Le 9 octobre 2019 est paru aux éditions Flammarion, le livre-enquête Dieu est amour, co-signé par Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre. Pendant deux ans, les auteurs ont enquêté sur la position des milieux chrétiens, catholiques et protestants, vis-à-vis de l’homosexualité. Ils y dénoncent ceux qui chercheraient à « guérir les homosexuels. »
Parmi les témoignages présentés dans ce livre, se trouve celui de Benoît Berthe qui a été envoyé par ses parents suivre des « sessions de guérison » au Puy-en-Velay et à la maison de la Communauté des Béatitudes de Château Saint-Luc.
Un documentaire étayé par ce travail d’enquête est paru quelques mois plus tard sous le titre de Homothérapies, conversions forcées. Ce documentaire est régulièrement diffusé sur la chaîne Arte. Benoît Berthe y est interviewé et raconte ce qu’il a vécu adolescent lors de ces « sessions de guérison ».
Par ailleurs, Benoît Berthe témoigne de son expérience dans beaucoup de médias pour dénoncer plus largement les « thérapies de conversion ».
La Communauté des Béatitudes souhaite apporter des éléments de réponse à ceux qui s’interrogeraient sur ces « sessions de guérison » passées et l’actualité de cette question de l’homosexualité dans les apostolats de la Communauté.
- La Communauté des Béatitudes à Château Saint-Luc a organisé pendant longtemps des « retraites psycho-spirituelles » ou « sessions de guérison ». Elles s’adressaient à un public large, désirant vivre un chemin de « guérison intérieure ». Des personnes homosexuelles ont pu être accueillies dans ce cadre, mais toujours à leur demande, puisqu’une lettre personnelle de motivation était systématiquement demandée lors de l’inscription. Si certaines ont été blessées par l’accompagnement jugé inapproprié qui leur a été proposé à l’époque, la Communauté leur exprime ses profonds regrets. Ces « sessions de guérison » n’ont plus cours dans aucune maison de la Communauté des Béatitudes depuis plus de dix ans. De plus, ce n’est que de manière très exceptionnelle qu’un mineur aura pu y être accueilli, à la demande de ses parents.
- Les « sessions Agapè » ont débuté en 2001 à l’initiative du Dr Bernard Dubois, membre de la Communauté des Béatitudes. Mais dès 2003, une association avec une structure indépendante de la Communauté a été créée et s’est installée au Puy-en-Velay, en 2004, avec l’accord de l’évêque du diocèse. En 2015, Mgr Luc Crépy, nouvel évêque du Puy, a demandé la refondation de l’Agapè sur de nouvelles bases.
- La Communauté des Béatitudes se désolidarise très clairement des « thérapies de conversion » de l’homosexualité ou « homothérapies ». Elle récuse tout amalgame fait entre la communauté et celles-ci.
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