al Festival dei Giovani di Medjugorje. Alla fine non ero più lo stesso, era come se il Signore mi dicesse: “Se mi seguirai, ti renderò completo”. Sapevo di poter contare sulla Sua fedeltà, così ho detto “Sì”. Decisione presa, gioia immensa!

    Due anni prima, avevo vissuto un ritiro spirituale durante la Settimana Santa presso la Comunità delle Beatitudini di Nouan-Le-Fuzelier. Ricordo di aver detto: “Se un giorno, Signore, mi chiamerai a consacrare la mia vita a te, tornerò qui!

    La mia chiamata alla Comunità delle Beatitudini è stata così forte che un anno dopo ho chiesto di farne parte. È successo ventisei anni fa! Questo è l’umorismo di Dio!

    Amare dando e dare amando!
    Gesù riempie il cuore di chi gli dà tutto. E la mia speranza non è stata delusa!

    Suor Claire Sandrine

    témoignage de

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    Je m’appelle frère Anthony de la Transfiguration. Je viens de Boulder, USA, au pied des Montagnes Rocheuses. Alors que j’étais au séminaire diocésain, le Seigneur m’a appelé à entrer dans la Communauté des Béatitudes.

    Au séminaire, on nous a appris qu’au centre du Sacerdoce, il y a la vie liturgique. Or ce n’était pas cela qui m’avait attiré à devenir prêtre, et j’avais alors beaucoup à découvrir. Notre formation nous guidait vers les hauteurs de l’Eucharistie, en passant par les montées de la louange, l’art sacré et le chant.

    A la Communauté, j’ai été ébloui par la beauté de la liturgie, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai, finalement, discerné de continuer mon chemin vers le Sacerdoce. La Liturgie est un devoir et une œuvre, mais elle est d’autant plus une participation à la louange du Ciel ! Trois fois par jour, la cloche me coupe du travail. Je passe des soucis et contraintes du « monde » à une ambiance de paix et de beauté. Je me retrouve au milieu de frères et sœurs aussi bien que des anges et des saints. Là, je puise à la communion avec le Seigneur et avec les autres qui me fortifient pour demeurer en Lui au milieu de l’action du jour, que ce soit des œuvres du ministère ou des tâches pratiques.

    « Les frères et sœurs de la Communauté veilleront à être un seul corps et une seule âme, manifestant ainsi dans la liturgie l’unité du peuple de Dieu. En elle, ils puiseront les forces vives pour l’exercice de la charité ».  

    Depuis l’ordination, mon activité apostolique vise à semer les vocations, surtout chez les jeunes américains. Il s’agit d’aller chez les jeunes, de leur témoigner de la joie de tout donner. Je trouve souvent l’occasion de les faire goûter à la beauté de la liturgie. En mission sur les cités universitaires, souvent on les offre une belle célébration d’un office ou de l’Eucharistie. Je trouve chez les étudiants et jeunes adultes un recouvrement du sacré et du respect. Mais c’est souvent un pas de l’avant pour eux que de découvrir l’émerveillement à la Présence de Dieu, et aussi de s’ouvrir pour que le Seigneur puisse demeurer en eux.

    Je les invite à prendre du temps pour Dieu, dans une retraite ou un séjour à la Communauté à l’étranger, surtout en Israël où je suis affecté actuellement. Nous sommes entourés dans ce pays de la liturgie des différentes communautés religieuses (rite oriental, judaïsme…), sans parler des muezzins qui appellent les musulmans à leurs prières. Cela stimule les jeunes à chercher pour leur vie aussi un rythme de prière.

    Que l’on soit chez nous à Emmaüs pour des semaines de service, ou en sortie pour une semaine de camping en Galilée, chaque jour est centré sur l’Eucharistie, les Laudes, les Vêpres, et un examen de conscience suivi de la bénédiction avant le coucher. C’est un goût de la vie religieuse et de la vie communautaire pour ceux qui ouvrent leur cœur. Pour tous, cette habitude de la prière quotidienne permet de se garder dans la Présence de Dieu.

    Ces expériences avec les jeunes renouvellent ma vie spirituelle et mon écoute à la radicalité de l’Évangile. A quarante ans, est-ce que je commence à perdre l’élan ? Eh bien, garder la Liturgie au centre, c’est anticiper le Ciel, ainsi il n’y aura jamais aucune raison d’aller à la retraite !

    Fr. Anthony de la Transfiguration

    testimonianza di

    Fr. Anthony della Trasfigurazione

    Mi chiamo Fra Antonio della Trasfigurazione. Sono di Boulder, negli Stati Uniti, ai piedi delle Montagne Rocciose. Mentre ero nel seminario diocesano, il Signore mi ha chiamato a far parte della Comunità delle Beatitudini.

    In seminario ci hanno insegnato che il centro del sacerdozio è la vita liturgica. Ma non era questo che mi attirava a diventare sacerdote, e avevo molto da scoprire. La nostra formazione ci ha portato alle vette dell’Eucaristia, attraverso le ascese di lode, l’arte sacra e il canto.

    Nella Comunità sono rimasto abbagliato dalla bellezza della liturgia, che è uno dei motivi per cui ho finalmente discernuto di continuare il mio cammino verso il sacerdozio. La Liturgia è un dovere e un lavoro, ma è ancor più una partecipazione alla lode del Cielo! Tre volte al giorno il campanello mi interrompe il lavoro. Passo dalle preoccupazioni e dai vincoli del “mondo” a un’atmosfera di pace e bellezza. Mi trovo in mezzo a fratelli e sorelle, oltre che ad angeli e santi. Lì attingo alla comunione con il Signore e con gli altri che mi rafforzano per rimanere in Lui in mezzo al lavoro della giornata, che si tratti di opere di ministero o di compiti pratici.

    “I fratelli e le sorelle della Comunità avranno cura di essere un solo corpo e una sola anima, manifestando così nella liturgia l’unità del popolo di Dio. Nella liturgia attingeranno la forza viva per l’esercizio della carità”.

    Fin dalla mia ordinazione, la mia attività apostolica è stata rivolta alla semina di vocazioni, soprattutto tra i giovani americani. Si tratta di andare dai giovani, di testimoniare loro la gioia di dare tutto. Spesso trovo l’opportunità di dare loro un assaggio della bellezza della liturgia. Quando vado nei campus universitari, spesso offro loro una bella celebrazione di un ufficio o dell’Eucaristia. Trovo negli studenti e nei giovani adulti un recupero del sacro e del rispetto. Ma spesso è un passo avanti per loro scoprire la meraviglia della Presenza di Dio, e anche per aprirsi in modo che il Signore possa dimorare in loro.

    Li invito a prendersi del tempo per Dio, in un ritiro o in un soggiorno nella Comunità all’estero, soprattutto in Israele, dove sono attualmente assegnato. In questo Paese siamo circondati dalle liturgie delle diverse comunità religiose (rito orientale, ebraismo…), per non parlare dei muezzin che chiamano i musulmani alla preghiera. Questo stimola i giovani a cercare un ritmo di preghiera per la loro vita.

    Sia che ci troviamo a casa di Emmaus per settimane di servizio, sia che siamo fuori per una settimana di campeggio in Galilea, ogni giorno è incentrato sull’Eucaristia, sulle Lodi, sui Vespri e su un esame di coscienza seguito da una benedizione prima di andare a dormire. È un assaggio della vita religiosa e della vita comunitaria per coloro che aprono il loro cuore. Per tutti, l’abitudine alla preghiera quotidiana li mantiene alla Presenza di Dio.

     

    Queste esperienze con i giovani rinnovano la mia vita spirituale e il mio ascolto della radicalità del Vangelo. A quarant’anni, sto iniziando a perdere slancio? Ebbene, mantenere la Liturgia al centro è anticipare il Paradiso, quindi non ci sarà mai motivo di ritirarsi!

    Fr. Antonio della Trasfigurazione

    témoignage de

    Jean-Claude et Martine

    Nous sommes, Jean-Claude, diacre permanent, et Martine, parmi les tous premiers membres de la Communauté.

    Nous étions tous les deux étudiants à la faculté de médecine de Nancy et voici que nos chemins se sont croisés en 1970 dans le cadre de l’aumônerie protestante réformée que fréquentait aussi le fondateur de la Communauté et quelques autres anciens. Nous nous posions bien des questions sur Dieu, sur la Vérité, sur notre avenir…

    En juillet 1974, à la fin de nos études, nous nous sommes mariés Peu auparavant le Renouveau charismatique était passé par là et suite au témoignage de nos amis Gérard Croissant et de son épouse Jo, nous avions reçu l’effusion du Saint Esprit, ce qui orienta radicalement notre vie. Nous comprîmes que Jésus était une personne, vivante et agissante, qui nous appelait à sa suite à marcher dans la sainteté. La solution pour y arriver, c’était la vie communautaire car, même si chacun a son chemin, on ne peut y arriver seul. La vie communautaire permettait de s’organiser et de se stimuler afin que Dieu soit toujours le premier servi.

    Répondant, dans un acte de foi, à l’appel du Seigneur, nous nous sommes lancés tête baissée dans ce projet fou et inédit et avons intégré la première maison de la Communauté à Cordes en septembre 1975, cela fait 44 ans. Après quelques mois, nous sommes partis, sans rien, fonder la Communauté en Israël, et vivre proches du peuple élu dont nous apprenons tant de choses.

    De retour en France, nous avons participé à diverses nouvelles fondations et assumé des responsabilités variées : pastorale des jeunes, adolescents puis adultes, services administratifs et juridiques, formation, soutien aux œuvres de compassion de la communauté ainsi que diverses tâches de gouvernement qui nous ont bien occupés !

