NUESTRA ESPIRITUALIDAD

En los orígenes de la Comunidad, jóvenes adultos, casados y solteros, experimentaron la efusión del Espíritu Santo: Dios vivo y actuante. Tuvieron entonces el deseo de dar más espacio a Dios poniendo todo en común a la manera de las primeras comunidades cristianas y dedicándole más tiempo a través de la oración personal y la liturgia compartida.

De este modo, el carisma fundacional recibido en los diez primeros años de la Comunidad se despliega a través de la vida en el Espíritu, la comunión de estados de vida y la influencia apostólica que de ello resulta.

Esta vida en el Espíritu se manifiesta en una espiritualidad muy rica que se nutre de los tesoros de las tradiciones cristianas. He aquí los aspectos fundamentales:

EXPERIENCIA DE PENTECOSTÉS

ESPERA ESCATOLÓGICA: ¡MARANATHA!

VIDA DE UNIÓN A DIOS

SACRAMENTOS Y LITURGIA

EL PEQUEÑO TRIDUO

ALABANZA Y CARISMAS

MISTERIO DE ISRAEL

UNIDAD DE LOS CRISTIANOS

VIDA CON MARÍA

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    “Votre don sera reçu par la Fondation pour le Clergé, en faveur de la Communauté des Béatitudes et les données recueillies sur le formulaire de don serviront aux communications de la Communauté des Béatitudes et de la Fondation pour le Clergé.”

    L'expérience de Pentecôte

    L’expérience de Pentecôte et l’espérance eschatologique sont au cœur du charisme de la Communauté des Béatitudes depuis ses débuts.

    Née dans le courant de grâce du Renouveau charismatique, la Communauté souhaite devenir chaque jour une demeure de l’Esprit Saint. Avec docilité et abandon à l’Esprit de Dieu qui souffle où il veut et quand il veut, la Communauté suit le Seigneur vers le Royaume à venir.

    Comme l’exprime notre Livre de Vie, chaque membre répond à cet appel, selon son propre état de vie, par :

    • une vie intense d’union à Dieu par la recherche de la prière incessante à l’école d’Orient et la pratique fidèle de l’oraison à l’école du Carmel.
    • une vie sacramentelle régulière
    • la célébration de la liturgie, qui nous unit à la louange du Ciel
    • la pratique de la louange fervente et l’exercice des charismes
    • la consécration à la Vierge Marie
    • la communion à la prière du peuple d’Israël et l’intercession pour hâter l’accomplissement des desseins du Seigneur sur lui et sur les nations
    • l’intercession ardente pour que tous les chrétiens parviennent à la pleine unité.

    «Le but de la vie chrétienne est l’acquisition de l’Esprit Saint».

    Saint Séraphin de Sarov (1759-1833), l’un des saints patrons de la Communauté.

    MARANATHA ! L'ATTENTE ESCHATOLOGIQUE

    L’Église confesse le mystère de la foi à chaque célébration eucharistique : «Nous proclamons ta mort, Seigneur, et proclamons ta résurrection jusqu’à ton retour !»
    La Communauté, avec toute l’Église, attend la venue de Jésus dans la gloire, le jour où toute l’humanité et toute la création seront réunies dans l’amour de Jésus-Christ.
    Saisie par cette aspiration eschatologique et tendue vers la perfection du monde à venir, la Communauté « gémit et soupire » (Rm 8,22) avec toute la création dans une prière incessante et vigilante : «Maranatha – viens Seigneur Jésus !»
    Par son mode de vie, la Communauté proclame implicitement et explicitement la réalité du Royaume et l’imminence de son avènement. (voir Livre de Vie, n° 5)
    En ce temps d’attente , elle a à cœur de veiller dans la prière, portant notamment cinq points d’intercession :

    La Communauté proclame par sa vie, dans une annonce implicite et explicite, la réalité du Royaume et l’imminence de son avènement. (cf. Livre de Vie, n° 5)
    Saisie par cette urgence eschatologique et tendue vers la perfection du monde à venir, la Communauté « gémit et soupire » (Rm 8,22) avec l’ensemble de la création dans une prière incessante et vigilante : “Maranatha – viens, Seigneur Jésus !”

