La nostra spiritualità

All’origine della Comunità, alcuni giovani adulti, sposati e single, hanno sperimentato l’effusione dello Spirito Santo: Dio vivente che agisce. Hanno quindi avuto il desiderio di dare più spazio a Dio mettendo tutto in comune, come le prime comunità cristiane, e dedicando più tempo a Lui attraverso la preghiera personale e la liturgia condivisa.

In questo modo, il carisma fondante ricevuto nei primi dieci anni di vita della Comunità si dispiega attraverso la vita nello Spirito, la comunione degli stati di vita e l’azione apostolica che ne deriva.

Questa vita nello Spirito si manifesta attraverso una spiritualità molto ricca che si nutre dei tesori delle tradizioni cristiane. Ecco gli aspetti fondamentali:

ESPERIENZA DI PENTECOSTE

ATTESA ESCATOLOGICA : MARANATHA!

VITA D’UNIONE A DIO

SACRAMENTI E LITURGIA

IL PICCOLO TRIDUO

LODE E CARISMI

MISTERO D’ISRAELE

UNITÀ DEI CRISTIANI

VITA CON MARIA

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    L'expérience de Pentecôte

    L’expérience de Pentecôte et l’espérance eschatologique sont au cœur du charisme de la Communauté des Béatitudes depuis ses débuts.

    Née dans le courant de grâce du Renouveau charismatique, la Communauté souhaite devenir chaque jour une demeure de l’Esprit Saint. Avec docilité et abandon à l’Esprit de Dieu qui souffle où il veut et quand il veut, la Communauté suit le Seigneur vers le Royaume à venir.

    Comme l’exprime notre Livre de Vie, chaque membre répond à cet appel, selon son propre état de vie, par :

    • une vie intense d’union à Dieu par la recherche de la prière incessante à l’école d’Orient et la pratique fidèle de l’oraison à l’école du Carmel.
    • une vie sacramentelle régulière
    • la célébration de la liturgie, qui nous unit à la louange du Ciel
    • la pratique de la louange fervente et l’exercice des charismes
    • la consécration à la Vierge Marie
    • la communion à la prière du peuple d’Israël et l’intercession pour hâter l’accomplissement des desseins du Seigneur sur lui et sur les nations
    • l’intercession ardente pour que tous les chrétiens parviennent à la pleine unité.

    “Le but de la vie chrétienne est l’acquisition de l’Esprit Saint”.

    Saint Séraphin de Sarov (1759-1833), l’un des saints patrons de la Communauté.

    MARANATHA ! L'ATTENTE ESCHATOLOGIQUE

    L’Église confesse le mystère de la foi à chaque célébration eucharistique : “Nous proclamons ta mort, Seigneur, et proclamons ta résurrection jusqu’à ton retour !”
    La Communauté, avec toute l’Église, attend la venue de Jésus dans la gloire, le jour où toute l’humanité et toute la création seront réunies dans l’amour de Jésus-Christ.
    Saisie par cette aspiration eschatologique et tendue vers la perfection du monde à venir, la Communauté « gémit et soupire » (Rm 8,22) avec toute la création dans une prière incessante et vigilante : “Maranatha – viens Seigneur Jésus !”
    Par son mode de vie, la Communauté proclame implicitement et explicitement la réalité du Royaume et l’imminence de son avènement. (voir Livre de Vie, n° 5)
    En ce temps d’attente , elle a à cœur de veiller dans la prière, portant notamment cinq points d’intercession :

    La Communauté proclame par sa vie, dans une annonce implicite et explicite, la réalité du Royaume et l’imminence de son avènement. (cf. Livre de Vie, n° 5)
    Saisie par cette urgence eschatologique et tendue vers la perfection du monde à venir, la Communauté « gémit et soupire » (Rm 8,22) avec l’ensemble de la création dans une prière incessante et vigilante : “Maranatha – viens, Seigneur Jésus !”