    Que retenir de ce parcours ? Nous avons connu des hauts et des bas, des temps bénis et des temps de désert, des périodes de communion et d’autres de dissensions… Mais après 44 ans, la certitude qui nous habite et qui demeure intacte, c’est que la Communauté est un don de Dieu, elle n’est pas une œuvre humaine, et ce que Dieu donne, Il ne le reprend pas. Si nous, nous sommes inconstants, notre Dieu est fidèle, nous pouvons compter sur Lui ! C’est là notre force qui nourrit notre espérance.

    Jean-Claude et Martine Michel

    testimonianza di

    Jean-Claude e Martine

    Jean-Claude, diacono permanente, e Martine sono stati tra i primi membri della Comunità.

    Eravamo entrambi studenti alla Facoltà di Medicina di Nancy e le nostre strade si sono incrociate nel 1970 nella cappellania protestante riformata che il fondatore della Comunità e alcuni altri anziani frequentavano. Ci siamo posti molte domande su Dio, sulla Verità, sul nostro futuro…

    Nel luglio 1974, al termine dei nostri studi, ci siamo sposati. Poco tempo prima, il Rinnovamento Carismatico ci aveva attraversato e, seguendo la testimonianza dei nostri amici Gérard Croissant e sua moglie Jo, avevamo ricevuto l’effusione dello Spirito Santo, che ha orientato radicalmente la nostra vita. Abbiamo capito che Gesù era una persona, viva e attiva, che ci chiamava a seguirlo in santità. La soluzione era la vita comunitaria, perché, anche se ognuno ha la sua strada, non si può arrivare da soli. La vita comunitaria ci ha permesso di organizzarci e di stimolarci a vicenda affinché Dio fosse sempre il primo ad essere servito.

    Rispondendo, con un atto di fede, alla chiamata del Signore, ci siamo buttati a capofitto in questo progetto folle e senza precedenti e siamo entrati nella prima casa della Comunità a Cordes nel settembre del 1975, 44 anni fa. Dopo qualche mese siamo partiti, senza nulla, per fondare la Comunità in Israele e vivere vicino al popolo eletto da cui abbiamo imparato tanto.

    Al nostro ritorno in Francia, abbiamo partecipato a diverse nuove fondazioni e assunto varie responsabilità: la pastorale giovanile, degli adolescenti e poi degli adulti, i servizi amministrativi e legali, la formazione, il sostegno alle opere di compassione della comunità e vari compiti governativi che ci hanno tenuto molto occupati!

    Cosa ricordiamo di questo viaggio? Abbiamo conosciuto alti e bassi, tempi benedetti e tempi di deserto, periodi di comunione e altri di dissenso… Ma dopo 44 anni, la certezza che abita in noi e che rimane intatta è che la Comunità è un dono di Dio, non è un’opera umana, e ciò che Dio dà, non toglie. Se noi siamo incostanti, il nostro Dio è fedele, possiamo contare su di Lui! Questa è la nostra forza che alimenta la nostra speranza.

    Jean-Claude e Martine Michel

    témoignage de

    Sr Claudia de l'Agneau de Dieu

    Je m’appelle Sr Claudia de l’Agneau de Dieu. J’ai grandi non loin de Saint Gall en Suisse. Avant d’entrer en 2010 à la Communauté des Béatitudes à Zug, j’ai fait des études de théologie.

    A l’âge de dix-sept ans j’ai eu la chance de faire une rencontre personnelle avec Dieu. J’ai alors ressenti une joie et une paix que je n’avais jamais connues avant !

    Après cette découverte de l’amour de Dieu pour moi j’ai voulu me mettre au service du Seigneur et passer du temps avec Lui dans la prière. Je le cherchais entre autres en m’investissant dans l’organisation des JMJ en Suisse. Louer Dieu en jouant du piano avec d’autres jeunes dans un groupe de louange me procurait toujours beaucoup de joie.

    Durant mes études, une question me travaillait continuellement: « Suis-je appelée à fonder une famille et à me mettre au service d’une paroisse ou bien suis-je appelée à la vie consacrée ? » J’appréciais la beauté du mariage et j’aimais beaucoup les enfants. Mais au fond, l’attirance pour la vie consacrée était la plus forte. J’ai alors demandé au Seigneur des signes concrets pour recevoir une lumière.

    Pour mieux connaître le quotidien d’un monastère j’ai vécu un an chez les Filles de la Croix à Rome. Touchée par la lecture de la Parole de Dieu et le témoignage des sœurs, mon désir de consacrer ma vie au Seigneur grandissait toujours plus en moi. Mais dans quelle communauté aller ? J’en visitais plusieurs à Rome, mais il y en avait tellement … de toutes sortes et de toutes les couleurs ! Alors, comment faire ? Mon accompagnateur spirituel me conseilla de noter tous les éléments importants survenus dans ma vie et ma prière personnelle. À ma plus grande surprise et avec beaucoup de joie j’ai réalisé que tout ce que j’avais écrit dans ma liste correspondait au charisme de la Communauté des Béatitudes : la beauté de la liturgie, l’adoration quotidienne du Saint-Sacrement, la vie fraternelle entre les sœurs, les frères et les membres laïcs, ainsi que la fidélité à l’Église universelle !

    Aujourd’hui, à 32 ans, je suis sœur à la communauté en Suisse et j’ai prononcé les vœux définitifs le 8 décembre 2018. Je suis très heureuse d’appartenir totalement au Seigneur. À Zug nous sommes une quinzaine de frères, sœurs et laïcs. Un des apostolats principaux du foyer est la nouvelle évangélisation auprès et avec les jeunes, dans lequel je suis impliquée. Toutefois notre première mission est la prière.

    Confiante, je remets mon avenir dans les mains du Seigneur. Il est tellement bon ! Jusqu’à présent il a dépassé toutes mes attentes. Chaque jour nouveau est l’occasion pour moi de découvrir son amour délicat, jusque dans les plus petits détails du quotidien.

    La vie avec Lui  vaut vraiment la peine !

    Sœur Claudia de l’Agneau

    testimonianza di

    Sr Claudia de l'Agneau de Dieu

    Mi chiamo suor Claudia dell’Agnello di Dio. Sono cresciuto non lontano da San Gallo, in Svizzera. Prima di entrare nella Comunità delle Beatitudini di Zugo nel 2010, ho studiato teologia.

    All’età di diciassette anni ho avuto la possibilità di avere un incontro personale con Dio. Ho provato una gioia e una pace che non avevo mai conosciuto prima!

    Dopo questa scoperta dell’amore di Dio per me, ho voluto mettermi al servizio del Signore e trascorrere del tempo con Lui in preghiera. Uno dei modi in cui ho cercato di farlo è stato il coinvolgimento nell’organizzazione della GMG in Svizzera. Lodare Dio suonando il pianoforte con altri giovani in un gruppo di culto mi ha sempre dato grande gioia.

    Durante i miei studi, mi veniva costantemente posta la domanda: “Sono chiamata a formare una famiglia e a servire in una parrocchia o sono chiamata alla vita consacrata? Ho apprezzato la bellezza del matrimonio e ho amato i bambini. Ma nel profondo, l’attrazione per la vita consacrata era la più forte. Così ho chiesto al Signore dei segni concreti per ricevere una luce.

    Per conoscere meglio la vita quotidiana di un monastero, ho trascorso un anno con le Figlie della Croce a Roma. Toccata dalla lettura della Parola di Dio e dalla testimonianza delle sorelle, il mio desiderio di consacrare la mia vita al Signore cresceva sempre di più. Ma a quale comunità rivolgersi? Ne ho visitati diversi a Roma, ma ce n’erano così tanti… di tutti i tipi e di tutti i colori! Quindi, cosa fare? La mia guida spirituale mi consigliò di scrivere tutte le cose importanti che erano accadute nella mia vita e nella mia preghiera personale. Con mia grande sorpresa e gioia, mi sono resa conto che tutto ciò che avevo scritto nella mia lista corrispondeva al carisma della Comunità delle Beatitudini: la bellezza della liturgia, l’adorazione quotidiana del Santissimo Sacramento, la vita fraterna tra le sorelle, i fratelli e i membri laici, così come la fedeltà alla Chiesa universale!

    Oggi, a 32 anni, sono una sorella della comunità in Svizzera e ho emesso i voti definitivi l’8 dicembre 2018. Sono molto felice di appartenere totalmente al Signore. A Zug siamo circa 15 tra fratelli, sorelle e laici. Uno dei principali apostolati della casa è la nuova evangelizzazione tra e con i giovani, in cui sono coinvolto. Tuttavia, la nostra prima missione è la preghiera.

    Con fiducia, metto il mio futuro nelle mani del Signore. È così bravo! Finora ha superato tutte le mie aspettative. Ogni nuovo giorno è un’opportunità per me di scoprire il Suo amore gentile, anche nei più piccoli dettagli della vita quotidiana.

    La vita con Lui vale davvero la pena!

    Sorella Claudia dell’Agnello

    témoignage de

    Fr. Etienne

    D’une famille nombreuse où on priait une dizaine de chapelet tous les soirs, j’ai perçu l’Amour absolu de Dieu à 12 ans autour d’un feu scout : je voyais les humains si microscopiques sous la voie lactée, et chaque Ave Maria était comme une flèche d’Amour divin. J’ai saisi qu’il n’y aurait personne d’aussi grand et beau que Dieu à qui donner ma vie.