    Vie d'union à Dieu

    Nous considérons la prière sous toutes ses formes, qui sont innombrables, comme le moyen par excellence d’acquérir l’huile de l’Esprit dans le commerce de l’amitié avec le Père. Notre spiritualité est marquée par le nouveau et l’ancien, un renouvellement de la tradition par le souffle de l’Esprit Saint.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et de la pratique fidèle de la prière à l’école du Carmel

    ___________________

    LA VIE DE PRIÈRE

    « La Communauté reconnaît la vie de prière comme sa principale grâce. » (Livre de Vie , n° 60)

    La prière occupe une place essentielle dans nos vies. Nous croyons que la vie contemplative nous permet d’entrer dans la béatitude de ceux qui voient Dieu et de devenir progressivement de plus en plus semblables à lui, actualisant ainsi les paroles de saint Jean : « Lorsque Jésus se manifestera, nous serons semblables à lui, parce que nous voyez-le tel qu’il est » (1 Jn 3, 2).

    C’est ce cœur à cœur avec Dieu d’où découle toute fécondité. En effet, cette vie contemplative s’ouvre à la disponibilité personnelle et communautaire, à l’action de l’Esprit Saint. Il s’agit de s’abandonner de plus en plus à l’Esprit, personnellement et collectivement, et de devenir ainsi des collaborateurs de l’Esprit Saint.

    « La contemplation n’est rien d’autre qu’un apport secret, paisible et aimant de Dieu, de sorte que lorsque vous lui donnez de l’espace, elle enflamme l’homme dans l’esprit d’amour. (Saint Jean de la Croix) .

    ADORATION DU SAINT SACREMENT

    Chaque jour, nous prenons chacun un temps d’adoration devant le Saint-Sacrement, Soleil d’Amour. Persévérant dans cette prière silencieuse, nous recherchons l’abandon de nos œuvres pour entrer dans le regard de Celui qui EST.

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    LA LECTIO DIVINA

    Les paroles de la Sainte Ecriture font notre délice. Par la lectio divina, une lecture contemplative et priante de la Parole de Dieu, nous apprenons à scruter avec persévérance les Écritures et à les garder dans notre cœur afin de nous conformer à la sagesse de Dieu qui confond le fort avec le faible. Comme la Vierge Marie, Fille d’Israël, nous cherchons à garder ces paroles dans nos cœurs, jour et nuit, et, à la suite du peuple élu, nous puisons dans la tradition des Pères, les trésors de cette Parole.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et de la pratique fidèle de la prière à l’école du Carmel.

    SACREMENTS ET LITURGIE

    Une vie sacramentelle

    L’Eucharistie et le sacrement de la Réconciliation fortifient notre chemin quotidien de sainteté et nous accompagnent dans notre vie de foi, d’espérance et de charité. Les sept sacrements sont les canaux privilégiés de la grâce divine dans nos vies.

    La célébration de la liturgie nous unit à la louange du Ciel

    Interpellée par le témoignage des premiers chrétiens qui « se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Ac 2, 42), la Communauté donne une importance toute particulière à la liturgie. « La liturgie comme irruption du sacré dans le temps et dans l’espace nous donnera de participer à l’éternité et à l’infini de Dieu, et anticipera en cela la venue du Royaume » (Livre de Vie, n°51).

    « Dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs. » (Sacrosanctum Concilium n °8)

    LE PETIT TRIDUUM​

    Chaque semaine, nous célébrons le Petit Triduum, la mémoire des trois jours saints, qui culmine dans la célébration de la Résurrection le dimanche.

     

    LE JEUDI SOIR

    Nous considérons l’amour infini de Jésus avec l’institution de l’Eucharistie et nous l’accompagnons à Gethsémani par un office d’intercession suivi d’une Heure Sainte ou de la nuit d’adoration.

     

    LE VENDREDI

    Nous fixons notre regard sur la Croix, en contemplant sa passion dans le jeûne et la prière.
    Le vendredi soir, nous nous retrouvons autour de la table pour accueillir la paix et la bénédiction du shabbat à travers une liturgie domestique empruntant des éléments de la Tradition juive et des chants hébreux. En communion avec nos frères juifs, nous faisons mémoire de l’œuvre de la Création. Nous rendons grâce et contemplons l’œuvre de la Rédemption accomplie par Jésus, Messie d’Israël.