    Vie d'union à Dieu

    Nous considérons la prière sous toutes ses formes, qui sont innombrables, comme le moyen par excellence d’acquérir l’huile de l’Esprit dans le commerce de l’amitié avec le Père. Notre spiritualité est marquée par le nouveau et l’ancien, un renouvellement de la tradition par le souffle de l’Esprit Saint.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et de la pratique fidèle de la prière à l’école du Carmel

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    LA VIE DE PRIÈRE

    « La Communauté reconnaît la vie de prière comme sa principale grâce. » (Livre de Vie , n° 60)

    La prière occupe une place essentielle dans nos vies. Nous croyons que la vie contemplative nous permet d’entrer dans la béatitude de ceux qui voient Dieu et de devenir progressivement de plus en plus semblables à lui, actualisant ainsi les paroles de saint Jean : « Lorsque Jésus se manifestera, nous serons semblables à lui, parce que nous voyez-le tel qu’il est » (1 Jn 3, 2).

    C’est ce cœur à cœur avec Dieu d’où découle toute fécondité. En effet, cette vie contemplative s’ouvre à la disponibilité personnelle et communautaire, à l’action de l’Esprit Saint. Il s’agit de s’abandonner de plus en plus à l’Esprit, personnellement et collectivement, et de devenir ainsi des collaborateurs de l’Esprit Saint.

    « La contemplation n’est rien d’autre qu’un apport secret, paisible et aimant de Dieu, de sorte que lorsque vous lui donnez de l’espace, elle enflamme l’homme dans l’esprit d’amour. (Saint Jean de la Croix) .

    ADORATION DU SAINT SACREMENT

    Chaque jour, nous prenons chacun un temps d’adoration devant le Saint-Sacrement, Soleil d’Amour. Persévérant dans cette prière silencieuse, nous recherchons l’abandon de nos œuvres pour entrer dans le regard de Celui qui EST.

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    LA LECTIO DIVINA

    Les paroles de la Sainte Ecriture font notre délice. Par la lectio divina, une lecture contemplative et priante de la Parole de Dieu, nous apprenons à scruter avec persévérance les Écritures et à les garder dans notre cœur afin de nous conformer à la sagesse de Dieu qui confond le fort avec le faible. Comme la Vierge Marie, Fille d’Israël, nous cherchons à garder ces paroles dans nos cœurs, jour et nuit, et, à la suite du peuple élu, nous puisons dans la tradition des Pères, les trésors de cette Parole.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et de la pratique fidèle de la prière à l’école du Carmel.

    SACREMENTS ET LITURGIE

    Une vie sacramentelle

    L’Eucharistie et le sacrement de la Réconciliation fortifient notre chemin quotidien de sainteté et nous accompagnent dans notre vie de foi, d’espérance et de charité. Les sept sacrements sont les canaux privilégiés de la grâce divine dans nos vies.

    La célébration de la liturgie nous unit à la louange du Ciel

    Interpellée par le témoignage des premiers chrétiens qui « se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac 2, 42), la Communauté donne une importance toute particulière à la liturgie. « La liturgie comme irruption du sacré dans le temps et dans l’espace nous donnera de participer à l’éternité et à l’infini de Dieu, et anticipera en cela la venue du Royaume » (Livre de Vie, n°51).

    « Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs. » (Sacrosanctum Concilium n °8)

    LE PETIT TRIDUUM​

    Chaque semaine, nous célébrons le Petit Triduum, la mémoire des trois jours saints, qui culmine dans la célébration de la Résurrection le dimanche.

     

    LE JEUDI SOIR

    Nous considérons l’amour infini de Jésus avec l’institution de l’Eucharistie et nous l’accompagnons à Gethsémani par un office d’intercession suivi d’une Heure Sainte ou de la nuit d’adoration.

     

    LE VENDREDI

    Nous fixons notre regard sur la Croix, en contemplant sa passion dans le jeûne et la prière.
    Le vendredi soir, nous nous retrouvons autour de la table pour accueillir la paix et la bénédiction du shabbat à travers une liturgie domestique empruntant des éléments de la Tradition juive et des chants hébreux. En communion avec nos frères juifs, nous faisons mémoire de l’œuvre de la Création. Nous rendons grâce et contemplons l’œuvre de la Rédemption accomplie par Jésus, Messie d’Israël.

     

    LE SAMEDI

    Le septième jour de la semaine, nous nous associons à la Vierge Marie qui n’a pas perdu l’espérance, même à cette heure de ténèbres. Avec elle, nous attendons l’heure où le Christ révélera sa victoire sur le pouvoir du mal.