    Comme à l’école ça allait bien, j’ai mis cela de côté. Je cherchais beaucoup d’argent, faisais beaucoup de voyages et de sports, mais sans jamais pouvoir trouver l’absolu.
    J’ai fait HEC. Puis je suis devenu directeur des opérations d’une compagnie de safaris. J’y pratiquais de l’alpinisme au Kilimandjaro et de la plongée sous-marine. Mais de nouveau la Bonté inouïe de Dieu est venue me visiter… sur le toit d’une Land Rover ! Je me trouvais au milieu de la grande migration des bêtes sauvages en Tanzanie : le Créateur de ces merveilles devait vraiment être encore plus extraordinaire. J’ai commencé à vraiment lire la Bible et aller à la messe chaque jour à la mission.

    A l’époque, j’ai vu les tentes de centaines de milliers de Rwandais rescapés du génocide, sans personne pour se lever et les secourir. J’ai fait un volontariat dans les Commandos Marine en passant la sélection comme officier de réserve. Mais en lisant la vie de Mère Teresa, j’ai vu que l’action la plus efficace de toutes pour le bien de ce monde, c’était la prière et la charité.

    Je suis entré à la Communauté des Béatitudes en 1998, et pour deux raisons principales  :

    – j’y ai vu réunis tous les états de vie en train de louer et adorer le Bon Dieu, dans une profonde joie. Tout cela constituait à mes yeux comme une anticipation du Ciel ;
    – j’y ai vu des frères et sœurs partageant tous un grand désir de sainteté, et cherchant, chacun avec ses faiblesses, à vivre d’abord la radicalité de la charité.

    On m’a ensuite envoyé selon les besoins en mission sur les cinq continents. Ordonné prêtre : la célébration de la Messe est devenue mon Ciel quotidien. J’ai eu la chance de passer un doctorat biblique sur la version araméenne ancienne des Évangiles pour annoncer Jésus en s’appuyant davantage sur l’autorité du texte même, et participer aux travaux catholiques de retraduction.

    Actuellement, je suis curé dans la mission du port de Lima (Pérou). Jésus touche les cœurs, il vaut plus que tout la peine d’être suivi, et Lui seul ne déçoit jamais:

    Ep 3, 19 : « L’amour du Christ surpasse tout ce qu’on peut connaître ». Le reste ça peut être bien, mais à côté, ce n’est pas grand-chose.

    Fr. Etienne

    testimonianza di

    Fr. Etienne

    Da una famiglia numerosa in cui si recitava una dozzina di rosari ogni sera, ho percepito l’Amore assoluto di Dio all’età di 12 anni intorno a un fuoco scout: vedevo gli esseri umani così microscopici sotto la Via Lattea, e ogni Ave Maria era come una freccia dell’Amore divino. Ho capito che non ci sarebbe stato nessuno così grande e bello come Dio a cui dare la mia vita.

    Poiché la scuola andava bene, l’ho messa da parte. Ho cercato molto, ho fatto molti viaggi e sport, ma non sono mai riuscito a trovare l’assoluto.
    Ho frequentato l’HEC. Poi sono diventato direttore operativo di una compagnia di safari. Lì ho fatto alpinismo sul Kilimangiaro e immersioni subacquee. Ma ancora una volta l’incredibile bontà di Dio mi è venuta incontro… sul tetto di una Land Rover! Ero nel bel mezzo della grande migrazione degli animali selvatici in Tanzania: il Creatore di queste meraviglie deve essere davvero ancora più straordinario. Ho iniziato a leggere davvero la Bibbia e ad andare a messa ogni giorno alla missione.

    In quel momento ho visto le tende di centinaia di migliaia di sopravvissuti al genocidio ruandese, senza che nessuno si alzasse per aiutarli. Mi sono arruolato volontario nei Marine Commandos e ho superato la selezione come ufficiale di riserva. Ma leggendo la vita di Madre Teresa, ho visto che l’azione più efficace di tutte per il bene di questo mondo è la preghiera e la carità.

    Sono entrato a far parte della Comunità delle Beatitudini nel 1998, per due motivi principali:

    – Ho visto tutti gli stati della vita riuniti lì, lodando e adorando il Buon Dio, in una gioia profonda. Per me tutto questo era come un’anticipazione del Paradiso;
    – Ho visto fratelli e sorelle accomunati da un grande desiderio di santità e che cercavano, ciascuno con le proprie debolezze, di vivere innanzitutto la radicalità della carità.

    Sono stato poi inviato in missione nei cinque continenti secondo le necessità. Ordinato sacerdote: la celebrazione della Messa è diventata il mio Paradiso quotidiano. Ho avuto la possibilità di fare un dottorato biblico sull’antica versione aramaica dei Vangeli, per annunciare Gesù basandomi maggiormente sull’autorità del testo stesso, e di partecipare al lavoro cattolico di ritraduzione.

    Attualmente sono parroco nella missione del porto di Lima (Perù). Gesù tocca i cuori, vale la pena seguirlo più di ogni altra cosa e solo Lui non delude mai:

    Ef 3,19: “L’amore di Cristo supera tutto ciò che si può conoscere”. Il resto può essere buono, ma accanto ad esso non è granché.

    Fratello Etienne

    témoignage de

    Joumana

    Je suis Joumana du Liban. J’ai rejoint la Communauté il y a quatorze ans déjà, à l’âge de 25 ans. Avant cela, j’étais prof de philosophie pour des classes de terminales, et assistante de production dans des programmes culturels télévisés.

    Ayant vécu des phases de remise en question de ma foi d’une part, aimant beaucoup la vie et rêvant de projets d’études avancés et de mariage d’autre part, j’étais loin de penser qu’un jour je « tomberais amoureuse de Dieu » et que cet amour m’appellerait à tout abandonner, et à tout donner.

    En pleine recherche de « la vérité », je lance à 20 ans un défi dans l’absolu : « si la philosophie me prouve que Dieu existe, je croirais, sinon, c’en est fini pour la foi ». Me prenant à la lettre, Dieu s’approcha de moi dans un premier temps à travers la philosophie… Ayant été invitée un samedi soir aux vêpres à la Communauté par un frère qui étudiait avec moi, le Dieu des philosophes acheva de découvrir son visage plein d’amour et de toucher mon cœur par la beauté qui émanait du lieu, des visages, des chants… et des prières spontanées : ce soir-là j’ai compris que son nom est « Seigneur », et qu’il est « la Vérité ».

    A 24 ans, la visite des reliques de Thérèse au Liban remit sur mon chemin la Communauté, et je découvris avec joie le programme tout neuf des retraites qu’elle venait de mettre en place. De retraite en retraite la folie d’un appel retentissait en moi et faisait tomber tous les autres désirs déjà présents. La force de ma résistance égalait celle de mon attirance vers cet amour que nul autre n’égalait, et jour après jour je me laissais envahir par ce désir unique : « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». Tout dans la Communauté parlait à mon cœur ! Alors j’ai dit oui, et je ne l’ai jamais regretté.

     « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »… pas de plus grand bonheur non plus, car « qui est en Dieu, ne manque de rien » !

    Joumana

    testimonianza di

    Joumana

    Sono Joumana del Libano. Ho raggiunto la Comunità 14 anni fa, all’età di 25 anni. Prima  ero professore di filosofia nell’ultimo anno delle superiori e assistente di produzione per i programmi culturali televisivi.

    Ho  vissuto fasi della mia vita dove ho messo tutto in discussione:  di rimessa in questione: da un lato pensavo di continuare gli studi e fare carriera, dall’altro amavo l’idea del matrimonio. In ogni caso ero  lontana dal pensare che un giorno “sarei stata rapita dall’ amore di Dio”  che mi  avrebbe addirittura chiesto  di abbandonare tutto e seguirlo.

    In piena ricerca della “verità”, lanciai  a vent’anni una sfida : mi dissi – se la filosofia mi dimostra che Dio esiste, allora  crederò, altrimenti chiuderò definitivamente con la fede. Dio mi prese alla lettera avvicinandosi a me proprio  attraverso la filosofia … Un sabato sera  fui invitata da un frate della Comunità che studiava con me .  In quell’occasione  il Dio dei filosofi scoprì integralmente il suo volto pieno d’amore e  toccò  il mio cuore  con la bellezza che emanavano  quel  luogo, quei volti, quei canti quelle preghiere spontanee:  capiì che il suo nome era ” Signore”, e che Egli era “la Verità”.

    A 24 anni, la visita delle reliquie di Santa Teresina in Libano rimise sul mio cammino la Comunità, e riscoprii con gioia il programma nuovo dei ritiri che avevano appena pubblicato. Di ritiro in ritiro, la follia di una vocazione risuonava in me e faceva cadere tutti gli altri desideri. La forza della mia resistenza era uguale a quella dell’attrazione verso questo Amore impareggiabile, e giorno dopo giorno mi lasciai invadere da questo  unico desiderio : “Amare, e donare tutto e donare tutto se stesso”. Tutto nella Comunità parlava al mio cuore! Allora dissi di sì, e non ho mai  avuto rimpianti.

    “Non c’è amore più grande che di dare la vita per i propri amici”… Non c’è neanche felicità più grande, perché “chi è in Dio, non manca di nulla”!

    Joumana

    témoignage de

    Sr Emilie

     

    Je m’appelle Sr Emilie du Cœur de Jésus et de Marie. Je suis ardéchoise d’origine et c’est après une licence d’histoire que je suis entrée à la Communauté.

