« Aujourd’hui, la fragilité des familles est mise à rude épreuve. Nous sommes tous fragiles, et les séparations, divorces et concubinages sont devenus une réalité pour de nombreuses familles dans le monde. L’Église a le devoir de tendre la main à ceux qui souhaitent rester proches de Dieu, de les aider à transformer leurs échecs et leurs souffrances en occasions de cheminer vers la plénitude de l’Évangile ». Avec ces paroles, le Saint-Père nous introduit dans le thème de l’accompagnement des familles.
« Grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église. » (Pape François, AL n°305)
Deux voix, celle du P. Michel Martin-Prével, prêtre veuf, et sr Caterina Angela, tous les deux membres de la Communauté des Béatitudes nous promènent dans ce texte qui révèle tant de choses. En voici le résumé qu’ils nous proposent, mais c’est à écouter en intégralité…
Voilà le chapitre tant attendu, qui ne concerne que des situations dites « irrégulières » quoique devenues plus courantes. Les trois maîtres-mots de ce chapitre sont : accompagner, discerner, intégrer. Le principe de gradualité permet de placer un horizon tout en prenant en compte les degrés préparatoires qui précèdent et approchent l’idéal du mariage chrétien.
Non pas exclure les divorcés remariés, mais considérer chaque situation, discerner et inviter à une patiente conversion, inclure dans une participation à la vie ecclésiale selon les circonstances atténuantes d’une union brisée.
De façon très exceptionnelle une réintégration dans la communion eucharistique peut se concevoir.