    LE DIMANCHE (jour de la Résurrection)

    Nous vivons la semaine, dans notre prière communautaire et dans notre méditation personnelle, comme une montée vers le dimanche, jour de la Résurrection du Seigneur. Dès le samedi soir, nous entrons dans ce mystère par la célébration des Vêpres de la Résurrection, et les danses d’Israël, exprimant ainsi notre joie et notre action de grâces.

    Nous veillons à donner un soin particulier aux liturgies du dimanche et à mettre en valeur ce jour de fête qui anticipe en quelque sorte le festin des Noces de l’Agneau. Le dimanche est par excellence le jour qui nous rassemble pour la prière commune et la vie fraternelle, à l’exemple des premiers chrétiens. Comme le dit saint Paul : « Parce qu’il n’y a qu’un pain, à plusieurs nous ne sommes qu’un corps, car tous nous participons à ce pain unique. » C’est donc dans la grâce de la Résurrection du Christ que notre vie communautaire est sans cesse renouvelée.

    LOUANGE ET CHARISMES​

    Déjà par le baptême, le Christ a fait de chacun de nous une créature nouvelle, un être de louange à la gloire du Père.

    C’est pourquoi, dans l’élan que nous communique la foi reçue de l’Église, en communion avec les membres du Corps du Christ au Ciel et sur la terre, nous trouvons notre joie à louer notre Dieu pour ce qu’Il est et à rendre grâces pour tout ce qu’Il fait.

    Par nos hymnes et chants d’allégresse, nous voulons sanctifier le Nom de Dieu. Nous désirons entrer dans cette louange céleste et anticiper le Royaume en devenant d’authentiques témoins du Christ par la beauté, la joie et la ferveur.

    Nos liturgies sont ouvertes à l’expression charismatique par la prière spontanée, le chant en langue et la libre louange. A l’écoute de l’Esprit Saint, l’exercice des charismes est discerné en vue du bien et de l’édification de tous, pour confondre les forts par la sagesse de Dieu.

    « Extraordinaires ou simples et humbles, les charismes sont des grâces de l’Esprit Saint qui ont, directement ou indirectement, une utilité ecclésiale, ordonnés qu’ils sont à l’édification de l’Église, au bien des hommes et aux besoins du monde. Les charismes sont à accueillir avec reconnaissance par celui qui les reçoit, mais aussi par tous les membres de l’Église. Ils sont, en effet, une merveilleuse richesse de grâce pour la vitalité apostolique et pour la sainteté de tout le Corps du Christ. » 

    CEC n°799-800

    MYSTÈRE D’ISRAËL

    Saint Paul nous parle du Mystère d’Israël comme connaturel au mystère de l’Église : l’Église est en quelque sorte greffée sur la racine d’Israël, qui est l’Olivier franc (Rm 11, 25).

    La prière contemplative nous fait comme éprouver les sentiments de Dieu pour son peuple, et nous recevons ainsi de Lui cet amour qui le brûle toujours pour le fils premier-né de son élection, toujours « chéri à cause de ses pères » (Rm 11, 28).

    « Nous nous laisserons émerveiller par la splendeur du plan divin pour Israël. Notre contemplation nous amènera aux portes de ce mystère qui transcende notre intelligence. Comme des pauvres et des mendiants, nous tâcherons d’écouter « ce que l’Esprit dit aux Églises » sachant que seule une révélation communiquée au cœur par l’Esprit peut nous faire sonder le mystère d’Israël, que saint Paul ne veut pas voir l’Église ignorer. Cette prière contemplative nous fera comme éprouver les sentiments de Dieu pour son peuple, et ainsi, nous recevrons de Lui cette hâte qui le brûle toujours pour le fils premier-né de son élection, toujours « chéri à cause de ses pères ». Chacun de nous aura donc à cœur d’aimer Israël, comme Dieu l’aime et parce que Dieu l’aime, Lui qui ne regrette rien ni de ses dons ni de son appel ; Lui qui s’est tellement incorporé Israël qu’Il « l’entoure, l’élève et le garde comme la prunelle de son œil ». » (Livre de Vie, n° 89-90)

    L’intercession pour le peuple juif trouve donc une place importante et privilégiée dans notre prière pour que s’accomplisse le dessein de Dieu sur son peuple Israël.