    C’est à l’adolescence, au cours d’un pèlerinage à Medjugorje, que j’ai fait une expérience forte de la présence de Dieu dans ma vie. Oh, je n’y étais pas allée de gaieté de cœur : ce sont mes parents qui m’y ont emmenée. En effet Dieu n’avait plus beaucoup de place dans ma vie à ce moment-là. Quelques mois plus tard je percevais un appel à la vie consacrée : en lisant une intention de prière pour les âmes consacrées j’ai alors entendu résonner en mon cœur cette question : « et pourquoi pas toi ? », ce qui a été pour moi source d’une grande joie…

    Pratiquement dans la même période j’ai découvert la Communauté des Béatitudes qui était venue faire une mission dans ma paroisse. Quelle joie se dégageait des visages des frères et sœurs ! Je voulais en savoir plus, voir cela de plus près. J’ai demandé à faire un séjour d’une semaine. J’étais tellement interpellée par la vie de prière, l’adoration, la beauté de la liturgie, la vie fraternelle, la communion des états de vie, et le souci de l’évangélisation. Bien sûr, j’étais encore trop jeune. Je poursuivais ma scolarité puis mes études. Pendant celles-ci, j’ai découvert d’autres communautés, mais toujours je revenais à ce premier appel à la Communauté des Béatitudes. Avec l’évidence que le Seigneur m’y attendait.

    Dès le début de ma vie communautaire s’est ancrée en moi, l’importance de ce cœur à cœur avec Dieu dans l’adoration, le contact avec sa Parole, … c’est là que je peux venir puiser tout ce dont j’ai besoin pour répondre à son appel. J’ai franchi le cap et c’est toute une aventure qui a commencé : le Seigneur est plein de surprises ! Et cette aventure ne s’arrête pas avec les vœux perpétuels. Chaque nouvelle journée en est le signe, toujours avec un « oui » à donner, et cette assurance que Dieu est là, qu’il est fidèle partout où Il nous conduit.

    « Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ! » (Lm 3, 22)  Alors… « duc in altum » (Lc 5, 4)

    Sœur Emilie du Cœur de Jésus et de Marie

    testimonianza di

    Sr Emilie

    Mi chiamo suor Emilie del Cuore di Gesù e Maria. Sono originaria dell’Ardèche ed è stato dopo una laurea in storia che sono entrata nella Comunità.

    È stato durante un pellegrinaggio a Medjugorje da adolescente che ho avuto una potente esperienza della presenza di Dio nella mia vita. Oh, non ci sono andato volontariamente: sono stati i miei genitori a portarmi lì. In effetti, a quel tempo Dio non aveva molto spazio nella mia vita. Qualche mese dopo ho sentito la chiamata alla vita consacrata: leggendo un’intenzione di preghiera per le anime consacrate, ho sentito risuonare nel mio cuore questa domanda: “e perché non tu”, che è stata per me fonte di grande gioia…

    Più o meno nello stesso periodo ho scoperto la Comunità delle Beatitudini che era venuta a fare una missione nella mia parrocchia. Che gioia sui volti dei fratelli e delle sorelle! Volevo saperne di più, vederlo più da vicino. Ho chiesto di rimanere per una settimana. La vita di preghiera, l’adorazione, la bellezza della liturgia, la vita fraterna, la comunione degli stati di vita e la preoccupazione per l’evangelizzazione mi hanno stimolato molto. Naturalmente ero ancora troppo giovane. Andavo ancora a scuola e poi studiavo. In questi anni ho scoperto altre comunità, ma sono sempre tornata a questa prima chiamata alla Comunità delle Beatitudini. Con la prova che il Signore mi stava aspettando lì.

    Fin dall’inizio della mia vita comunitaria, l’importanza di questo cuore a cuore con Dio nell’adorazione, a contatto con la sua Parola, è stata ancorata in me… è lì che posso venire e attingere tutto ciò di cui ho bisogno per rispondere alla sua chiamata. Ho fatto il grande passo ed è iniziata un’avventura: il Signore è pieno di sorprese! E questa avventura non finisce con i voti perpetui. Ogni nuovo giorno ne è un segno, sempre con un “sì” da dare, e questa certezza che Dio c’è, che è fedele ovunque ci conduca.

    “I favori del Signore non sono finiti, né si esauriscono le sue compassioni; si rinnovano ogni mattina, grande è la sua fedeltà” (Lm 3, 22)… “duc in altum” (Lc 5, 4)

    Suor Emilie del Cuore di Gesù e Maria

    témoignage de

    Fr. Giuseppe Maria

    Je suis originaire de Sicile. Là-bas, dès l’enfance, mon cœur était habité par un désir fou de bonheur mais, en grandissant…  je ne le cherchais plus en Dieu ! J’avais mis mon cœur dans les études et mes objectifs de carrière artistique. L’influence de la pensée individualiste avait refroidi en moi l’élan de la gratuité. Mes relations avec les autres devenaient intéressées. Mes peintures devenaient sombres d’égoïsme. Quelquefois, j’avais l’impression d’oublier « quelque chose » d’essentiel.

    A l’âge de 24 ans j’ai fait une expérience très forte durant laquelle j’ai expérimenté la grandeur de l’Amour de Dieu. J’ai su que j’avais trouvé la perle précieuse de ma vie et sans douter de la valeur de son appel, je me suis mis à l’écoute. Dans mon cœur il y avait un très fort désir de me consacrer au Seigneur et de devenir prêtre.

    Ma rencontre avec la Communauté des Béatitudes, je l’ai faite pendant une soirée de prière du Renouveau Charismatique à Palerme. La « beauté surnaturelle » qui passait par les chants, la liturgie, les prières et la joie fraternelle m’ont bouleversé. Après quelques mois, c’est dans mon village que la Communauté est venue pour animer une mission d’évangélisation. Pendant une semaine, quelle joie de me trouver au milieu de ces frères et sœurs, leur bonheur, leur lumière. A force de les fréquenter, j’ai fait le pas : je suis entré dans la maison de la Communauté à Erice, en Sicile.

    En mai 2017 j’ai été ordonné prêtre et suis au service du Foyer de Noto près du sanctuaire de Notre Dame « Echelle du Paradis ».

    J’ai toujours cet appel à cœur : le service de l’édification du Royaume de Dieu par la recherche continuelle de l’union au Christ et la communion fraternelle. Dieu veut le salut et le bonheur de tous. Alors si tu as un grand désir de bonheur, de vivre pleinement ta vie comme une très belle « aventure d’amour », mets-toi à la suite du Christ et laisse-toi conduire par l’Esprit Saint sur le chemin des béatitudes. N’aie pas peur !

    « Il est fidèle, celui qui vous appelle : c’est encore lui qui fera cela » (1 Th 5, 24)

    Frère Giuseppe Maria

    testimonianza di

    Fr. Giuseppe Maria

    Sono originario della Sicilia.Fin  dall’infanzia ho sentito forte nel cuore il desiderio di felicità  che ,ahimè, crescendo, non ho più cercato in Dio!

    Il mio cuore era ormai dedito completamente agli studi ed alla carriera artistica.

    L’influenza del pensiero individualista aveva spento dentro  di me lo slancio della gratuità. Le mie relazioni con gli altri erano per un mio tornaconto. . E le mie pitture erano cariche di  scuro egoismo. Qualche volta, avevo l’impressione di dimenticare “qualcosa”, l’’essenziale.

    All’età di 24 anni feci  un’esperienza molto forte, durante la quale  sperimentai  la grandezza dell’Amore di Dio. In quell’istante seppi di aver trovato la perla preziosa della mia vita e, senza dubitare del valore della mia chiamata, mi misi  all’ascolto. Sentii forte nel cuore il desiderio  di consacrarmi al Signore e di diventare sacerdote.

    Il mio incontro con la Comunità delle Beatitudini  avvenne durante una serata di preghiera organizzata dal Rinnovamento Carismatico a Palermo. Quella sera la “bellezza soprannaturale” avvertita  nel canto, nella liturgia, nelle preghiere, e la gioia fraterna che esprimevano i membri della Comunità, mi colpirono profondamente. Qualche mese dopo la Comunità  venne ad animare una missione d’evangelizzazione nel mio paese. Per un’intera  settimana fui invaso di gioia per il fatto di trovarmi in mezzo ai  fratelli e alle sorelle delle Beatitudini, affascinato   dalla loro felicità e dalla loro luce. A forza di frequentarli, feci  il passo e decisi  di entrare nella casa della Comunità ad Erice, in Sicilia.

    Nel maggio 2017  fui ordinato sacerdote ed oggi sono al servizio della casa di Noto nel santuario della Madonna “Scala del Paradiso”.

    Ho sempre a cuore questa chiamata: il servizio dell’edificazione del Regno di Dio attraverso la ricerca continua dell’unione a Cristo e la comunione fraterna. Dio vuole la salvezza e la felicità di tutti. Allora se hai un grande desiderio di felicità, di vivere pienamente la tua vita come una bellissima “avventura d’amore”, mettiti al seguito di Cristo e lasciati condurre dallo Spirito Santo sul cammino delle beatitudini. Non aver paura!

    “È fedele, colui che vi chiama: ed è ancora lui che farà tutto questo” (1 Ts 5, 24)

    Fra Giuseppe Maria

    Julie

    testimony of

    Julie

    De nationalité libanaise, je vis dans la maison communautaire de Gharzouz, au Liban, depuis deux ans. Je suis architecte d’intérieur depuis 2012. J’ai ressenti un fort appel de Dieu il y a plusieurs années, et après un long discernement, j’ai réalisé que cet appel reposait sur plusieurs points : une vie de prière intense et un désir d’union avec Dieu, une vie fraternelle (c’est-à-dire en communauté) avec la communion de tous les états de vie (mixtes), un rayonnement missionnaire et un don total de moi-même tout en restant en contact avec le monde. 

    Mais dans quelle communauté ?
    Un jour, un ami m’a proposé d’aider les frères et sœurs de la maison Gharzouz dans une de leurs missions (l’organisation de journées spirituelles pour les écoles pendant le Carême). C’est à ce moment-là que j’ai vraiment fait connaissance avec la Communauté de près. Petit à petit, j’ai réalisé qu’elle correspondait à ce que je voulais et j’ai décidé de rejoindre la Communauté. 