     

    LE SAMEDI

    Le septième jour de la semaine, nous nous associons à la Vierge Marie qui n’a pas perdu l’espérance, même à cette heure de ténèbres. Avec elle, nous attendons l’heure où le Christ révélera sa victoire sur le pouvoir du mal.

    LE DIMANCHE (jour de la Résurrection)

    Nous vivons la semaine, dans notre prière communautaire et dans notre méditation personnelle, comme une montée vers le dimanche, jour de la Résurrection du Seigneur. Dès le samedi soir, nous entrons dans ce mystère par la célébration des Vêpres de la Résurrection, et les danses d’Israël, exprimant ainsi notre joie et notre action de grâces.

    Nous veillons à donner un soin particulier aux liturgies du dimanche et à mettre en valeur ce jour de fête qui anticipe en quelque sorte le festin des Noces de l’Agneau. Le dimanche est par excellence le jour qui nous rassemble pour la prière commune et la vie fraternelle, à l’exemple des premiers chrétiens. Comme le dit saint Paul : « Parce qu’il n’y a qu’un pain, à plusieurs nous ne sommes qu’un corps, car tous nous participons à ce pain unique. » C’est donc dans la grâce de la Résurrection du Christ que notre vie communautaire est sans cesse renouvelée.

    LOUANGE ET CHARISMES​

    Déjà par le baptême, le Christ a fait de chacun de nous une créature nouvelle, un être de louange à la gloire du Père.

    C’est pourquoi, dans l’élan que nous communique la foi reçue de l’Église, en communion avec les membres du Corps du Christ au Ciel et sur la terre, nous trouvons notre joie à louer notre Dieu pour ce qu’Il est et à rendre grâces pour tout ce qu’Il fait.

    Par nos hymnes et chants d’allégresse, nous voulons sanctifier le Nom de Dieu. Nous désirons entrer dans cette louange céleste et anticiper le Royaume en devenant d’authentiques témoins du Christ par la beauté, la joie et la ferveur.

    Nos liturgies sont ouvertes à l’expression charismatique par la prière spontanée, le chant en langue et la libre louange. A l’écoute de l’Esprit Saint, l’exercice des charismes est discerné en vue du bien et de l’édification de tous, pour confondre les forts par la sagesse de Dieu.

    « Extraordinaires ou simples et humbles, les charismes sont des grâces de l’Esprit Saint qui ont, directement ou indirectement, une utilité ecclésiale, ordonnés qu’ils sont à l’édification de l’Église, au bien des hommes et aux besoins du monde. Les charismes sont à accueillir avec reconnaissance par celui qui les reçoit, mais aussi par tous les membres de l’Église. Ils sont, en effet, une merveilleuse richesse de grâce pour la vitalité apostolique et pour la sainteté de tout le Corps du Christ. » 

    CEC n°799-800

    MYSTÈRE D’ISRAËL

    Saint Paul nous parle du Mystère d’Israël comme connaturel au mystère de l’Église : l’Église est en quelque sorte greffée sur la racine d’Israël, qui est l’Olivier franc (Rm 11, 25).

    La prière contemplative nous fait comme éprouver les sentiments de Dieu pour son peuple, et nous recevons ainsi de Lui cet amour qui le brûle toujours pour le fils premier-né de son élection, toujours « chéri à cause de ses pères » (Rm 11, 28).

    « Nous nous laisserons émerveiller par la splendeur du plan divin pour Israël. Notre contemplation nous amènera aux portes de ce mystère qui transcende notre intelligence. Comme des pauvres et des mendiants, nous tâcherons d’écouter « ce que l’Esprit dit aux Églises » sachant que seule une révélation communiquée au cœur par l’Esprit peut nous faire sonder le mystère d’Israël, que saint Paul ne veut pas voir l’Église ignorer. Cette prière contemplative nous fera comme éprouver les sentiments de Dieu pour son peuple, et ainsi, nous recevrons de Lui cette hâte qui le brûle toujours pour le fils premier-né de son élection, toujours « chéri à cause de ses pères ». Chacun de nous aura donc à cœur d’aimer Israël, comme Dieu l’aime et parce que Dieu l’aime, Lui qui ne regrette rien ni de ses dons ni de son appel ; Lui qui s’est tellement incorporé Israël qu’Il « l’entoure, l’élève et le garde comme la prunelle de son œil ». » (Livre de Vie, n° 89-90)

    L’intercession pour le peuple juif trouve donc une place importante et privilégiée dans notre prière pour que s’accomplisse le dessein de Dieu sur son peuple Israël.