    La Communauté, saisie par la tension eschatologique suscitée en son sein par l’effusion du Saint-Esprit, aspire à la Pâque commune avec Israël, et à la manifestation glorieuse de l’Agneau, qui nous établira dans le shabbat définitif qu’est le Royaume qui vient.

    Maranatha ! Viens Seigneur Jésus !

    Unité des Chrétiens

    Intercéder pour l’unité des chrétiens, c’est d’abord s’unir à l’intercession même de Jésus, l’unique Médiateur. C’est laisser l’Esprit Saint prier en nous, ” car nous ne savons pas prier comme il faut.” (Rm 8,26).

    Notre intercession ardente pour que tous les chrétiens parviennent à la pleine unité s’enracine dans les paroles du Christ avant sa passion : ” Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un.” (Jn 17, 22-23).

    Nous prions pour que cesse le scandale de la division dans le Corps même du Christ, en demandant au Père de susciter le dialogue là où il y a de l’insensibilité, d’inspirer les responsables des Eglises et de leurs communautés et de donner à tous l’amour de l’unité.

    A la recherche de cette unité, nos prières et nos célébrations s’inspirent particulièrement de la spiritualité de l’Église orientale et des richesses de sa liturgie. Nous nous engageons à manifester la lumière de l’Orient à travers la splendeur des icônes de nos chapelles et les mélodies d’inspiration byzantine de nos chants.

    Deux poumons, un seul souffle :
    vers une unique communion de foi entre l’Orient et l’Occident.

    VIE AVEC MARIE

    « La Communauté appartient à la Sainte Vierge » : cette affirmation de Marthe Robin nous encourage à approfondir le mystère de Marie. Marie nous dévoile en sa personne le mystère de l’humanité déjà transfigurée et elle intercède pour nous afin que le cœur de l’homme conçoive enfin sa vocation cachée de créature née par amour, pour l’amour. Elle est notre modèle de l’union intime de la créature avec le Créateur.

    La spiritualité mariale n’est pas seulement un aspect de notre spiritualité mais la Vierge entend prendre sa place d’une manière très cachée, mais très réelle, dans nos cœurs et dans notre Communauté. Elle est notre modèle de vie et notre mère qui nous apprend à vivre les Béatitudes. Nous voulons entrer dans une relation communautaire et personnelle avec Elle et La laisser être la gardienne et la Reine de notre Communauté.

    Sur les pas de Saint Louis-Marie Grignon de Monfort, nous commençons chaque journée par notre consécration à la Vierge Marie. Notre dévotion mariale s’exprime aussi par la prière quotidienne du chapelet et autres exercices de piété.

    « La vraie dévotion à Marie consiste à faire toute chose avec Elle, en Elle, par Elle et pour Elle. »

    Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

    NOS SAINTS PATRONS​

    La Communauté s’est sentie choisie par trois saints patrons qu’elle reçoit avec reconnaissance : saint Joseph, saint Jean-Marie Baptiste Vianney, saint Séraphim de Sarov. Ces figures lui parlent et elle les prend comme modèles. « Les saints sont comme autant d’astres qui aspirent nos vies, comme la lune qui aspire la masse immensément lourde des océans. »

    Saint Joseph,

    père silencieux à l’image du Père qui est aux Cieux, nous aide à découvrir la paternité de Dieu . Homme juste et saint dans la foi d’Abraham et protecteur de l’Église, il nous accompagne dans notre communion au peuple de la première alliance. Époux de la Vierge Marie et chef de la Sainte Famille, il nous soutient dans notre désir de vivre de l’esprit et des vertus familiales. Nous nous en remettons volontiers à lui dans notre désir de vivre l’abandon à la Providence et la docilité aux appels de l’Esprit.

    Saint Jean-Marie Baptiste Vianney,

    Témoin de l’amour des âmes et du sacerdoce.

    Saint Séraphim de Sarov,

    par qui nous avons découvert notre « vocation première à la prière continuelle ».