    Je vis ma vocation dans tout ce que je fais :

    • dans une vie de prière avec l’eucharistie et l’adoration quotidiennes, avec les différents services divins (ainsi que le triduum pascal) qui renforcent ma relation avec Dieu, approfondissant toujours plus ma confiance en Lui.
    • enfin, dans les missions d’évangélisation, qui m’apprennent à devenir un vrai disciple : la joie de faire goûter aux autres le Royaume des Cieux et d’intercéder pour le monde qui a besoin de beaucoup de prière.

    Oh je n’oublie pas les petits combats de chaque jour qui m’enracinent dans ma vocation pour m’ouvrir les portes de la sainteté.

    “Une âme unie à Jésus est un sourire vivant qui le rayonne et le donne” (Sainte Elisabeth de la Trinité).

    Julie

    Julie

    testimonianza di

    Julie

    Sono di nazionalità libanese e vivo da due anni nella casa della comunità di Gharzouz in Libano. Sono un interior designer dal 2012. Ho sentito una forte chiamata da parte di Dio diversi anni fa e, dopo un lungo discernimento, ho capito che questa chiamata si basava su diversi punti: un’intensa vita di preghiera e un desiderio di unione con Dio, una vita fraterna (cioè in comunità) con la comunione di tutti gli stati di vita (misti), un’uscita missionaria e un dono totale di me stesso rimanendo in contatto con il mondo.

    Ma in quale comunità?
    Un giorno, un amico si è offerto di aiutare i fratelli e le sorelle della casa di Gharzouz in una delle loro missioni (l’organizzazione di giornate spirituali per le scuole durante la Quaresima). È stato allora che ho conosciuto da vicino la Comunità. A poco a poco ho capito che era quello che volevo e ho deciso di entrare nella Comunità.

    Vivo la mia vocazione in tutto ciò che faccio:

    in una vita di preghiera con l’Eucaristia e l’adorazione quotidiane, con i diversi servizi divini (così come il triduo pasquale) che rafforzano il mio rapporto con Dio, approfondendo sempre più la mia fiducia in Lui.
    Infine, nelle missioni di evangelizzazione, che mi insegnano a diventare un vero discepolo: la gioia di dare agli altri un assaggio del Regno dei Cieli e di intercedere per il mondo che ha bisogno di molta preghiera.

    Oh, non dimentico le piccole lotte di ogni giorno che mi radicano nella mia vocazione ad aprire le porte della santità.

    “Un’anima unita a Gesù è un sorriso vivo che lo irradia e lo dona” (Santa Elisabetta della Trinità).

    Julie

    témoignage de

    Sr Klara Misericordia

     

    Je suis née au Kazaskhstan… Eh oui, ce n’est pas fréquent de lire en français quelqu’un qui vient de si loin.

    Ma famille n’était pas pratiquante. Avec une maman orthodoxe et un papa musulman, c’était difficile ! A sept ans pourtant, j’ai reçu le baptême orthodoxe. Mais à la maison, on ne parlait jamais de Dieu. C’est le drame du décès de mon frère (j’avais alors 16 ans), qui a commencé à faire cheminer ma famille. La perspective de la vie éternelle était une consolation pour nous.

    Mon parrain, catholique, nous a tous entraînés à l’église. Les prêtres avaient formé une équipe de jeunes à qui ils confiaient de petites missions. Très vite, je passais presque tout mon temps libre à l’église, tout en continuant des études de comptabilité. Je ressentais une grande joie en participant à toutes ces activités (animation de messes, catéchisme, évangélisation, etc.).

    C’est en 1999 que la Communauté des Béatitudes a lancé son premier Festival des Jeunes au Kazakhstan. Au cours d’une veillée de prière, alors que j’avais en tête le projet de me marier, j’ai senti que Jésus m’appelait à la vie consacrée ! La sœur qui a prié pour moi, a dit dans sa prière, exactement ce que je portais dans mon cœur ! Cependant, je lui ai dit : « Juste pour aujourd’hui » ! J’ai demandé à faire un séjour avec d’autres amies dans la maison qui venait de s’ouvrir à Kokchetav. Je me sentais chez moi ! C’est pendant l’adoration, à la chapelle de la Communauté, que j’ai fait LA RENCONTRE avec Jésus et que j’ai éprouvé le grand amour qu’Il avait pour moi.

    Aujourd’hui, après dix-sept ans de vie communautaire, je rends grâce au Seigneur de m’avoir appelée et, chaque jour, je découvre la beauté de la vie consacrée à la Communauté des Béatitudes. La vie avec Jésus est une aventure quotidienne, pleine d’imprévus, de surprises, de bonheur et je rends grâce pour tout ce que le Seigneur ne cesse de faire dans ma vie.

    Si le doute demeure en ton cœur, n’hésite pas, n’aie pas peur, Jésus comblera ton attente et te donnera au centuple !

    Sœur Klara Misericordia

    testimonianza di

    Sr Klara Misericordia

    Sono nata in Kazakhstan … Eh sì, non è frequente leggere in italiano qualcuno che viene da così lontano.

    La mia famiglia non era praticante. Con una mamma ortodossa ed un papà musulmano, era difficile! Ciononostante, a sette anni, ho ricevuto il battesimo ortodosso. Ma a casa, non si parlava mai di Dio. È stato il dramma della morte di mio fratello (avevo allora 16 anni), che ha cominciato a fare muovere la mia famiglia. La prospettiva della vita eterna era una consolazione per noi.

    Il mio padrino cattolico ci spinse tutti ad andare   in Chiesa. I sacerdoti avevano formato un’équipe di giovani a cui affidavano  piccole missioni. Di lì a poco comincia a trascorrere molto del mio tempo libero in Chiesa, sempre continuando gli studi di contabile. Sentivo una grande gioia,  partecipando a tutte queste attività (animazioni di messe, catechismo, evangelizzazione, ecc…). Nel 1999  la Comunità delle Beatitudini  organizzò il suo primo Festival dei giovani in Kazakhstan. Nel corso di una veglia di preghiera, mentre io avevo in mente  il progetto di sposarmi, sentii ad un  tratto  che Gesù invece mi chiamava alla vita consacrata! La suora che  pregò per me, mi disse in  preghiera esattamente ciò che avevo nel  cuore! Allora   gli dissi: ” Solo per oggi “!  Chiesi di fare un soggiorno con altre amiche nella casa che si era appena aperta a Kokchetav. Mi sentivo come a casa mia! Durante l’adorazione, nella cappella della Comunità feci  L’INCONTRO con Gesù sentendo tutto  il  suo grande  per me.

    Oggi, dopo 17 anni di vita comunitaria, rendo grazie al Signore di avermi chiamata e ogni giorno scopro la bellezza della vita consacrata nella Comunità delle Beatitudini. La vita con Gesù è un’avventura quotidiana, piena di imprevisti, sorprese,  felicità e rendo grazie per tutto ciò che il Signore non cessa di fare nella mia vita.

    Se il dubbio dimora nel tuo cuore, non esitare, non aver paura, Gesù colmerà la tua attesa e ti darà il centuplo!

    Suor Klara Misericordia

    témoignage de

    Fr. Isaïe

    Je suis originaire de la région parisienne (Meaux), où j’ai vécu jusqu’à 15 ans. Ma famille était catholique et pratiquante. Bien que ‘turbulent’ pendant mon adolescence, je suis entré au petit séminaire jusqu’au bac, chez les Spiritains, dans le sud. Ces années furent pour moi une grâce, avec une ouverture extraordinaire sur la mission, et la fréquentation d’un monastère proche, m’a ouvert à la vie contemplative. En bref, ce fut l’occasion d’une ‘nouvelle’ conversion et la confirmation d’un appel. Au terme toutefois, mon cœur balançait entre l’entrée au monastère et l’une de ces ‘communautés nouvelles’ qui faisaient leurs premiers pas. Après deux ans de philosophie à la Catho de Paris, puis deux années comme coopérant en République islamique de Mauritanie, je me suis retrouvé pour un séjour d’une semaine, à la toute nouvelle maison de la Communauté de Pont-Saint-Esprit, grâce à des amis. Dieu est ‘relation’ et Il parle par des médiations diverses et formidables !

    Après la tempête intérieure de la décision, et le conseil fort inspiré d’un vieux moine, j’ai écrit à Pont et trois mois plus tard, je débarquais. C’était en 1979, il y a cette année 40 ans (déjà) ! Du séjour en juillet, je suis entré en octobre. Ce qui d’emblée m’a rejoint profondément, dans cette communauté, c’est l’amour des frères et sœurs pour le Seigneur et la charité mutuelle vécue, comme en une famille.

    La dimension juive ou de l’Orient chrétien, s’accordaient bien aussi à mes pôles d’intérêt. Quant à la vie mixte, cela m’allait bien. Sept mois après mon entrée, j’ai rejoint Jérusalem pour une année d’étude, puis suis descendu à Rome pendant trois ans pour poursuivre les études de théologie. Après, ce fut une litanie de destinations diverses du Liban (pendant la guerre), au Maroc, quelques années en France, puis le Gabon, le Rwanda, la Sicile…

    Voilà 33 ans j’étais ordonné prêtre : vicaire puis plus tard curé, dans le diocèse d’Albi, et pasteur en diverses pays ; Depuis sept ans maintenant, je me trouve donc dans l’Océan Indien, aujourd’hui curé de Terre Sainte (St Pierre) dans le sud de La Réunion ; Je m’y sens vraiment bien. Je vis, avec mes frères et sœurs sur notre foyer spirituel des Béatitudes de l’Eau vive, la prière, l’accueil, et les temps forts spirituels. La vie fraternelle est un cadeau précieux. L’universel m’attire, et La Réunion l’incarne en un microcosme humain, culturel et religieux extraordinaire : Je fais partie du Groupe de dialogue interreligieux (Hindous, Musulmans, Bahaïs… religions chinoises) depuis le début de mon arrivée, et suis délégué diocésain pour l’œuvre d’Orient pour soutenir les Chrétiens d’Orient.

