Fr. Marek (polonais) a eu la joie de partir en mission pendant un mois, cet été, au Kazakhstan. C’est un pays d’Asie centrale de plus de 19 millions d’habitants et ancienne république soviétique. Il est bordé au nord par la Russie, à l’est par la Mongolie et la Chine. Fr. Marek nous relate donc son expérience forte qu’il a vécu au contact de ce pays et de sa population. Il a rejoint la Communauté des Béatitudes présente dans ce pays à Kochetav depuis l’an 2000, où elle est très active dans l’Église locale.
Je m’appelle Fr. Marek, je suis polonais et étudie la théologie à Toulouse depuis 3 ans. Cet été, j’ai eu l’occasion de passer un mois au Kazakhstan en mission de la fin du mois de juillet jusqu’au début du mois d’août. C’était mon premier séjour dans ce pays lointain, que je connaissais surtout par le fait que des milliers de Polonais, d’Allemands et de personnes d’autres nationalités y ont été déportés de force avant la Seconde Guerre mondiale. Je l’associais donc plutôt à la souffrance…
Pendant un mois, j’ai vécu avec quatre sœurs de la Communauté des Béatitudes : Sr Anna Maria, Sr Bożena, Sr Clara et Sr Julia. J’ai pu prier avec elles en russe.
Il m’a été également donné de participer au festival des familles kazakhes à Oziornoje. Il s’agit d’un endroit avec une histoire particulière que j’aimerais vous partager. En effet, des Polonais qui y ont été déportés pendant cinq ans étaient menacés de mourir de faim. Ils prièrent Notre-Dame du Rosaire pour qu’un miracle se produise. C’est le 25 mars 1941, (en la fête de l’Annonciation de la Vierge Marie), qu’ils obtinrent le miracle demandé… Dans un endroit où il n’y avait que de la steppe, la neige commença à fondre et les eaux formèrent un lac dans lequel les habitants trouvèrent beaucoup de poissons, tellement qu’il y en eut assez pour les habitants de la région ainsi que pour les habitants des villages et des villes éloignés. Dans ce petit village pauvre du bout du monde, se trouve aujourd’hui un sanctuaire de Notre-Dame, Reine de la Paix pour les huit pays d’Asie centrale. Un festival de la jeunesse y est également organisé chaque année. Ce lieu extraordinaire, que l’archevêque d’Astana, Thomas Peta, appelle le « Medjugorie » local, est propice à la prière, dans la simplicité et même la pauvreté : là, le Ciel rencontre la Terre.
Bien que le Kazakhstan, qui fait quatre ou cinq fois la France, ressemble souvent à une steppe sans fin, il y a en tout cas beaucoup de beaux endroits qui valent la peine d’être visités !
Je suis allé au Kazakhstan avec la pensée et le désir de prier pour ce pays, où les missions d’évangélisation ont commencé il y a seulement 30 ans ! J’ai également prié pour nos sœurs qui participent courageusement à l’évangélisation, et pour chaque personne rencontrée là-bas. Les sœurs m’ont rappelé que nous devons apprécier la présence de chacun. Chaque personne peut être une joie pour nous !
Enfin, les personnes de confession musulmane, qui représentent 60 % de la population du Kazakhstan (les catholiques représentant environ 1 %), sont également restées dans mon cœur. Ils m’ont reçu avec beaucoup de respect et ils m’ont partagé librement leur foi ainsi que leur vision du monde.
J’aimerais pouvoir retourner un jour au Kazakhstan, avec la grâce de Dieu ! En tout cas, je remercie le Seigneur de m’avoir permis de vivre ce temps à la fois de mission et de pèlerinage dans ce pays qui m’a touché au cœur !
Maintenant, chers lecteurs, j’aimerais vous confier cette mission de porter ce pays et ces habitants dans votre cœur et votre prière afin que, de plus en plus, ils découvrent l’amour de notre Père du Ciel.
Давайте помолимся за эту страну (Prions pour ce pays !)
Fr. Marek
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