    Saint Séraphim de Sarov et Saint Jean-Marie Vianney nous ont introduits dans les trésors de la tradition de l’Église en ces deux poumons occidental et oriental et nous invitent à prier pour l’unité entre Églises d’Orient et d’Occident.

    et les grands docteurs du Carmel

    Dans notre vie d’oraison nous nous mettons à l’école des grands docteurs du Carmel : Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. Ces deux maîtres nous enseignent les voies de la contemplation pour devenir les amis intimes du Seigneur .
    Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face nous enseigne « sa petite voie » qui est celle de l’enfance spirituelle et de l’amour.

    Le message de la petite Thérèse peut être résumé par les paroles évangéliques : « Si vous ne redevenez comme des petits enfants, vous n’aurez part au Royaume des Cieux . » À chaque génération, Thérèse dit que la miséricorde de Dieu est infinie et que, au travers de ses saints, Dieu lui-même vient chercher ses enfants malades et perdus, pourvu qu’ils s’ouvrent à sa miséricorde.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et la pratique fidèle de l’oraison à l’école du Carmel.

    ESPERIENZA DI PENTECOSTE

    L’esperienza pentecostale e la dimensione escatologica sono, fin dalle origini della Comunità delle Beatitudini, il cuore del suo carisma. Nata nella corrente di grazia del Rinnovamento Carismatico, la Comunità desidera ogni giorno lasciarsi abitare dallo Spirito Santo, imparando la docilità e l’abbandono allo Spirito di Dio che soffia dove vuole e quando vuole e la fa avanzare verso il Regno che viene. Come è scritto nel nostro “Libro di Vita”, ogni membro realizza questa vocazione, secondo il suo proprio stato di vita, con:
    • un’intensa vita d’unione a Dio con la ricerca della preghiera continua, alla scuola dell’Oriente cristiano e la pratica fedele dell’orazione alla scuola del Carmelo;
    • una vita sacramentale regolare;
    • la celebrazione della liturgia, che ci unisce alla lode celeste;
    • la pratica della lode fervente e l’esercizio dei carismi;
    • la consacrazione a Maria;
    • la comunione con la preghiera del popolo d’Israele e l’intercessione per anticipare il compimento dei disegni del Signore su di esso e sulle nazioni;
    • l’intercessione ardente affinché tutti i cristiani pervengano alla piena unità.

    “ Lo scopo della vita cristiana é l’acquisizione dello Spirito Santo. ”

    San Serafino di Sarov (1759-1833), uno dei santi patroni della Comunità.

    ATTESA ESCATOLOGICA - MARANATHA!

    La Chiesa confessa il mistero della fede nella celebrazione eucaristica: “Annunciamo la tua morte, Signore, e proclamiamo la tua resurrezione nell’attesa della Tua venuta nella gloria!”

    La Comunità attende con tutta la Chiesa la venuta di Gesù nella gloria, il giorno in cui tutta l’umanità e tutta la creazione saranno unite nell’amore di Gesù Cristo.

    Essa proclama con la sua vita, in un annuncio implicito ed esplicito, la realtà del Regno e l’imminenza del suo avvento (cf. Libro di Vita, n° 5)

    Soggiogata dall’urgenza escatologica e tesa verso la perfezione del mondo che viene, la Comunità “geme e soffre” (Rm 8,22), con la creazione tutta, nella preghiera incessante e vigilante: “ Maranatha – vieni Signore Gesù!”

    VITA D’UNIONE A DIO

    Per acquisire l’olio dello Spirito Santo nel commercio d’amicizia con il Padre, consideriamo la preghiera, su tutte le sue innumerevoli forme, come il mezzo per eccellenza.

    La nostra spiritualità è marcata dal nuovo e dall’antico, un rinnovamento della tradizione per mezzo del soffio dello Spirito Santo.

    La nostra amicizia con Dio si nutre della preghiera continua alla scuola dell’Oriente cristiano (la preghiera del cuore) e la pratica fedele dell’orazione alla scuola del Carmelo

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    la vita di preghiera

    L’orazione occupa un posto essenziale nelle nostre vite. Crediamo, infatti, che la vita contemplativa ci permette di entrare nella beatitudine di coloro che vedono Dio e diventano progressivamente sempre più simili a Lui, attualizzando cosi la Parola di San Giovanni: “ Quando Gesù sarà manifestato, noi saremo simili a Lui, perché lo vedremo cosi come Egli é.” (1Gv 3,2).