    La Communauté, saisie par la tension eschatologique suscitée en son sein par l’effusion du Saint-Esprit, aspire à la Pâque commune avec Israël, et à la manifestation glorieuse de l’Agneau, qui nous établira dans le shabbat définitif qu’est le Royaume qui vient.

    Maranatha ! Viens Seigneur Jésus !

    Unité des Chrétiens

    Intercéder pour l’unité des chrétiens, c’est d’abord s’unir à l’intercession même de Jésus, l’unique Médiateur. C’est laisser l’Esprit Saint prier en nous, » car nous ne savons pas prier comme il faut.» (Rm 8,26).

    Notre intercession ardente pour que tous les chrétiens parviennent à la pleine unité s’enracine dans les paroles du Christ avant sa passion : » Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un.» (Jn 17, 22-23).

    Nous prions pour que cesse le scandale de la division dans le Corps même du Christ, en demandant au Père de susciter le dialogue là où il y a de l’insensibilité, d’inspirer les responsables des Eglises et de leurs communautés et de donner à tous l’amour de l’unité.

    A la recherche de cette unité, nos prières et nos célébrations s’inspirent particulièrement de la spiritualité de l’Église orientale et des richesses de sa liturgie. Nous nous engageons à manifester la lumière de l’Orient à travers la splendeur des icônes de nos chapelles et les mélodies d’inspiration byzantine de nos chants.

    Deux poumons, un seul souffle :
    vers une unique communion de foi entre l’Orient et l’Occident.

    VIE AVEC MARIE

    « La Communauté appartient à la Sainte Vierge » : cette affirmation de Marthe Robin nous encourage à approfondir le mystère de Marie. Marie nous dévoile en sa personne le mystère de l’humanité déjà transfigurée et elle intercède pour nous afin que le cœur de l’homme conçoive enfin sa vocation cachée de créature née par amour, pour l’amour. Elle est notre modèle de l’union intime de la créature avec le Créateur.

    La spiritualité mariale n’est pas seulement un aspect de notre spiritualité mais la Vierge entend prendre sa place d’une manière très cachée, mais très réelle, dans nos cœurs et dans notre Communauté. Elle est notre modèle de vie et notre mère qui nous apprend à vivre les Béatitudes. Nous voulons entrer dans une relation communautaire et personnelle avec Elle et La laisser être la gardienne et la Reine de notre Communauté.

    Sur les pas de Saint Louis-Marie Grignon de Monfort, nous commençons chaque journée par notre consécration à la Vierge Marie. Notre dévotion mariale s’exprime aussi par la prière quotidienne du chapelet et autres exercices de piété.

    « La vraie dévotion à Marie consiste à faire toute chose avec Elle, en Elle, par Elle et pour Elle. »

    Saint Louis-Marie Grignon de Montfort

    NOS SAINTS PATRONS​

    La Communauté s’est sentie choisie par trois saints patrons qu’elle reçoit avec reconnaissance : saint Joseph, saint Jean-Marie Baptiste Vianney, saint Séraphim de Sarov. Ces figures lui parlent et elle les prend comme modèles. « Les saints sont comme autant d’astres qui aspirent nos vies, comme la lune qui aspire la masse immensément lourde des océans. »

    Saint Joseph,

    père silencieux à l’image du Père qui est aux Cieux, nous aide à découvrir la paternité de Dieu . Homme juste et saint dans la foi d’Abraham et protecteur de l’Église, il nous accompagne dans notre communion au peuple de la première alliance. Époux de la Vierge Marie et chef de la Sainte Famille, il nous soutient dans notre désir de vivre de l’esprit et des vertus familiales. Nous nous en remettons volontiers à lui dans notre désir de vivre l’abandon à la Providence et la docilité aux appels de l’Esprit.

    Saint Jean-Marie Baptiste Vianney,

    Témoin de l’amour des âmes et du sacerdoce.