    Dieu est vraiment fidèle. L’Eglise nous ouvre sur l’universel et la Communauté me permet de vivre cette dimension, à la fois apostolique et contemplative. Je rends grâce à Dieu, pour ces 40 années de belle aventure !

    Père Isaïe

    testimonianza di

    Fr. Isaïe

    Sono originaria della regione di Parigi (Meaux), dove ho vissuto fino a 15 anni. La mia famiglia era cattolica e praticante. Anche se “turbolento” durante l’adolescenza, sono entrato nel seminario minore fino al baccalaureato, con gli Spiritani, nel sud. Questi anni sono stati una grazia per me, con una straordinaria apertura alla missione, e la frequentazione di un monastero vicino mi ha aperto alla vita contemplativa. Insomma, è stata l’occasione di una “nuova” conversione e la conferma di una chiamata. Alla fine, però, il mio cuore era combattuto tra l’ingresso in un monastero e una delle “nuove comunità” che stavano muovendo i primi passi. Dopo due anni di filosofia al Catho de Paris, poi due anni di volontariato nella Repubblica Islamica di Mauritania, mi sono ritrovata per una settimana nella nuovissima casa della Comunità di Pont-Saint-Esprit, grazie ad alcuni amici. Dio è “relazione” e parla attraverso varie e formidabili mediazioni!

    Dopo la tempesta interiore della decisione e il consiglio molto ispirato di un vecchio monaco, ho scritto a Pont e tre mesi dopo sono arrivato. Era il 1979, quest’anno sono già passati 40 anni! Dal soggiorno di luglio, sono entrato in ottobre. Ciò che mi ha subito colpito profondamente in questa comunità è stato l’amore dei fratelli e delle sorelle per il Signore e la carità reciproca vissuta, come in una famiglia.

    Anche la dimensione ebraica e cristiana orientale si adattava bene ai miei interessi. Per quanto riguarda la vita mista, mi andava bene. Sette mesi dopo il mio ingresso, mi sono recato a Gerusalemme per un anno di studio, poi sono sceso a Roma per tre anni per continuare i miei studi teologici. Dopo di che, è stata una litania di destinazioni diverse, dal Libano (durante la guerra), al Marocco, qualche anno in Francia, poi Gabon, Ruanda, Sicilia…

    Negli ultimi sette anni sono stato nell’Oceano Indiano, ora come parroco a Terre Sainte (Saint-Pierre), nel sud dell’Isola della Riunione; lì mi trovo molto bene. Vivo, con i miei fratelli e sorelle nella nostra casa spirituale delle Beatitudini dell’Acqua Viva, la preghiera, l’accoglienza e i momenti spirituali salienti. La vita fraterna è un dono prezioso. L’universale mi attrae, e l’Isola della Riunione lo incarna in uno straordinario microcosmo umano, culturale e religioso: faccio parte del Gruppo per il dialogo interreligioso (induisti, musulmani, baha’i… religioni cinesi) fin dall’inizio del mio arrivo, e sono delegato diocesano per l’Opera d’Oriente a sostegno dei cristiani d’Oriente.

    Dio è veramente fedele. La Chiesa ci apre all’universale e la Comunità mi permette di vivere questa dimensione, sia apostolica che contemplativa. Ringrazio Dio per questi 40 anni di bella avventura!

    Padre Isaïe

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    témoignage de

    Sr Thérèse de la Sainte Face

     

    Je m’appelle Sœur Thérèse de la Ste Face (en référence au visage du Christ, pour les non-initiés). Je suis française originaire de la Guadeloupe (les Antilles),  à la Communauté depuis vingt ans. Jésus est venu me cueillir sur les bancs de l’université à Paris où j’étudiais les mathématiques.

    Depuis l’enfance, j’ai reçu une éducation religieuse de base. Quand j’ai quitté mon île pour des études en France métropolitaine, j’entrais dans une autonomie à tout point de vue et la dimension de la foi n’y a pas échappé : quelle chrétienne étais-je ? Qui était le Christ pour moi ? Quelle place donnais-je à l’Eucharistie dans ma vie ? Etait-ce pour moi simplement une tradition à perpétuer ?

    C’est en plein questionnement que j’ai rencontré un groupe de prière qui a été le canal d’une expérience spirituelle déterminante. J’ai découvert un Dieu vivant et qui n’est pas du tout loin de ce que je vis. Je peux partager deux points de cette expérience : devant Jésus dans l’hostie exposée, j’ai goûté l’amour infini de Dieu pour moi, j’avais rencontré Quelqu’un qui m’aimait et de manière unique. Puis dans un deuxième temps, à travers la prière de quelques membres du groupe de prière, j’ai revu toute ma vie en un instant et j’ai pris conscience de la fidélité de Dieu dans divers moments de ma vie. J’ai touché quelque chose de Dieu, quelque chose de grand et de beau que rien ni personne ne pouvait me ravir. Non seulement j’avais la certitude de l’existence de Dieu, mais je savais de l’intérieur qu’Il était en moi et avec moi.

    Devant un tel Amour, a resurgi dans mon cœur l’appel à la vie religieuse (que je situe à l’âge de 12 ans) : ce désir de donner toute ma vie à Dieu pour L’aimer et faire connaitre Son Amour.

    Durant le temps de discernement qui suivit, je rencontrai à la faculté, de façon providentielle, une personne qui se rendait à la Communauté des Béatitudes pour une retraite. C’est ainsi que je décidai de m’y rendre aussi pour essayer de comprendre la volonté de Dieu.

    J’ai été frappée par la liturgie, la ferveur de la louange de cette communauté, la qualité de la vie fraternelle, la beauté de Dieu qui émanait dans cette simplicité de vie, ainsi que l’ouverture à l’évangélisation. J’ai donc choisi la Communauté car il me semblait que le grand désir que j’avais de me donner à Dieu pouvait se concrétiser dans ce choix de vie où contemplation et mission s’entremêlaient de manière forte. Et je n’ai pas été déçue !

    Pour moi, la vie religieuse est un moyen pour aimer pleinement. Une voie qui montre que Dieu existe et que cela vaut la peine de Lui consacrer toute sa vie. Chaque jour, j’apprends à me laisser faire et éclairer par Dieu, à être de mieux en mieux disponible pour Le faire connaitre et  aimer.

    “Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit” (Jn 3, 8). Suivre le Christ c’est une aventure : se laisser sans cesse surprendre par Dieu et rester ouvert à la nouveauté de l’Esprit…

    Sœur Thérèse de la Sainte Face

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    testimonianza di

    Sr Thérèse de la Sainte Face

    Mi chiamo suor Thérèse della Sainte Face (in riferimento al volto di Cristo, per i non iniziati). Sono francese originaria di  Guadalupe ( le Antille),e sono  in Comunità da 25 anni. Gesù è venuto a chiamarmi sui banchi dell’università a Parigi dove studiavo matematica.

    Nella mia infanzia, ho ricevuto un’educazione religiosa di base. Quando ho lasciato la mia isola per gli studi nella  Francia metropolitana, ho cominciato ad essere autonoma  sotto tutti i punti di vista e la dimensione della fede  ne fu coinvolta. Che cristiana ero? Chi era Cristo per me? Quale posto davo all’Eucarestia nella mia vita? Era per me semplicemente una tradizione da perpetuare ?

    In questo mio continuo pormi domande un giorno incontrai  un gruppo di preghiera che mi fece da canale per un’esperienza spirituale determinante. Ho scoperto un Dio vivo e che non è per nulla lontano da ciò che vivo. Posso condividere due aspetti di quest’esperienza: davanti a Gesù nell’ostia esposta, ho gustato l’amore infinito di Dio per me, avevo incontrato Qualcuno che mi amava  in modo unico. Poi in un secondo tempo, un membro del gruppo di preghiera intercedette per me: in quel momento  rividi tutta la mia vita in un istante e  presi coscienza della fedeltà di Dio nei diversi momenti della mia vita. Ebbi l’impressione di toccare qualcosa di Dio , qualcosa di grande e di bello che niente nessuno poteva più portare via . Ebbi la certezza dell’esistenza di Dio sia fuori che soprattutto dentro di me.

    Davanti a un tale Amore  è ritornata nel mio cuore la chiamata alla vita religiosa (avvenuta all’età di 12 anni), il desiderio di dare tutta la mia vita Dio per amarLo e far conoscere il Suo Amore.

    Durante il tempo di discernimento che ne seguì,  incontrai  in facoltà provvidenzialmente una persona che stava partecipando ad un ritiro spirituale preso la Comunità delle Beatitudini .  Decisi di andarci  per cercare di capire la volontà di Dio.

    Fui  colpita dalla liturgia, dal fervore della lode , dalla qualità della vita fraterna, dalla bellezza di Dio che si trapelava dalla vita semplice dei suoi membri. Scelsi così  la Comunità  come luogo in cui realizzare e concretizzare il grande desiderio  di donarmi a Dio , e  dove contemplazione e missione si mischiano in modo forte. E non sono rimasta delusa!

    Per me, la vita religiosa è un mezzo per amare pienamente. Una via che dimostra che Dio esiste ed al  Quale vale la pena  consacrare la  vita. Ogni giorno  e imparo a lasciarmi fare a lasciarmi illuminare da Dio, ad essere sempre di più disponibile a farLo conoscere ed amare.