    Essa è questo cuore a cuore con Dio da cui sgorga ogni fecondità. In effetti, questa vita contemplativa ci rende personalmente e comunitariamente disponibili all’azione dello Spirito Santo. Si tratta di donarsi a Lui sempre di più, personalmente e comunitariamente, e diventare cosi collaboratori dello Spirito Santo.

    “La contemplazione non è altro che un flusso segreto, pacifico e amante, di Dio, in modo che voi gli date lo spazio ed Egli infiamma l’uomo nello spirito d’amore.” (San Giovanni della Croce).

    L’adorazione del Santissimo Sacramento

    Ogni giorno, ciascuno vive un tempo di adorazione davanti al Santissimo Sacramento, il sole dell’Amore. Perseverando in questa preghiera silenziosa, entriamo nell’abbandono delle nostre opere per entrare nello sguardo di Colui che É.

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    La manducazione della Parola

    Le parole della Sacra Scrittura saranno la nostra delizia. Attraverso la Lectio Divina, la lettura contemplativa e orante della Parola di Dio, impariamo a scrutare con perseveranza le Scritture e a custodirle nel cuore per essere conformati alla saggezza di Dio che confonde i forti con ciò che è debole. Ad immagine della Vergine Maria, Figlia d’Israele, custodiamo queste parole nei nostri cuori, giorno e notte, e come il popolo eletto, attingeremo nella tradizione dei padri i tesori che la Parola racchiude.

    La nostra amicizia con Dio si nutre della preghiera continua alla scuola dell’Oriente cristiano (la preghiera del cuore) e la pratica fedele dell’orazione alla scuola del Carmelo

    SACRAMENTI E LITURGIA

    Una vita sacramentale.

    L’Eucaristia ed il sacramento della Riconciliazione fortificano il nostro cammino quotidiano nella santità e ci accompagnano nella nostra vita di fede, di speranza e di carità. I sette sacramenti sono i canali privilegiati della grazia divina nelle nostre vite.

    La celebrazione della liturgia ci unisce alla lode del Cielo.

    Interpellati dalla testimonianza dei primi cristiani che “Erano perseveranti nell’insegnamento degli apostoli e nella comunione, nello spezzare il pane e nelle preghiere” (Atti 2, 42), la Comunità dà una particolare importanza alla liturgia. “La liturgia come irruzione del sacro nel tempo e nello spazio ci donerà di partecipare all’eternità e all’infinito di Dio, e anticiperà in questo modo la venuta del Regno” (Libro di Vita).

    “Nella liturgia terrena noi partecipiamo per anticipazione alla liturgia celeste che viene celebrata nella santa città di Gerusalemme, verso la quale tendiamo come pellegrini” Vaticano II, SC 8

    IL PICCOLO TRIDUO

    Ogni settimana, celebriamo il Piccolo Triduo, memoria dei tre giorni santi, che culmina la domenica nella celebrazione della Resurrezione.

    Giovedì sera

    Consideriamo l’amore infinito di Gesù il giovedì sera con l’istituzione dell’Eucaristia e l’accompagniamo al Getsemani con l’adorazione silenziosa la notte del giovedì. Il venerdì fissiamo il nostro sguardo sulla Croce, contemplando la sua Passione con il digiuno e la preghiera.

    Il venerdì sera, preghiamo in comunione con e per il popolo ebraico.

    Il sabato, settimo giorno della settimana, ci associamo alla Vergine Maria che non ha perso la speranza, neanche in quest’ora delle tenebre.

    Con lei, attendiamo l’ora in cui il Cristo rivelerà la sua vittoria sul potere del male.

    Viviamo la settimana, nella nostra preghiera comunitaria e nella nostra meditazione personale, come un’ascesa verso la domenica. II sabato sera celebriamo questo giorno della Resurrezione del Signore, con una preghiera festiva esprimendo la nostra gioia e la nostra azione di grazia.