    Saint Séraphim de Sarov,

    par qui nous avons découvert notre « vocation première à la prière continuelle ».

    Saint Séraphim de Sarov et Saint Jean-Marie Vianney nous ont introduits dans les trésors de la tradition de l’Église en ces deux poumons occidental et oriental et nous invitent à prier pour l’unité entre Églises d’Orient et d’Occident.

    et les grands docteurs du Carmel

    Dans notre vie d’oraison nous nous mettons à l’école des grands docteurs du Carmel : Thérèse d’Avila et Jean de la Croix. Ces deux maîtres nous enseignent les voies de la contemplation pour devenir les amis intimes du Seigneur .
    Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face nous enseigne « sa petite voie » qui est celle de l’enfance spirituelle et de l’amour.

    Le message de la petite Thérèse peut être résumé par les paroles évangéliques : « Si vous ne redevenez comme des petits enfants, vous n’aurez part au Royaume des Cieux . » À chaque génération, Thérèse dit que la miséricorde de Dieu est infinie et que, au travers de ses saints, Dieu lui-même vient chercher ses enfants malades et perdus, pourvu qu’ils s’ouvrent à sa miséricorde.

    Notre amitié avec Dieu se nourrit de la prière continuelle à l’école de l’Orient chrétien (la prière du cœur) et la pratique fidèle de l’oraison à l’école du Carmel.

    EXPERIENCIA DE PENTECOSTÉS

    La experiencia de Pentecostés y la dimensión escatológica han estado desde sus orígenes en el corazón del carisma de la Comunidad de las Bienaventuranzas. Nacida en la corriente de gracia de la Renovación Carismática, la Comunidad desea cada día dejarse habitar por el Espíritu Santo. Ella aprende la docilidad y el abandono al Espíritu de Dios que sopla donde Él quiere y cuando el quiere y la hace avanzar hacia el Reino que viene. Como se expresa en nuestro Libro de la Vida, cada miembro realiza este llamado, de acuerdo con su propio estado de vida, mediante:
    • una intensa vida de unión con Dios a través de la búsqueda de la oración continua en la escuela del Oriente cristiano y la práctica fiel de la oración en la Escuela del Carmelo;
    • una vida sacramental regular;
    • la celebración de la liturgia, que nos une a la alabanza del cielo;
    • la práctica de la alabanza fervorosa y el ejercicio de los carismas;
    • la consagración a la Virgen María;
    • la comunión en la oración por el pueblo de Israel y la intercesión para apresurar el cumplimiento de los planes del Señor para él y para las naciones;
    • la ardiente intercesión para que todos los cristianos alcancen la plena unidad.

    «El propósito de la vida cristiana es la adquisición del Espíritu Santo. »

    San Serafín de Sarov (1759-1833), uno de los santos patronos de la Comunidad.

    ESPERA ESCATOLÓGICA: ¡MARANATHA!

    La Iglesia confiesa el misterio de la fe en cada celebración eucarística: «¡Proclamamos tu muerte, Señor, y glorificamos tu resurrección hasta que vengas en tu gloria!”

    La comunidad espera con toda la Iglesia la venida de Jesús en la gloria, el día en que toda la humanidad y toda la creación se unirán en el amor de Jesucristo.

    Proclama por su vida, en un anuncio implícito y explícito, la realidad del Reino y la inminencia de su advenimiento. (Ver Libro de la Vida, n ° 5)

    En esta espera, la comunidad desea velar en la oración llevando especialmente cinco puntos de intercesión:

    Cautivada por esta realidad escatológica, fascinada por la perfección del mundo futuro, la Comunidad «gime y suspira» (Rm8:22)
    con toda la creación en una oración incesante y vigilante:
    « Maranatha, ven, ¡Señor Jesús! »

    VIDA DE UNIÓN A DIOS

    Consideramos la oración en todas sus formas, que son innumerables, como el medio por excelencia para adquirir el aceite del Espíritu en el comercio de la amistad con el Padre. Nuestra espiritualidad está marcada por lo nuevo y lo antiguo, una renovación de la tradición por el soplo del Espíritu Santo.

    Nuestra amistad con Dios se nutre de la oración continua en la escuela del Oriente cristiano (la oración del corazón) y la práctica fiel de la oración en la escuela Carmelitana.

