Chaque année, l’apostolat Espérance-Jeunes de la Communauté des Béatitudes organise des camps d’été pour les adolescents à Nouan-le-Fuzelier. En juillet dernier, le Camp Adomini a accueilli 110 enfants de 11-13 ans et le Camp Adodei 150 ados de 14-17 an. Ces camps ne pourraient avoir lieu sans le secours des très nombreux jeunes animateurs qui accompagnent les frères et sœurs de la communauté, et prennent d’importantes responsabilités à leurs côtés. Ils étaient 40 et 45 à encadrer les deux camps de cette année. Ce sont souvent des jeunes ayant eux-mêmes bénéficié des camps EJ et désireux de redonner ce qu’ils ont reçu… C’est le cas de Quiterie qui nous témoigne de son expérience.
Je m’appelle Quiterie, j’ai 22 ans et je viens de terminer mes études à Paris. Je suis maintenant Psychomotricienne !
J’ai découvert les camps Espérance Jeunes en 2016 en tant que jeune, j’y ai aimé l’accueil, l’ambiance chaleureuse et familiale, les rencontres, le savant mélange entre animation et spiritualité. Je suis revenue l’année suivante comme animatrice et stagiaire Bafa. Depuis, presque chaque année, en plus du scoutisme, les camps EJ sont devenus une activité presque indispensable de mon été.
Cette année je m’envole pour 10 mois de volontariat à Jérusalem avec l’Œuvre d’Orient pour aider la mission d’une communauté chrétienne qui œuvre auprès de jeunes polyhandicapés, et au fond, le gout du service et l’envie de donner de mon temps n’est pas si éloigné de tout ce que j’ai pu vivre dans le cadre des camps EJ.
« Donnez, et l’on vous donnera. » Lc 6, 38
C’est ce passage de l’évangile de Saint Luc qui représente mon attachement aux camps EJ. On donne de son temps, de ses vacances, de son énergie, de sa créativité, mais on reçoit beaucoup en retour par les rencontres, en moments de foi, de joie, de rire et d’amitié, et l’opportunité de mettre nos talents au service des jeunes et de Dieu.
Guider les jeunes dans leurs questionnements, ou la découverte de leur foi m’aide chaque année à enrichir la mienne. Par le lien privilégié que les animateurs ont avec les jeunes, j’ai parfois la grâce d’être témoin de l’action de Dieu dans certains cœurs. Je me fais aussi une oreille compatissante de certains fardeaux, toujours étonnée de la confiance avec laquelle ils me sont confiés, et soucieuse de les placer ensuite au cœur de mes propres prières.
Au fil des années, la maison de Nouan-le-Fuzelier et l’ambiance des camps sont devenues pour moi comme une deuxième maison paisible et ressourçante où je me sens toujours bien.
Chaque année, je n’hésite pas à en parler autour de moi et à revenir !
Pour en savoir plus