    Prestiamo una cura particolare alle liturgie domenicali per mettere in rilievo questo giorno di festa che anticipa in qualche modo il banchetto delle Nozze dell’Agnello. La domenica è per eccellenza il giorno che ci riunisce nella preghiera comune e nella vita fraterna, sull’esempio dei primi cristiani. Come dice San Paolo: “Poiché vi è un solo pane, noi siamo, benché in molti, un solo corpo: tutti infatti partecipiamo all’unico pane.” (1Co 10, 17)

    È dunque nell’azione di grazia della Resurrezione di Cristo che la nostra vita comunitaria si rinnova sempre.

    LODE E CARISMI

    Già nel battesimo il Cristo fa di ognuno di noi una creatura nuova, una lode vivente alla gloria del Padre.

    Perciò, nello slancio che ci comunica la fede ricevuta dalla Chiesa, in comunione con i membri del Corpo di Cristo in Cielo e sulla terra, troviamo la nostra gioia nel lodare Dio per ciò che è,  e a rendere grazie per tutto ciò che fa.

    Con i nostri inni e canti di gioia, vogliamo santificare il Nome di Dio. Desideriamo entrare in questa lode celeste, e divenendo autentici testimoni di Cristo, anticipare il Regno per mezzo della bellezza, della gioia e del fervore.

    All’ascolto dello Spirito Santo, viene fatto discernimento sull’esercizio dei carismi in vista del bene e dell’edificazione di tutti, per confondere i potenti con la saggezza di Dio.

    Straordinari o semplici e umili, i carismi sono grazie dello Spirito Santo che, direttamente o indirettamente, hanno un’utilità ecclesiale, ordinati come sono all’edificazione della Chiesa, al bene degli uomini e alle necessità del mondo.

    I carismi devono essere accolti con gratitudine dalla persona che li riceve, ma anche da tutti i membri della Chiesa. Sono, infatti, una meravigliosa ricchezza di grazia per la vitalità apostolica e la santità dell’intero Corpo di Cristo.

    CCC n°799-800

    MISTERO D’ISRAELE

    San Paolo ci parla del Mistero d’Israele come connaturale al mistero della Chiesa: la Chiesa è in qualche modo innestata sulla radice d’Israele, che è l’Ulivo buono (Rm 11, 25).

    La  preghiera contemplativa ci fa come provare i sentimenti di Dio per il suo popolo, e riceviamo cosi da Lui quest’amore, che sempre lo brucia per il figlio primogenito della sua elezione, sempre “caro a causa dei padri” (Rm 11, 28).

    Uno dei mezzi per incarnare questa preghiera è  accogliere la grazia propria dello Shabbat. Ci ritroviamo il venerdì sera attorno alla tavola per accendere le candele e celebrare con dei canti ebraici l’entrata nel settimo giorno. Come i  nostri fratelli ebrei, e insieme a loro, noi facciamo memoria dell’opera della Creazione e rendiamo grazie per l’azione della sua Provvidenza nelle nostre vite. Rendiamo grazie e contempliamo l’opera della Redenzione compiuta nella Passione e nella sepoltura di  Gesù, Messia d’Israele.

    L’intercessione per il popolo ebreo trova dunque un posto importante e privilegiato nella nostra preghiera perché “progredisca nell’amore del Suo Nome e la fedeltà alla sua alleanza” (dalla Preghiera Universale del Venerdì Santo).

    La Comunità, soggiogata dalla tensione escatologica, suscitata nel suo seno dall’effusione dello Spirito Santo, aspira alla Pasqua comune con Israele e alla manifestazione gloriosa dell’Agnello, che ci stabilirà nello shabbat definitivo che è il Regno che viene.

    Maranatha! Vieni Signore Gesù!

    UNITÀ DEI CRISTIANI

    Intercedere per l’unità dei cristiani, è prima di tutto unirsi all’intercessione stessa di Gesù, unico Mediatore. È lasciare lo Spirito Santo pregare in noi, “poiché noi non sappiamo come pregare in modo conveniente” (Rm 8, 26).

    La nostra intercessione ardente affinché tutti i cristiani pervengano alla piena unità si radica nelle parole di Cristo prima della sua Passione: “E la gloria che Tu hai dato a me, io l’ho data a loro, perché siano una sola cosa, come noi siamo uno. Io in loro e Tu in me, perché siano perfetti nell’unità” (Gv 17, 22-23).