    “Il vento soffia dove vuole e tu senti la sua voce, ma non sai né da dove viene né dove va. Così è di chiunque è nato dallo Spirito” (Gv 3,8). Seguire Cristo è un’avventura:  è lasciarsi senza sosta sorprendere da Dio e rimanere aperti alla novità dello Spirito …

    Suor Thérèse de la Sainte Face

    témoignage de

    Fr. Jean-Marie

    Je suis de Suisse romande. Avant de rentrer à la Communauté, j’étais jeune mécanicien-autos, dans un garage qui préparait des véhicules pour le Paris-Dakar.

    C’est lors d’un pèlerinage pour les vocations en 1983 que j’ai entendu très clairement dans mon cœur, l’appel de Jésus à devenir prêtre. J’allais avoir vingt ans. La parole de Jésus brûlait mon âme. Durant cette journée de prière nous méditions un texte du Pape Jean-Paul II, qui s’exprimait en ces termes « Bien chers jeunes, je voudrais vous adresser un appel tout particulier : réfléchissez. Comprenez que je vous parle de choses très importantes. Il s’agit de consacrer sa vie entière au service de Dieu et de l’Eglise… Ouvrez votre cœur à la rencontre joyeuse avec le Christ ressuscité ! Permettez à la force de l’Esprit Saint d’agir en vous et de vous inspirer les justes choix pour votre vie… C’est peut-être toi que le Seigneur appelle… ». Sur ces paroles du pape, ma vocation a germé. Durant plus de quatre ans et demi j’ai lutté. Ma profession me plaisait énormément et je n’arrivais pas à me décider. C’est après un pèlerinage à Medjugorje que j’ai pu m’abandonner au projet que Le Seigneur avait sur moi.

    Je me suis trouvé de passage à Ars, sans savoir que la Communauté des Béatitudes y organisait un rassemblement. Le choc ! Les liturgies festives me remplissaient d’une joie incroyable. Une sœur qui m’invite à assurer un tour d’adoration en pleine nuit ! Cette demande m’honorait. Quand je me suis trouvé face à Jésus-Eucharistie, j’avais le sentiment d’être réellement à ma place. “Une communauté qui adore voilà ce qu’il me faut”. Après ce coup de foudre, j’ai approfondi cette “rencontre” en visitant la maison de Pont-Saint-Esprit. Tout simplement…

    Aujourd’hui, prêtre depuis 22 ans, je vis mon ministère sacerdotal en paroisse au service de la nouvelle évangélisation, entouré et aidé de mes frères et sœurs des Béatitudes. J’accorde une large place au service de la jeunesse. Notre maison paroissiale à Lausanne accueille un petit foyer d’étudiants. Avec eux, nous faisons du scoutisme et toutes sortes d’activités : camp en montagne, camp de ski, pèlerinage, JMJ, voyage humanitaire…

    Jésus nous appelle à des grands défis. Il compte aussi sur toi. Laisse ton empreinte dans ce monde. Il a besoin de la fraîcheur de tes jeunes années. “Viens suis-moi. Ensemble nous bâtirons la civilisation de l’Amour.”

    Frère Jean-Marie

    testimonianza di

    Fr. Jean-Marie

    Vengo dalla Svizzera francese. Prima di entrare nella Comunità, ero un giovane meccanico di auto in un’officina che preparava veicoli per il Rally Parigi-Dakar.

    È stato durante un pellegrinaggio vocazionale nel 1983 che ho sentito molto chiaramente nel mio cuore la chiamata di Gesù a diventare sacerdote. Stavo per compiere vent’anni. La parola di Gesù bruciava nella mia anima. Durante quella giornata di preghiera abbiamo ascoltato un testo di Papa Giovanni Paolo II, che diceva: “Cari giovani, vorrei rivolgervi un appello molto speciale: riflettete. Comprendete che vi sto parlando di cose molto importanti. Si tratta di dedicare tutta la vita al servizio di Dio e della Chiesa… Aprite i vostri cuori all’incontro gioioso con Cristo risorto! Lasciate che la forza dello Spirito Santo operi in voi e vi ispiri a fare le scelte giuste per la vostra vita… Forse è a voi che il Signore chiama…”. Con queste parole del Papa è nata la mia vocazione. Per più di quattro anni e mezzo ho lottato. Mi piaceva molto la mia professione e non riuscivo a decidere. È stato dopo un pellegrinaggio a Medjugorje che ho potuto abbandonarmi al progetto che il Signore aveva per me.

    Mi sono trovato a passare per Ars, senza sapere che la Comunità delle Beatitudini stava organizzando un incontro lì. Che shock! Le liturgie festive mi hanno riempito di una gioia incredibile. Una sorella che mi invita a partecipare a un turno di adorazione nel cuore della notte! Sono stato onorato di questa richiesta. Quando mi sono trovata davanti a Gesù nell’Eucaristia, ho sentito di appartenere veramente a me stessa. “Una comunità di culto è ciò di cui ho bisogno. Dopo questo amore a prima vista, ho approfondito questo “incontro” visitando la casa di Pont-Saint-Esprit. Semplicemente…

    Oggi, come sacerdote da 22 anni, vivo il mio ministero sacerdotale in una parrocchia al servizio della nuova evangelizzazione, circondato e aiutato dai miei fratelli e sorelle delle Beatitudini. Do ampio spazio al servizio dei giovani. La nostra casa parrocchiale di Losanna ospita un piccolo gruppo di studenti. Con loro facciamo scouting e ogni tipo di attività: campo di montagna, campo di sci, pellegrinaggio, GMG, viaggio umanitario…

    Gesù ci chiama a grandi sfide. Conta anche su di voi. Lasciate il vostro segno in questo mondo. Ha bisogno della freschezza della vostra giovinezza. “Vieni e seguimi. Insieme costruiremo la civiltà dell’amore.

    Fratello Jean-Marie

    témoignage de

    Fr. Johannes-Maria

    Je suis né et j’ai grandi à Berlin en Allemagne.

    Il y a maintenant 25 ans que je suis entré à la Communauté des Béatitudes. Pourtant rien ne m’y destinait. Avant cette nouvelle vie, j’avais commencé des études d’enseignement, avec des priorités bien claires : le sport et les activités physiques.

    À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à pratiquer le bicross. Ça donne de l’adrénaline pur ! Pour moi c’était plus qu’un simple passe-temps libre. C’était ma vie. Je passais tout mon temps sur le vélo, y investissant tout mon argent et toute mon énergie. La compétition était devenue pour moi source de reconnaissance. Il fallait briller.

    Mais tout cela, pour gagner un petit trophée en métal et être acclamé après la compétition. Pourtant ces moments sont éphémères.

    Bien plus tard, j’ai réalisé que je me trouvais dans une recherche permanente de performances. Tout ce qui ne servait pas cet idéal, je le méprisais. Progressivement et sans y être vraiment conscient je perdais le sens de la vie et devenait de plus en plus solitaire. Intérieurement, j’avais même perdu ma famille.

    Mais Dieu est bon ! À travers des circonstances miraculeuses, le Seigneur m’a conduit à Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine. C’est un sanctuaire marial visité par des millions de pèlerins du monde entier. J’y ai vécu une expérience forte avec le Dieu vivant.

    C’est très difficile de l’écrire en quelques mots, mais je peux simplement dire que je me suis rendu compte de mon égoïsme et de la froideur de mon cœur, en même temps que je découvrais l’amour ineffable de Dieu pour moi. Cette expérience m’a complètement changé !

    J’ai commencé une vie de prière régulière. Elle m’a permis de m’approcher de la vie ecclésiale. Puis je suis entrée à la Communauté des Béatitudes car il y avait en moi un profond désir de donner toute ma vie au Seigneur. J’y trouvé ma famille. J’y ai rencontré des frères et sœurs qui ont vécu des choses similaires avec Dieu. Je pouvais cheminer avec eux pour servir le Seigneur et servir l’Église.

    Et le temps passe vite… depuis je suis prêtre, j’essaye de rechercher les brebis perdues. Comme dans mon expérience, je souhaite leur parler de cette source profonde de bonheur que cherche chaque homme.

    Alors, n’hésite pas non plus à entrer en contact avec lui, à lui parler, à lui partager tes questions, tes soucis, tes problèmes, tes blessures. Et surtout prie-le de se manifester et de te montrer sa grande miséricorde pour toi.

    Frère Johannes Maria

     

    testimonianza di

    Fr. Johannes-Maria

    Sono nato e cresciuto a Berlino, in Germania.

    Sono passati 25 anni da quando sono entrato a far parte della Comunità delle Beatitudini. Tuttavia, non ero destinato a entrare nella Comunità. Prima di questa nuova vita, avevo iniziato a studiare insegnamento, con priorità chiare: lo sport e le attività fisiche.

    All’età di 12 anni ho iniziato a praticare il bicross. È adrenalina pura! Per me era più di un semplice hobby. Era la mia vita. Ho passato tutto il mio tempo sulla moto, investendo tutti i miei soldi e le mie energie. La competizione è diventata per me una fonte di riconoscimento. Dovevo brillare.

    Ma tutto questo per vincere un piccolo trofeo di metallo ed essere acclamati dopo la gara. Ma questi momenti sono fugaci.

    Molto più tardi mi sono reso conto di essere alla ricerca permanente di prestazioni. Tutto ciò che non serviva a questo ideale, lo disprezzavo. A poco a poco, senza rendermene conto, ho perso il senso della vita e mi sono sentita sempre più sola. Dentro di me, avevo persino perso la mia famiglia.

    Ma Dio è buono! Grazie a circostanze miracolose, il Signore mi ha condotto a Medjugorje, in Bosnia-Erzegovina. È un santuario mariano visitato da milioni di pellegrini provenienti da tutto il mondo. Lì ho avuto una potente esperienza con il Dio vivente.