    La vida de oración

    “La Comunidad reconoce como su gracia principal la vida de oración” (Livre de Vie, n° 60)

    La oración ocupa un lugar esencial en nuestras vidas. Creemos que la vida contemplativa nos permite entrar en la bienaventuranza de aquellos que ven a Dios y progresivamente se vuelven más y más semejantes a Él, actualizando así la palabra de San Juan: «Cuando Jesús se manifieste, seremos semejantes a Él, porque lo veremos tal como es» (1 Jn 3: 2).

    Ella es este corazón a corazón con Dios del cual resulta toda la fertilidad. En efecto, esta vida contemplativa se abre a la disponibilidad personal y comunitaria, a la acción del Espíritu Santo. Se trata de entregarse al Espíritu, cada vez más, personal y comunitariamente y  convertirnos así en colaboradores del Espíritu Santo.

    «La contemplación no es otra cosa que un infusión secreto, pacífico y amoroso de Dios, de modo que cuando le damos el espacio, inflama al hombre en el espíritu de amor.” (San Juan de la Cruz).

    Adoración del Santísimo Sacramento

    Cada día tomamos un tiempo de adoración ante el Santísimo Sacramento, el sol del amor. Perseverando en esta oración silenciosa, entraremos en el abandono de nuestras obras para entrar en la mirada del Aquel que ES.

    La lectio divina

    Las palabras de la Sagrada Escritura serán nuestra delicia. A través de la Lectio Divina, lectura contemplativa y orante de la Palabra de Dios, aprendemos a estudiar con perseverancia las Escrituras y a guardarlas en nuestros corazones para conformarnos a la sabiduría de Dios que confunde lo fuerte con lo que es débil. A la imagen de la Virgen María, Hija de Israel, guardaremos estas palabras en nuestros corazones día y noche y, siguiendo al pueblo elegido, extraeremos de la tradición de los padres los tesoros que se ocultan en la Palabra.

    Nuestra amistad con Dios se alimenta de la oración continua en la escuela del Oriente cristiano (la oración del corazón) y de la práctica fiel de la oración en la escuela del Carmelo.

    SACRAMENTOS Y LITURGIA

    Una vida sacramental

    La Eucaristía y el Sacramento de la Reconciliación fortalecen nuestro camino diario de santidad y nos acompañan en nuestra vida de fe, esperanza y caridad. Los siete sacramentos son los canales privilegiados de la gracia divina en nuestras vidas.

    La celebración de la liturgia nos une a la alabanza del cielo

    Interpelada por los primeros cristianos que «fueron asiduos en la enseñanza de los apóstoles, fieles a la comunión fraterna, a la fracción del pan y a las oraciones» (Hechos 2, 42), la Comunidad concede una especial importancia a la liturgia. «La liturgia como irrupción de lo sagrado en el tiempo y en el espacio nos permitirá participar en la eternidad y en la infinitud de Dios y con ello anticipará la venida del Reino» (Libro de vida, n° 51).

    «En la liturgia terrenal participamos en un anticipo de esta liturgia celestial que se celebra en la ciudad santa de Jerusalén a la cual nos dirigimos como peregrinos”  (Sacrosanctum Concilium 8).

    EL PEQUEÑO TRIDUO

    Cada semana celebramos el Pequeño Triduo, el recuerdo de los tres días santos que culminan en la celebración de la Resurrección el domingo.

    El jueves en la noche consideramos el amor infinito de Jesús con la institución de la Eucaristía y lo acompañamos a Getsemaní con un oficio de intercesión seguido de una Hora Santa o de la noche de adoración.

    El viernes fijamos nuestra mirada en la Cruz, contemplando su pasión en el ayuno y la oración.

    El viernes por la noche, nos reunimos alrededor de la mesa para recibir la paz y la bendición del shabbat a través de una liturgia doméstica que toma elementos de la Tradición judía y de los cantos hebreos. En comunión con nuestros hermanos judíos, recordamos la obra de la Creación. Damos gracias y contemplamos la obra de la Redención realizada por Jesús, el Mesías de Israel.

    El sábado, el séptimo día de la semana, nos asociamos a la Virgen María que no ha perdido la esperanza, incluso a esta hora de tinieblas. Con ella esperamos la hora en que Cristo revelará su victoria sobre el poder del mal.