    Preghiamo perché cessi lo scandalo della divisione nel Corpo stesso di Cristo, supplicando il Padre di suscitare il dialogo laddove c’è indurimento, d’ispirare i capi delle Chiese e le loro comunità e di donare a tutti la passione per l’Unità.

    Alla ricerca di questa unità, le nostre preghiere e celebrazioni sono particolarmente ispirate dalla spiritualità della Chiesa d’Oriente.

    Due polmoni, un respiro:
    verso un’unica comunione di fede tra Oriente e Occidente.

    VITA CON MARIA

    “La Comunità appartiene alla Santa Vergine”. Quest’affermazione di Marthe Robin c’incoraggia ad approfondire il mistero di Maria. Maria ci svela nella sua persona il mistero dell’umanità già trasfigurata, ed intercede per noi affinché il cuore dell’uomo concepisca la sua vocazione nascosta di creatura, nata dall’amore e per l’amore. Lei è il nostro modello di unione intima della creatura con il Creatore.

    La spiritualità mariana non è solamente un aspetto della nostra spiritualità, ma la Vergine intende prender posto in modo certamente ben nascosto, ma molto reale, nei nostri cuori e nella nostra Comunità. Lei è il nostro modello di vita e nostra madre che ci insegna a vivere la nostra spiritualità sempre più in profondità.

    Sui passi di San Luigi-Maria Grignon de Monfort, cominciamo ogni giornata con la consacrazione alla Vergine Maria. In questo modo noi vogliamo entrare in relazione comunitaria e personale con la Madre di Dio e lasciare che Maria sia la custode della Comunità.

    « La vera devozione a Maria consiste nel fare tutto con Lei, in Lei, attraverso di Lei e per Lei. »

    San Luigi Maria Grignon de Montfort

    I NOSTRI SANTI PATRONI

    La Comunità si è sentita scelta da tre santi patroni che accoglie con gratitudine: San Giuseppe, San Giovanni Maria Battista Vianney, San Serafino di Sarov. Queste figure le parlano e le prende a modello. “I santi sono come tante stelle che risucchiano la nostra vita, come la luna che risucchia la massa immensamente pesante degli oceani.”

    San Giuseppe,

    padre silenzioso a immagine del Padre dei cieli, ci aiuta a scoprire la paternità di Dio. Uomo giusto e santo nella fede di Abramo e protettore della Chiesa, ci accompagna nella nostra comunione con il popolo della prima alleanza. Sposo della Vergine Maria e capo della Sacra Famiglia, ci sostiene nel nostro desiderio di vivere nello spirito e nelle virtù della famiglia. Ci affidiamo volentieri a lui nel nostro desiderio di vivere nell’abbandono alla Provvidenza e nella docilità agli appelli dello Spirito.

    San Giovanni Maria Battista Vianney,

    Testimoniare l’amore per le anime e il sacerdozio.

    San Serafino di Sarov,

    attraverso i quali abbiamo scoperto la nostra “vocazione primaria alla preghiera continua”.

    San Serafino di Sarov e San Giovanni Maria Vianney ci hanno fatto conoscere i tesori della tradizione della Chiesa sia in Occidente che in Oriente e ci invitano a pregare per l’unità tra le Chiese d’Oriente e d’Occidente.

    e i grandi dottori del Carmelo

    Nella nostra vita di preghiera ci mettiamo alla scuola dei grandi dottori del Carmelo: Teresa d’Avila e Giovanni della Croce. Questi due maestri ci insegnano le vie della contemplazione per diventare amici intimi del Signore.
    Teresa del Bambino Gesù e del Volto Santo ci insegna la “sua piccola via” che è quella dell’infanzia spirituale e dell’amore.

    Il messaggio della piccola Teresa si può riassumere con le parole del Vangelo: “Se non tornate ad essere come bambini piccoli, non avrete parte al Regno dei Cieli”. A ogni generazione, Teresa dice che la misericordia di Dio è infinita e che, attraverso i suoi santi, Dio stesso viene a cercare i suoi figli malati e smarriti, purché si aprano alla sua misericordia.

    La nostra amicizia con Dio è alimentata dalla preghiera continua nella scuola dell’Oriente cristiano (la preghiera del cuore) e dalla pratica fedele della preghiera nella scuola del Carmelo.