    È molto difficile scriverlo in poche parole, ma posso semplicemente dire che mi sono reso conto del mio egoismo e della freddezza del mio cuore, mentre allo stesso tempo ho scoperto l’ineffabile amore di Dio per me. Questa esperienza mi ha cambiato completamente!

    Ho iniziato una vita di preghiera regolare. Mi ha avvicinato alla vita della Chiesa. Poi sono entrata nella Comunità delle Beatitudini perché avevo un profondo desiderio di dare tutta la mia vita al Signore. Lì ho trovato la mia famiglia. Ho incontrato fratelli e sorelle che avevano sperimentato cose simili con Dio. Potrei camminare con loro per servire il Signore e per servire la Chiesa.

    E il tempo vola… Da quando sono diventato sacerdote, cerco di cercare le pecorelle smarrite. Come nella mia esperienza, voglio parlare loro di questa profonda fonte di felicità che ogni uomo cerca.

    Quindi non esitate a contattarlo, a parlargli, a condividere le vostre domande, le vostre preoccupazioni, i vostri problemi, le vostre ferite. E soprattutto chiedetegli di manifestarsi e di mostrarvi la sua grande misericordia per voi.

    Fratello Johannes Maria

    témoignage de

    Fr. Olivier-Marie

    Originaire de St Germain-en-Laye, je suis le quatrième d’une fratrie de cinq enfants.

    De famille catholique pratiquante, j’ai vécu mon enfance et ma jeunesse dans une famille unie et aimante. Les activités qui me passionnaient étaient en particulier le scoutisme et le sport, surtout la voile en Bretagne. J’ai grandi paisiblement, sans gros soucis ni grandes questions, soutenu par quelques bons tuteurs : la famille, les amis et le scoutisme. Ma foi était toutefois superficielle, reçue comme un élément de mon éducation, parmi d’autres.

    A 21 ans, je suis parti trois ans à l’étranger pour finir mes études et travailler. Ce séjour, loin des miens, fut un déracinement, et s’est révélé difficile, et donc une étape forcée de maturation sur le plan personnel et spirituel. Et Dieu s’est bien servi de cela comme d’un tremplin.

    De retour en France, une parole inspirée, la rencontre providentielle avec un prêtre, un engagement caritatif auprès d’enfants handicapés… ont été autant de jalons de mon retour à Dieu. Jusqu’à l’étape décisive : ma participation à une retraite à la Communauté des Béatitudes.

    Au cours de ces quelques jours, j’ai vécu un retournement, un bouleversement intérieur, ce que l’on appelle une conversion. Ce qui ne me semblait jusque-là ni possible ni souhaitable est devenu pour moi, chemin de vie et de bonheur. Je recevais clairement l’appel à devenir prêtre. Cet appel avait retenti à la Communauté des Béatitudes avec une évidence étonnante. J’ai quitté Paris pour vivre une, puis deux années à la Communauté. Pour moi c’était clair : c’était là, car Dieu m’avait retrouvé et appelé là. J’y suis depuis seize ans et prêtre depuis maintenant six ans.

    Depuis le jour où cette certitude sereine m’a habité, je mesure que mon bonheur dépend de mon abandon total à Dieu. L’intuition reçue lors de cette courte retraite, il y a longtemps maintenant, se confirme à chaque instant : Dieu est fidèle et source d’une joie profonde.

    Quand Dieu appelle, c’est pour la Vie !

    Frère Olivier-Marie

    testimonianza di

    Fr. Olivier-Marie

    Originaria di St Germain-en-Laye, sono la quarta di cinque figli.

    Proveniente da una famiglia cattolica praticante, ho vissuto la mia infanzia e la mia giovinezza in una famiglia unita e affettuosa. Ero particolarmente interessato allo scoutismo e allo sport, soprattutto alla vela in Bretagna. Sono cresciuto serenamente, senza grandi preoccupazioni o domande, sostenuto da alcuni buoni tutori: la famiglia, gli amici e lo scoutismo. La mia fede era comunque superficiale, ricevuta come un elemento della mia educazione, tra gli altri.

    A 21 anni sono andata all’estero per tre anni per terminare gli studi e lavorare. Questo soggiorno, lontano dalla mia famiglia, è stato uno sradicamento, che si è rivelato difficile, e quindi una tappa forzata di maturazione a livello personale e spirituale. E Dio lo ha usato bene come trampolino di lancio.

    Tornato in Francia, una parola ispirata, un incontro provvidenziale con un sacerdote, un’opera di carità con bambini disabili… sono state tutte pietre miliari del mio ritorno a Dio. Fino al passo decisivo: la mia partecipazione a un ritiro presso la Comunità delle Beatitudini.

    In quei giorni ho vissuto un’inversione di tendenza, uno sconvolgimento interiore, quello che noi chiamiamo una conversione. Ciò che fino ad allora non mi era sembrato né possibile né desiderabile è diventato per me un percorso di vita e di felicità. Ho ricevuto chiaramente la chiamata a diventare sacerdote. Questo appello era risuonato nella Comunità delle Beatitudini con sorprendente chiarezza. Ho lasciato Parigi per vivere uno, poi due anni nella Comunità. Per me era chiaro: era lì, perché Dio mi aveva trovato e chiamato lì. Sono lì da sedici anni e sono sacerdote da sei anni.

    Dal giorno in cui questa serena certezza ha abitato in me, sono stato consapevole che la mia felicità dipende dal mio totale abbandono a Dio. L’intuizione che ho ricevuto durante quel breve ritiro, tanto tempo fa, viene confermata in ogni momento: Dio è fedele e fonte di profonda gioia.

    Quando Dio chiama, è per la Vita!

    Fratello Olivier-Marie

    témoignage de

    Fr. Pierre-Marie

    Né à la fin de la guerre 39-45, dans une famille chrétienne, j’ai toujours désiré être missionnaire. Au petit séminaire, j’ai rencontré un Père blanc (missionnaire d’Afrique). Ce qui m’a attiré vers eux, c’est qu’« ils priaient et mangeaient ensemble », disaient déjà les martyrs de l’Ouganda : la mission en vie communautaire, pour témoigner du « voyez comme ils s’aiment ». J’ai été ordonné prêtre en 1974 et envoyé en mission dans le désert du Sahara. Au moment où la mission était mise en cause, j’ai fait l’expérience de l’Esprit Saint. Alors, avec d’autres Pères Blancs, nous avons fondé une petite fraternité de moines-missionnaires. Ce fut le début d’une expérience enthousiasmante : de nouveaux convertis, venus de l’islam, rencontraient le Christ, tandis que certains musulmans se retrouvaient autour de fr. Christian de Chergé et l’un de nous à Tibhirine, dans le lien de la Paix. Cette expérience n’a pu se poursuivre en Algérie, ni même comme Père Blanc. L’évêque qui nous accueilla, le Bx Mgr Pierre Claverie, nous accompagna alors jusqu’au Lion de Juda et l’Agneau immolé.

    Nous y sommes restés, car nous y avons trouvé la prière, la vie liturgique, une vie communautaire dans la simplicité et l’abandon. Et nous fûmes les deux premiers prêtres à rejoindre la Communauté ayant déjà une véritable expérience missionnaire.

    Aussi, la Communauté m’envoya, dès 1983, fonder au Liban, en pleine guerre, et par la suite dans bien d’autres pays et sur d’autres continents. Mon ministère est surtout marqué par la prédication à travers des retraites et de grandes évangélisations, la rencontre du monde musulman et l’accompagnement des convertis.

    Efforce-toi de saisir Celui qui t’a saisi (cf. Ph 3,12-14). « Ne ralentis pas ton élan, reste dans la ferveur de l’Esprit, sers le Seigneur » (cf. Rm, 12,11).

    Frère Pierre-Marie

    testimonianza di

    Fr. Pierre-Marie

    Nato alla fine della seconda guerra mondiale in una famiglia cristiana, ho sempre desiderato essere un missionario. Nel seminario minore ho incontrato un padre bianco (missionario africano). Ciò che mi ha attratto di loro è che “pregavano e mangiavano insieme”, come dicevano i martiri dell’Uganda: la missione nella vita comunitaria, testimoniare per “vedere come si amano”. Sono stato ordinato sacerdote nel 1974 e inviato in missione nel deserto del Sahara. In un momento in cui la missione era messa in discussione, ho sperimentato lo Spirito Santo. Poi, con altri Padri Bianchi, abbiamo fondato una piccola fraternità di monaci missionari. È stato l’inizio di un’esperienza entusiasmante: nuovi convertiti dall’Islam hanno incontrato Cristo, mentre alcuni musulmani hanno incontrato le Br. Christian de Chergé e uno di noi a Tibhirine, nel vincolo della pace. Questa esperienza non poteva continuare in Algeria, nemmeno come Padre Bianco. Il vescovo che ci ha accolto, Mons. Pierre Claverie, ci ha accompagnato al Leone di Giuda e all’Agnello Immolato.

    Siamo rimasti lì perché abbiamo trovato la preghiera, la vita liturgica, la vita comunitaria nella semplicità e nell’abbandono. E siamo stati i primi due sacerdoti a entrare nella Comunità che avevano già una vera esperienza missionaria.

    Nel 1983, la Comunità mi ha mandato a fondare in Libano, in piena guerra, e poi in molti altri Paesi e continenti. Il mio ministero è segnato soprattutto dalla predicazione attraverso ritiri e grandi evangelizzazioni, dall’incontro con il mondo musulmano e dall’accompagnamento dei convertiti.

    Sforzatevi di afferrare Colui che vi ha afferrato (cfr. Fil 3,12-14). “Non rallentate, rimanete nel fervore dello Spirito, servite il Signore” (cfr. Rm 12,11).

    Fratello Pierre-Marie

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