    El domingo, día de la Resurrección

    Vivimos la semana, en nuestra oración comunitaria y en nuestra meditación personal, como un ascenso al domingo, día de la Resurrección del Señor. Desde el sábado por la noche, entramos en este misterio con la celebración de las Vísperas de la Resurrección y las danzas de Israel, expresando así nuestra alegría y nuestra acción de gracias.

    Ponemos atención en dar un cuidado especial a las liturgias dominicales y en resaltar este día de fiesta que anticipa, de alguna manera, el festín de las bodas del Cordero. El domingo es por excelencia el día que nos reúne para la oración común y la vida fraterna a ejemplo de los primeros cristianos. Como lo dice San Pablo: “Así, siendo muchos formamos un solo cuerpo, porque el pan es uno y todos participamos del mismo pan.” Es entonces en la gracia de la Resurrección de Cristo que nuestra vida comunitaria es renovada constantemente.

    ALABANZA Y CARISMAS

    Ya por el bautismo Cristo ha hecho de cada uno de nosotros una nueva criatura, un ser de alabanza para la gloria del Padre.

    Es por eso que, en el impulso que nos comunica la fe recibida de la Iglesia, en comunión con los miembros del Cuerpo de Cristo en el cielo y en la tierra, encontramos nuestro gozo al alabar a nuestro Dios por lo que Él es y dar gracias por todo lo que él hace.

    Con nuestros himnos y cantos de gozo queremos santificar el Nombre de Dios. Deseamos entrar en esta alabanza celestial y anticiparnos al Reino convirtiéndonos en auténticos testigos de Cristo a través de la belleza, la alegría y el fervor.

    Nuestras liturgias están abiertas a la expresión carismática a través de la oración espontanea, el canto en lenguas y la alabanza libre. A la escucha del Espíritu Santo, el ejercicio de los carismas se discierne para el bien y la edificación de todos, para confundir a los fuertes con la sabiduría de Dios.

    “Extraordinarios o sencillos y humildes, los carismas son gracias del Espíritu Santo, que tienen directa o indirectamente una utilidad eclesial; los carismas están ordenados a la edificación de la Iglesia, al bien de los hombres y a las necesidades del mundo. Los carismas se han de acoger con reconocimiento por el que los recibe, y también por todos los miembros de la Iglesia. En efecto, son una maravillosa riqueza de gracia para la vitalidad apostólica y para la santidad de todo el Cuerpo de Cristo.”

    CEC 799-800

    MISTERIO DE ISRAEL

    San Pablo nos habla del Misterio de Israel como connatural al misterio de la Iglesia: la Iglesia es de algún modo, injertada en la raíz de Israel, que es el Olivo verdadero (Rm 11,25).

    La oración contemplativa nos hace experimentar los sentimientos de Dios por su pueblo, y así recibimos de Él este amor que siempre arde por el hijo primogénito de su elección, siempre «amados en atención a sus padres» (Rm 11, 28).

    De esta manera, la intercesión por el pueblo judío encuentra un lugar importante y privilegiado en nuestra oración para que se cumpla el designio de Dios sobre su pueblo Israel.

    La Comunidad, atraída por la tensión escatológica suscitada en su seno por la efusión del Espíritu Santo, aspira a la Pascua común con Israel y a la gloriosa manifestación del Cordero, quien nos establecerá en el Shabbat definitivo que es el Reino que viene.

    Maranatha ¡Ven Señor Jesús!

    UNIDAD DE LOS CRISTIANOS

    Interceder por la unidad de los cristianos es primero unirse a la intercesión del mismo Jesús, único Mediador. Es dejar que el Espíritu Santo ore en nosotros,  pues “no sabemos cómo pedir ni qué pedir” (Rm 8,26).

    Nuestra ardiente intercesión para que todos los cristianos alcancen la plena unidad  se enraíza en las palabras de Cristo antes de su pasión: Yo les he dado la Gloria que tú me diste, para que sean uno como nosotros somos uno: yo en ellos y tú en mí. Así alcanzarán la perfección en la unidad” (Jn 17: 22-23).

    Oramos para que termine el escándalo de la división en el mismo cuerpo de Cristo, suplicando al Padre que suscite el diálogo allí donde hay endurecimiento, que inspire a los jefes de las iglesias y sus comunidades, y que les dé a todos una pasión por la unidad.

    En la búsqueda de esta unidad, nuestras oraciones y celebraciones están particularmente inspiradas por la espiritualidad de la Iglesia Oriental y por las riquezas de su liturgia. Deseamos manifestar la luz del Oriente a través del esplendor de los íconos en nuestras capillas y las melodías de inspiración bizantina en nuestros cantos.

    Dos pulmones, una respiración:
    hacia una sola comunión de fe entre Oriente y Occidente.

    VIDA CON MARÍA

    «La comunidad pertenece a la Santísima Virgen» : esta afirmación de Marthe Robin nos anima a profundizar el misterio de María. María nos revela en su persona el misterio de la humanidad ya transfigurada y ella intercede por nosotros para que el corazón del hombre finalmente conciba su vocación oculta de criatura nacida por amor, para el amor. Ella es nuestro modelo de la unión íntima de la criatura con el Creador.

    La espiritualidad mariana no es solo un aspecto de nuestra espiritualidad sino que la Virgen entiende ocupar su lugar de manera muy oculta, pero muy real, en nuestros corazones y en nuestra Comunidad. Ella es nuestro modelo de vida y nuestra madre, que nos enseña a vivir las Bienaventuranzas. Queremos entrar en una relación comunitaria y personal con Ella y dejarla ser la guardiana y la Reina de nuestra Comunidad.

    Tras los pasos de San Luis María Grignon de Monfort, comenzamos cada día con nuestra consagración a la Virgen María. Nuestra devoción mariana también se expresa en la oración diaria del rosario y otros ejercicios de piedad.

    « La verdadera devoción a María consiste en hacer todo con Ella, en Ella, a través de Ella y para Ella. »

    San Luis María Grignon de Montfort

    nuestros santos patronos

    La Comunidad se ha sentido elegida por tres santos patronos a los que acoge con gratitud: San José, San Juan María Bautista Vianney, San Serafín de Sarov. Estas figuras le hablan y las toma como modelos. «Los santos son como tantas estrellas que aspiran nuestras vidas, como la luna que aspira la masa inmensamente pesada de los océanos.»

    San José,

    padre silencioso a imagen del Padre celestial, nos ayuda a descubrir la paternidad de Dios. Hombre justo y santo en la fe de Abraham y protector de la Iglesia, nos acompaña en nuestra comunión con el pueblo de la primera alianza. Esposo de la Virgen María y cabeza de la Sagrada Familia, nos sostiene en nuestro deseo de vivir en el espíritu y las virtudes de la familia. A él nos confiamos voluntariamente en nuestro deseo de vivir abandonados a la Providencia y dóciles a las llamadas del Espíritu.

    San Juan María Bautista Vianney,

    Testigo del amor a las almas y al sacerdocio.

    San Serafín de Sarov,

    a través de los cuales hemos descubierto nuestra «vocación primordial a la oración continua».

    San Serafín de Sarov y San Juan María Vianney nos han introducido en los tesoros de la tradición de la Iglesia, tanto en Occidente como en Oriente, y nos invitan a orar por la unidad entre las Iglesias de Oriente y Occidente.

    y los grandes doctores del Carmelo

    En nuestra vida de oración nos ponemos en la escuela de los grandes doctores del Carmelo: Teresa de Ávila y Juan de la Cruz. Estos dos maestros nos enseñan los caminos de la contemplación para llegar a ser amigos íntimos del Señor.
    Teresa del Niño Jesús y de la Santa Faz nos enseña «su caminito» que es el de la infancia espiritual y el amor.

    El mensaje de la pequeña Teresa puede resumirse con las palabras del Evangelio: «Si no volvéis a ser como niños, no tendréis parte en el Reino de los Cielos». A cada generación, Teresa dice que la misericordia de Dios es infinita y que, a través de sus santos, Dios mismo viene a buscar a sus hijos enfermos y perdidos, con tal de que se abran a su misericordia.

    Nuestra amistad con Dios se alimenta de la oración continua en la escuela del Oriente cristiano (la oración del corazón) y de la práctica fiel de la oración en la escuela del Carmelo.